La pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS)

La pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS)

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 radiologique avait objectivé un foyer de pneumonie (4 cas), une pleur...

49KB Sizes 1 Downloads 132 Views

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 radiologique avait objectivé un foyer de pneumonie (4 cas), une pleurésie (4 cas), des images évoquant la tuberculose (2 cas), une aggravation des lésions interstitielles (5 cas) et un pneumothorax chez 1 cas. La cause de l’exacerbation était l’infection respiratoire (10 cas), l’insuffisance cardiaque gauche (3 cas), embolie pulmonaire (3 cas), pneumothorax 1 seul cas, la tuberculose (2 cas). Une étiologie n’a pas été retrouvée chez 5 patients, le diagnostic d’acutisation de la maladie a été retenu devant l’aggravation aiguë de la fonction respiratoire et l’apparition de nouvelles lésions interstitielles. Le traitement était une antibiothérapie 12 cas, pour les patients chez qui on a retenu une acutisation de la maladie le traitement reposait sur la corticothérapie. L’évolution a été marquée par le décès de 4 patients, une aggravation fonctionnelle chez 6 patients avec indication de l’OLD 4 cas. Conclusion Les exacerbations de PID sont un facteur de prédictif de mauvais pronostic particulièrement dans la FPI les étiologies sont dominées par les causes infectieuses. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.312 300

La pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) S. Hammidi Service pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Midelt, Maroc Adresse e-mail : [email protected] Introduction La pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) a été individualisée au sein des pneumopathies interstitielles diffuses idiopathiques sur des critères anatomopathologiques. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective des cas de PINS colligés au service de pneumologie du CHU Hassan II de Fès, entre janvier 2015 et août 2016. Résultats On a colligé cinq cas. L’âge moyen 47,2, avec une nette prédominance masculine (60 %). On a noté une exposition aviaire chez 1 cas, aux foins moisis chez 2 cas, d’autres expositions telles que la silice, tissage de laine, pesticides dans 3, et 2 cas de prise médicamenteuse au long cours. La symptomatologie clinique était dominée par la dyspnée (90 %), la toux sèche (60 %), toux productive (40 %), 1 cas rapporte des douleurs thoraciques. La radio de thorax avait montré un syndrome interstitiel chez tous les patients. Le scanner thoracique avait montré des images micronodulaires ou nodulaires chez 3 cas, un verre dépoli chez 2 cas, aspect en rayon de miel chez 3 cas, des adénopathies médiastinales chez 2 cas, des réticulations intralobulaires chez 2 cas. La fibroscopie bronchique était normale dans 80 % des cas, a montré un aspect inflammatoire chez 1 cas. LBA était normal chez 2 cas, neutrophile chez 2 cas, lymphocytaire chez 1 cas, le rapport CD4/CD8 n’a pas était fait chez tous les malades. Le bilan immunologique est revenu négatif chez tous les malades. Le bilan fonctionnel a montré un trouble ventilatoire restrictive sévère chez 4 cas, non réalisé chez 1 cas. La biopsie pulmonaire a été indiquée chez les 5 patients dont le résultat est revenu en faveur de PINS chez 4 patients, chez une patiente, le diagnostic est retenu sur le verre dépoli et la négativité du bilan étiologique. L’indication thérapeutique, après bilan préthérapeutique, est retenue chez tous les malades vu l’âge jeune des patients et le caractère symptomatique de la PINS. L’évolution sous corticothérapie orale était marquée par une nette amélioration sur le plan clinique et fonctionnel chez tous les malades. La dégression des doses de la corticothérapie orale chez trois cas a été marquée par l’aggravation sur le plan clinique et fonctionnel d’où la décision de changer de thérapeutique par de l’azathioprine.

A133

Conclusion La PINS est une entité distincte, son caractère réversible sous traitement et son relativement bon pronostic justifient d’un traitement corticoïde (et immunosuppresseur). Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.313

PO07 — EFR, appareillage, IRC 301

Profil spirométrique des anciens tuberculeux pulmonaires traités guéris E.L.P. Bemba 1,∗ , F.H. Okemba-Okombi 2 , R.J. Taty 3 , B.R. Ossebi-Ibara 4 , R.G. Bopaka 5 , P.P. Koumeka 5 1 Service de pneumologie, CHU de Brazzaville, faculté des sciences de la santé, université Marien-Ngouabi, Brazzaville, Congo 2 Service de pneumologie, CHU de Brazzaville, programme national de lutte contre la tuberculose, Brazzaville, Congo 3 Service de cardiologie et de médecine interne, Brazzaville, Congo 4 Service de maladies infectieuses et tropicales, CHU de Brazzaville, faculté des sciences de la santé, université Marien-Ngouabi, Brazzaville, Congo 5 Service de pneumologie, CHU de Brazzaville, Brazzaville, Congo ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E.L.P. Bemba) Introduction Tuberculose, véritable problème de santé publique au Congo [1]. La localisation pulmonaire peut engendrer des séquelles à l’origine du retentissement fonctionnelle respiratoire. L’objectif de notre étude était de décrire le profil spirométrique des patients anciens tuberculeux pulmonaires traités guéris. Méthodes Il s’agit d’une étude transversale, descriptive, ayant inclus 100 patients TPM+ nouveau cas, traités déclarés guéris dans le service de pneumologie du CHU de Brazzaville, chez qui on a pratiqué une exploration fonctionnelle (spirométrie). L’étude s’est déroulée du 1er janvier 2016 au 31 août 2016. Résultats La population d’étude est composée de 39 % (39 cas/100) de femmes et 61 % (61 cas/100) d’hommes soit un sex-ratio de 1,56. L’âge moyen était de 36,96 ans (écart type de 13,61 ans). Le tabagisme était retrouvé dans chez 20 patients soit 20 % avec une moyenne de consommation à 8,29 PA (écart-type 6, 22 PA). La spirométrie était normale dans 30 % (30 cas/100) des cas et dans 70 % (70 cas/100), elle objectivait un trouble fonctionnel. Parmi eux, 74,29 % (52 cas/70) avait un syndrome restrictif (VEMS/CVF > 70 % et CVF < 80 %). Le syndrome obstructif (VEMS/CVF ≤ 70 % et CVF > 80 %) était retrouvé dans 14,28 % (10 cas/70) des cas et le syndrome mixte (CVF < 80 % et VEMS/CVF < 70 %) dans 11,42 % des cas. Conclusion On note une forte prédominance du syndrome restrictif qui serait due au degré de destruction parenchymateuse lors de la tuberculose pulmonaire. Ainsi, la prévention de ces troubles fonctionnels serait accomplie par la prévention de la tuberculose et par un diagnostic précoce des épisodes de tuberculose. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Référence [1] PNLT. Revue de performance du programme tuberculose au Congo. Rapport final; 2014. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.314