La moelle et racines traumatiques : imagerie dans la prise en charge aigue et chronique

La moelle et racines traumatiques : imagerie dans la prise en charge aigue et chronique

Cours thématique: Rachis et moelle 2343 Traumatologie rachidienne Modérateur: Jean-Claude Dosch 14 h 00 Durée: 30 minutes PRISE EN CHARGE D'UN BLE...

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Cours thématique: Rachis et moelle 2343

Traumatologie rachidienne

Modérateur: Jean-Claude Dosch 14 h 00

Durée: 30 minutes

PRISE EN CHARGE D'UN BLESSE DE LA COLONNE VERTEBRALE

e Garreau De Loubresse Garches - France Correspondance: [email protected]

Objectifs: Connaître la sémiologie neurologique du blessé médullaire ou d'une lésion de la queue de cheval. Connaître la hiérarchie des examens d'imagerie et les critères d'instabilité vertébrale. Savoir les différentes modalités du traitement et leurs objectifs. Messages à retenir: Un patient victime d'un traumatisme à haute énergie est suspect de lésion rachidienne jusqu'à preuve du contraire. Le diagnostic de bénignité d'une lésion traumatique rachidienne doit être un diagnostic d'élimination. Le bilan d'imagerie doit s'adapter au contexte traumatique. La prise en charge chirurgicale doit se faire en centre spécialisé. Résumé: La gravité d'un traumatisme vertébral est liée à l'atteinte des structures qui participent à la stabilité rachidienne et à la souffrance médullaire ou radiculaire. Un blessé victime d'un traumatisme à haute énergie doit être immédiatement conditionné en maintenant l'alignement de l'axe crânio-rachidien. Les fonctions vitales vérifiées et si besoin traitées, un examen du rachis et neurologique est pratiqué. La classification ASIA est utile pour le diagnostic de gravité neurologique et le suivi. Le bilan d'imagerie comporte des radiographies standard et une tomodensitométrie. Cette dernière peut être réalisée d'emblée sur un patient polytraumatisé. La découverte de lésions osseuses ou disco-ligamentaires permet de faire le diagnostic précis de la stabilité rachidienne. La présence de fragments dans le canal vertébral ou sa déformation sont recherchées. Le traitement est fonction de la présence de signes neurologiques et de l'instabilité rachidienne immédiate ou potentielle. Il peut être fonctionnel, orthopédique ou chirurgical. Dans ce cas, la réduction vertébrale est si besoin complétée par une libération neurologique. L'intervention se termine par une ostéosynthèse rigide. Dans les lésions graves, une chirurgie circonférentielle est nécessaire dans un but neurologique et/ ou mécanique. Les patients déficitaires sont obligatoirement transférés après leur séjour en chirurgie dans un service de réadaptation fonctionnelle neurologique. Mots clés : Rachis, traumatisme

14 h 30

Durée: 30 minutes

IMAGERIE DES TRAUMATISMES RACHIDIENS A LA PHASE AlGUE

Je Dosch Strasbourg - France Correspondance: [email protected]

Objectifs: Connaître les indications respectives des outils diagnostiques. Optimiser les techniques d'imagerie. Proposer un guide d'interprétation. Classer les lésions selon leur degré de gravité. Messages à retenir: Le bilan diagnostique dépend de la sévérité du traumatisme et de la nature des lésions. En cas de traumatisme mineur on réalisera des radiographies standard si les critères de prédiction clinique (NEXUS ou C-CSR) le justifient. Dans tous les autres cas-traumatisme à haute énergie, traumatisme rachidien avec trouble neurologique, exploration radiographique diffi-

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cile ou incomplète - on fera appel au scanner pour le bilan des lésions osseuses, et si besoin à l'IRM pour l'atteinte des parties molles. Résumé: Les lésions vertébrales sont de loin les plus fréquentes. L'atteinte du segment vertébral moyen, à savoir les structures péricanalaires, est source d'instabilité avec son lot de complications neurologiques immédiates ou secondaires. Les luxations sont des urgences thérapeutiques. L'imagerie ne doit en aucune manière retarder leur mise en œuvre. Les entorses graves sont exceptionnelles. Le risque d'atteinte du segment mobile rachidien en présence d'un scanner normal est inférieur à 2 %. En cas de doute une surveillance clinique avec épreuve dynamique en flexion-extension s'impose. La fréquence des atteintes médullaires augmente avec la sévérité du traumatisme. On recherchera en urgence une cause chirurgicale: compression osseuse (CT), hernie discale ou hématome extradural (IRM). Le type d'atteinte médullaire, contusion, hématome ou section (IRM), fournit des éléments pronostiques. Mots clés: Rachis, traumatisme - Scanographie

15 h 00

Durée: 30 minutes

LA MOElLE ET RACINES TRAUMATIQUES: IMAGERIE DANS LA PRISE EN CHARGE AlGUE ET CHRONIQUE D Ducreux Le Kremlin-Bicêtre - France Correspondance: [email protected]

Objectifs: Connaître l'anatomo-physiologie médullaire. Connaitre les étiologies. Savoir utiliser les séquences d'IRM afin d'apprécier le pronostic du patient. Messages à retenir: Traumatismes médullaires fréquents chez les sujets jeunes et très invalidants. La symptomatologie clinique dépend des faisceaux et segments médullaires atteints. L'utilisation de l'IRM permet de faire un bilan étiologique et de rechercher les complications précoces ainsi que les pathologies associées. L'utilisation de l'imagerie fonctionnelle permet d'apprécier le pronostic de récupération du patient avant / après traitement. Résumé: Les traumatismes médullaires sont des pathologies fréquentes et graves, très invalidantes, prédominant chez les sujets jeunes. Les segments de moelle atteints sont responsables des syndromes cliniques (Brown-Sequard, Babinski, déficit moteur...), et les zones lésionnelles intramédullaires et radiculaires sont le mieux appréciées en IRM. Celle-ci doit conduire à la recherche d'hémorragie ou d'éléments compressifs, de sections totales ou partielles de moelle, d'arrachement radiculaire, etc... L'utilisation de séquences en tenseur de diffusion et la tractographie permettent de localiser les zones les plus atteintes et d'avoir un aperçu de la viabilité du tissu, permettant d'envisager un pronostic fonctionnel de récupération pour le patient. Mots clés: Rachis, traumatisme - IRM