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r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 6 8 ( 2 0 1 2 ) A1–A2
Non transmis. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.463
CO79
Amnésie transitoire, plainte mnésique et épilepsie : un syndrome à part ? O. Felician Neurologie et neuropsychologie, CHU Timone, 13385 Marseille 5, France Mots clés : Épilepsie ; Mémoire à long terme ; Mémoire épisodique Au-delà de sa terminologie qui met l’accent sur la nature des manifestations critiques, le concept d’amnésie transitoire épileptique définit une forme d’épilepsie tardive de l’adulte à point de départ temporal interne, pharmaco-sensible, à prédominance nocturne. Sur le plan clinique, les épisodes de dysmnésie paroxystique s’associent à des plaintes mnésiques particulières, intéressant le champ de la mémoire autobiographique et/ou spatiale. L’importance des plaintes contraste avec des performances généralement normales aux épreuves neuropsychologiques standardisées. Cependant, l’utilisation de procédures d’évaluation adaptées permet d’objectiver : (1) d’une part, une déperdition de la mémoire autobiographique, touchant parfois l’essentiel de la vie adulte, épargnant l’enfance et les périodes récentes ; (2) d’autre part, par des procédures de rappel différé à long-terme, une dégradation progressive de la trace mnésique, parfois spécifique d’un matériel « contextualisé », suggérant un trouble de la consolidation mnésique à long-terme. L’ensemble de ces données cliniques et expérimentales individualise une entité syndromique à part entière, définie par des manifestations ictales et inter-ictales singulières, qui prennent leur origine dans des structures connues pour leur implication dans les processus de consolidation à long-terme de la mémoire déclarative. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.464 CO80
Rôle des troubles de l’attention dans les difficultés d’apprentissage et de mémoire accompagnant l’épilepsie ? A. Arzimanoglou Lyon, France Non transmis. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.465 CO81
La réhabilitation des troubles de la mémoire est-elle possible chez le patient épileptique ? C. Bresson, B. Claverie UMR CNRS 5218, équipe cognitique et ingénierie humaine, 33076 Bordeaux, France Mots clés : Épilepsie temporale ; Compensation cognitive ; Mémoire Introduction.– De nombreux travaux s’intéressent aux troubles mnésiques des patients épileptiques. Au sein des épilepsies temporales unilatérales, des profils de déficits peuvent être établis en fonction de nombreux critères tels que la latéralité du foyer épileptique, la fréquence des crises, le niveau de médication, la manualité, l’âge et bien d’autres critères encore. Cependant, peu d’études s’attachent à un aspect beaucoup plus dynamique et positif que recouvrent les termes de compensation cognitive ou de remédiation
mnésique. Les patients épileptiques peuvent-ils améliorer leurs performances mnésiques ? Est-il possible de leur fournir des aides cognitives ? Celles-ci fonctionnent-elles ensemble ou seulement proposées isolément ? Méthode.– Nous présentons les différentes approches théoriques et les techniques de la réhabilitation des troubles de mémoire que sont, entre autres, les aides mnésiques externes et les stratégies d’aides cognitives focalisées sur le niveau de traitement de l’information ou bien sur le niveau d’élaboration. Résultats et discussion.– Les résultats d’ores, déjà obtenus auprès de différentes populations épileptiques, sont abordés et nous mettons à jour une possible grille de prise en charge de certains patients selon une approche cognitive globale, incluant d’autres facteurs tels, par exemple, les capacités de raisonnement, d’attention et de concentration des personnes. À l’appui de nos résultats et de cette revue de questions, nous proposons les possibles nouvelles pistes de revalidation mnésique de demain. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.466 CO82
Comment optimiser le traitement anti-épileptique pour réduire les troubles cognitifs ? L. Valton Service de neurologie, hôpitaL Rangueil, CHU de Toulouse, 31059 Toulouse cedex 9, France Mots clés : Épilepsie ; Traitement anti-épileptique ; troubles cognitifs Les patients épileptiques se plaignent souvent d’une altération du fonctionnement cognitif, principalement d’une bradypsychie, ou de troubles de la mémoire, qu’ils attribuent fréquemment à leur traitement anti-épileptique (TAE). Et en effet, de nombreux patients ont une altération cognitive objective et cela retentit négativement sur leur qualité de vie, sont rapportés des troubles de l’attention, des fonctions exécutives, du langage ou de la mémoire. Ces troubles sont plus fréquents en cas d épilepsie chronique pharmaco-résistante, situation souvent associée à une polythérapie. Et les TAE peuvent en effet avoir un retentissement cognitif significatif qui peut être global, – et alors d autant plus important que le traitement est lourd (polythérapie) – ou plus spécifique (sédation ou troubles du langage par exemple) avec certaines molécules. Cependant, d’autres facteurs en lien avec les crises, l’épilepsie, la présence de lésions cérébrales antérieures ou secondaires aux crises, et des facteurs héréditaires ou psychosociaux peuvent retentir sur la cognition. Chercher à réduire les troubles cognitifs est essentiel dans la démarche d’amélioration de la qualité de vie des patients, tout en préservant l’efficacité anti-épileptique ; c’est un challenge qui comporte l’identification des facteurs étiologiques, d’une part et l’adaptation du TAE, d’autre part, en tenant compte des caractéristiques de l épilepsie, et des effets connus de chaque molécule du traitement du patient. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.467 CO83
Qu’attendre de la chirurgie de l’épilepsie sur les troubles de mémoire ? P. Ryvlin Lyon, France Non transmis. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.468