(Tompte rendu Je reuni~m quand Vihotdnate est injecld ) PO. puts s'intensifie a parlir de P5. Lt- sensibilit6 des neurone!; des tliffdrentes couches corlirules at de 12 substancu blanch.~ h I'lholdnate et ~ i'cxcimtoxlrile varie donc avec I'fige et e stade de dEveloppen,ent des rfcepteurs NMDA commen~ant duns la couche V-Via 5 PO pour atteindre mutes les couches h parlir de PS. I.a roaturation postmigraloire des neurones et des axones e'~pilque let; Idsion~ dc la substance grise corticale et de la substance bhmche d'abord laminaires Ioca~5,des "an:" la c::t::2: V-Vla, pui, plt~', ~.tendues ~ tome I'~paisseur du cortex azs~zidcs ~ de~; kysle~; `de In substance blanche. Ces dysp~asies ~;b~;erv,Ses h PO chez ht sourls sont comparables aux polymicrogyrie:~ qui Sllrvieno,:nt chez le foetus entre 20 et 3O semaine:; postconceptionnelles, tandis que les dommages corlict,-sous-corlicaux ~ P5 strut :;i,,lilaires .~ cenx observes chez le nouveau-nd humain. Ce m~d,31e nliillla~ ¢~i ~ii~u F,/u I. g].l[~ill.:,Z; ~g;; ~ ]32~ z : ; t:x,:it,~t,~xiqt,,:s d'origine hypoxn-ischEmique de cclles qui ne le sont pas et pour tester des substances ~t visde protectrice cdrdbrale. • Support~ par le tConds national `de la recherche ...cientitique beige.
La
prevention
par
le magnesium des au cours
sies c~r~brales excitotoxiques Ioppernent c h e z l a s o u H s *
dysg~n~du d~ve-
S Marre-:, F Gressens, JF Gadisseux. P Evrard Service de neurologie pEdiatrique el laboratoire de neurologi," du d~veloppement, universit~ catholique de Lou:ain. Bru.relles. Belgiqne et service de mEdecine n~onmale, centre hospitalier univer~ilaire, Rouen. France Des injections intra~ErEbrales d'ibotdnate, un agtmiste glatamatergiqae du r&epteur N-m&hyI-D-aspartate (NqMDA). nous *mr permis d't~tudier l'ansemb|e du specUe de~, [Eniuas d'ofigine exciu~ toxiques an coats du dEveloppement cerebral de ia souris. 5;ur ce modEle, nous avons testfi h PO et P5 I'effet protecteur du magnEsium sulfate (MgSO4), un antagoniste non comNtitif du rdeepteur NMDA. A PO, trois protocoles d'injections intrapEritondales dc MgSO4 an bolus (300 m,/ffkg de MgSO4 avant I'injection d'iN~tdnate, 30 ou 300 mg/kg oe MgSO4 t0 o~;.ute~. Ol,~"~ !';:;jt,Aion d'ibotEnate) n'ont pus emp~¢h6 I'apparition de la depopulation neuronale observer s[~cifiquement ~ ce stade darts les couches V-VIa apr~:s une seu!e injection intracEr~brale d'ibotdnate. A ce static, les neurones de ces couches sont les seuls ayant achevd leur migration et :~ avoir acquis un mftabolisme a~robie. En prfsence de MgSO4, un kyste de la substance blanche est constat6 dans 8 2 % des cas (17!20), contrairement aux t~moins injectds avetI'ibot~nate seui (ou avec une injection intrap~rimndalc de solut6 ph~,slologique) chez lesquels la substance blanche est le plus souvent d~pourvue de kystes (32/35). A P5, apr~.s la fin de la migration et alors que tous les neurones strut en place, les idsions saint plus ~tendues, mimant Its ul~gyries, les porencEphalies ct les accident~ cortico-sous-coaicaux observes chez I¢ nouveau-hE humain. Ces dommages sont significativement prdvenus par le MgSO4 aussi bien dar~s 12 substance g r i ~ que duns la substance blanche. Une ~tude de I'effet-dose a montr6 une protection optimalc de 8 0 % des animaux injectEs avcc I'ibotdnate et 600 mg/kg de MgSO4 (qn il soit injectd avant ou Ill minutes apr,~s I'injection d'ibotEnate), el une protection de 50% avec 60 mg/kg de M g S O 4 Des doses plus faible,s (6 mg/kg) n'tmt eu aucun effet protecteur. Des doses plus ~levEes que 600 mg de NIgNO4 ont entraln6 des taux de mortalit6 61evEs (100% avec 1 500 mg/kg de MgSO41. L.'effet prntecteur du magnesium apparah ~prEs I'acquisition au routs du d~vek~ppernent de deux propridtE~ fimdamentales lifies a la maturation des .,'Ecepteurs NMDA et aux changements dans la
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,lea,liE el la ~,,n ;n,'~,tion cn sums-unites du rdcepteur NMDA: I ) la m~lrt neur~mah: ~,econdaire par infhlx 'Jr calcium duns la ceHt`de ddclt'nci~O.: par ia ';ur.;timu|ati(l~'~ du rEcepteur N M D F , . 2~ l'cxist,_-nce ,.l'une ~:ou~-unitE v.:nsible au blocage v~lt~ge-d,31",cndant p~,r le magr,~s~um D';iHtre% effeL~ du magflfsi,lm ne p~w,'ent p;ts ~3tre t~talemenl excluq: c;,rt:t dilatatcur v~xcvlaire, synth,~se de pr~tEines, facilit:ui,,m" tie I,t ph(~sphory{atmn oxydative. ~tabiliaateur `de m,_'mbrane. ,l~ld!;atmn d'ADN e.u c" ~,RN Cette Eltlt~ ,:t;g~,~eteque le m;ignt'-~um ~urrzit ~tre effiez~ze ~-ms !,~ prEvc:iti~r, de la [nlwl neuroqale rctar, ee excllotoxlque et darts la prcvcnmm des [,5'¢~,,ns d'origme hylx~xo.i:-.chdmique ou antres renc~mtrEes en pa..'holo~ie humaine. Ccuc dt,,de montre que, mfime injectE apr~:s I'acci`dcnt hy.~ d que -i,,ch,?mique. le magnEnium devrait fitre efl3cace.
Anticorps anti-pemphigo'fde un patieI~t porteur d'une
buileuse
(PB)
ent~ropathie
chez auto-
immune tEAl) A Lachaux I, I l.oras :, JF Nicolas 2. E C(~zzani 2. F R~gnier I, M Chambon ~. R Bo~Jvi,:r 1, D Kaiserlian ~, M Herrnier I I Hdp.,ztogastroen dre Iogie pddiatrique. 2immunopatholo.eie. pavilion R. i la#oratoire d'anatomie pa~hologique. ItEH, 4 Inserm Ud(M, institut P~Weur Lyon L'entEropathie auto-immune (EAI) est resfonsaNe d'unc diarrhde aqueuse ,.dv?.re EIle a.s.,:ocie ane atrophic villosilaire totale des Ifisiens inflammatoires de la lamiaa propria, et la presence d'anfic~rps anti-cntdrocyte. La pempidgo'fde bulleuse (PBj e~-! une maladie auto-immune resoonsable de bulles sou~-Epidermiques et ass~cit~e ~ I'existence d'auto-an.ficorps dingds contre des protEines hemidesmosomales, les Ag PBI e~ PB2 de PM 230 et 180 kDa. N~us repoaoos le ca: d'un patient de ! an prEsentant une EAI sans lesion eutanEe chez qui il a pu E!re mis en Evidence des antic~rps (Ac) comre !es antig~nes t a g ) de ta PB. Mdthode: a) immtmofluorescenee directe (Ibm)) sur coupes 5 congflati~m. Incubation PBS BSA 1% puts Ac anti-IgG-lgAlgM et C3 c~,ajugud avec du FITC. Lecture par an microscope Epiluminc~cence; b,~ immnnofluorescer~," indirecte (IFI). Sur c,,upes "h congflation de peau hunlaine avec un Ac de ch~:vre anti.leG bumaine totale et anti-C3 conjugu6 au FITC (Dakopatts A/B, Danemark); e) immanoemprei ~le. Les protEines Epidermiques ont dr6 ~btenues ~mparlir de k,Sratin~xzy;es humains en culture. SEparation par Electrophor~se puts transfert 6lectrophorEtique sur une membrane de nitroceliulose. Incubation des membranes: I) darts un melange comportzrlt 5% de lair en p~)udre duns IO mmol Tris-HCI. 140 mmol NaCl ,~ pH 7 pendant I hcure h 37°C; 2) darts une diltttion des diffErents serums au I/IOO duns du TBS/lait pendant I ileure h 3 7 " C ; 3) par ces Ac de chbvre anti-immanoglobulit,e humaine bietiniIEs, diluds au 1/5OO (solution de TBS/lait; 4) duns ane dilution au 1/30(X) d'ane solution de streptavidine phosphatase alcaline. R~sultuts: IFD: presence d'un d ~ . : iindaire d'immum,globuline G h la jtmction dern-,odpiderrnique. IIF: pressure d ' l g G circulanter, capable de se fixer an pc31e dpidermique de la p,'au humaine .nermale. lmmunoempreinte: presence d'anto-Ac dirigEs contre les Ag PB de PM 230 et 180 kDa. Conclusion: VEAl ,~st ass0ciEe ~ la presence de diffdrents types d'auto-Ac d~mt les Ac anti-PBi c ~. 2 qui caractErisent 12 PB. Nos constatations sugg~:rent: I) que de tels auto-At peuvent ,~tre presents chez un patiant en I'absence de lesion cutsnee; 2) que des Ac de la PB pcuvent se fixer au niveau des cellules epithEliales et .~mrraient avoir un relic dans le pr~,cessus path~gdnique obser vd chez des palieats potlears d'une EAI.