La greffe de cellules souches hématopoïétiques Haplo-identique

La greffe de cellules souches hématopoïétiques Haplo-identique

S6 Symposia / Transfusion Clinique et Biologique 26 (2019) S1–S33 S12 – Immunogénétique, HLA et transplantation. Modérateurs : Anne Cesbron (Nantes)...

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S6

Symposia / Transfusion Clinique et Biologique 26 (2019) S1–S33

S12 – Immunogénétique, HLA et transplantation. Modérateurs : Anne Cesbron (Nantes), Jean-Luc Taupin (Paris) S12-1

La greffe de cellules souches hématopoïétiques Haplo-identique Florent Delbos 1,∗ , Amandine Le Bourgeois 2 Établissement franc¸ais du sang centre Pays de la Loire, Nantes, France 2 CHU d’Hôtel Dieu- service d’hématologie, Nantes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : fl[email protected] (F. Delbos) 1

L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (allo-CSH) est une immunothérapie utilisée dans le traitement des hémopathies malignes, des déficits immunitaires et des hémoglobinopathies. Dans le cadre des hémopathies malignes, cette technique repose sur le principe de l’effet « greffe contre leucémie » (GVL). Depuis quelques années, les greffes haplo-identiques sont en pleine expansion grâce à l’utilisation de fortes doses d’endoxan post-allogreffe permettant de favoriser la prise de greffe tout en réduisant les risques de réaction du greffon contre l’hôte (GVH). Contrairement aux greffes non apparentes ou apparentées HLA identiques, il n’est pas rare de trouver plusieurs donneurs familiaux haplo-identiques. De nombreux critères sont alors pris en compte pour le choix du meilleur donneur : l’âge, le CMV, le sexe, le groupe sanguin et en priorité l’absence d’anticorps anti-HLA chez le receveur dirigés contre le donneur (DSA). Ces anticorps sont mis en évidence par une technique Luminex Single Antigen permettant d’évaluer la force de l’anticorps via la MFI (Mean Fluorescence Intensity). De nombreuses études rétrospectives ont mis en évidence des résultats comparables entre les greffes haplo-identiques et celles réalisées avec ces autres types de donneurs alternatifs. Ainsi, les recommandations actuelles en termes de choix du donneur positionnent le donneur familial haplo-identique au même niveau que les donneurs non apparentés avec un mismatch HLA (greffe 9/10e ) ou le sang placentaire. La place de la greffe haplo-identique devrait être prochainement confortée grâce à la conduite actuellement, et en particulier en France, de plusieurs protocoles prospectifs randomisés. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.248 S12-2

A kidney transplant recipient with severe acute GVHD promptly rescued by plasma transfusion-mediated donor-targeted serotherapy Julien Zuber , Olivia Boyer ∗ Necker, Paris, France ∗ Corresponding Author. E-mail address: [email protected] (O. Boyer)

Acute Graft-versus-Host Disease (GvHD) is a rare but frequently lethal complication after solid organ transplantation (SOT). We faced a therapeutic dead-end in a immune-deficient child with severe steroid-resistant GVHD after a kidney transplantation, associated with a high donor chimerism in circulating T cells. An urgent nationwide search among 3800 registered blood donors with known anti-HLA immunization identified 2 donors accordingly immunized and who agreed to undergo plasmapheresis. We aimed at achieving an in vivo DSA MFI comprised between 2,500–5,000 through a 4X dilution of the plasma. The patient received 200 mL of plasma #1 and plasma#2 (MFI 4439 and 3907),

three days apart, well tolerated without graft toxicity. Infusions were followed by a rapid drop in MFI and bilirubin and a rise in white cell count. Within a week, the general status dramatically improved, diarrhea resolved, and the child gained 2 kg over 5 weeks. Steroids were progressively tapered down to 0.15 mg/kg. Before the first plasma transfusion, roughly 99 % of the circulating CD3+ T cells were donor-derived. An unusual staining pattern was noticed in a subset of donor T cells that co-expressed the recipientspecific HLA-A2 molecule, yet at a lower level compared torecipient T cells. Imaging of these cells unveiled that this pattern resulted from recipient-derived extracellular microvesicles bound to donor T cells. Strikingly, this T cell subset sharply decreased as early as 3 days after the first infusion and was barely sizeable thereafter. This innovative donor-targeted serotherapy, based on the transfer of anti-HLA DSA, can successfully rescue a refractory SOT-associated GvHD. Disclosure of interest The authors declare that they have no competing interest. https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.249

S02 – Dons, donneurs, médecine du don. Modérateurs : Bruno Danic (Rennes), Thomas Pouget (Clamart) S02-1

Étude Complidon : motifs du non-respect des critères de sélection des donneurs de sang en France Claire Sauvage 1,∗ , Franc¸ois Charpentier 2 , Camille Pelat 1 , Thomas Pouget 3 , Roxane Spinardi 2 , Syria Laperche 4 , Geneviève Woimant 2 , Sylvie Gross 2 , Bruno Coignard 1 , Bruno Danic 2 , Florence Lot 1 , Josiane Pillonel 1 1 Santé publique France, Saint-Maurice, France 2 Établissement franc¸ais du sang, La Plaine Saint-Denis, France 3 Centre de transfusion sanguine des Armées, Clamart, France 4 Institut national de la transfusion sanguine, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Sauvage) Complidon avait pour objectif d’évaluer le non-respect des critères de sélection au don de sang, suite à la modification des critères en juillet 2016. Complidon a interrogé, via Internet, les donneurs de sang (DS) ayant fait un don entre septembre et décembre 2017. Au total, 108 386 questionnaires ont pu être analysés, permettant d’estimer que 5,6 % des DS auraient dû être ajournés lors de leur dernier don, car présentant au moins une contre-indication (CI) parmi celles interrogées dans l’étude. Les CI les moins respectées étaient le multipartenariat du donneur (1,9 %) et de son partenaire (1,0 %) au cours des 4 mois précédant le don, celles liées aux voyages (1,2 %) et les rapports sexuels entre hommes dans l’année (0,73 % des hommes). Globalement, les raisons les plus citées pour justifier le non-respect des CI étaient le fait d’en avoir parlé lors de l’entretien pré-don et d’avoir été autorisé à donner (49 %), de l’avoir mentionné dans le questionnaire pré-don sans que la question soit ré-abordée dans l’entretien (15 %), puis la volonté de ne pas être exclu du don (11 %). Cependant, ces pourcentages variaient beaucoup selon les CI : les 2 premières raisons concernaient en majorité les CI relatives aux voyages, alors que ne pas vouloir être exclu concernait surtout les CI liées à la sexualité. Pour ces dernières, 34 % des DS justifiaient leur non-respect par l’usage systématique du préservatif. L’étude montre que les CI au don ne sont pas totalement respectées. Cependant, près de la moitié des répondants déclarant une CI dans Complidon en ont parlé lors de l’entretien