La sensibilisation à la blatte

La sensibilisation à la blatte

A54 17e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013 S. Hilali , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bak...

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17e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013

S. Hilali , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Le tabagisme influence négativement l’asthme, et contribue à un mauvais contrôle de la maladie. Le but de notre travail est de déterminer le profil clinique et la sévérité de l’asthme chez les patients tabagiques. Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 169 dossiers de malades asthmatiques colligés au service des maladies respiratoire du CHU Ibn Rochd de Casablanca de janvier 2008 à avril 2012. Parmi ces patients asthmatiques 29 patients sont des fumeurs ou exposé au tabagisme passif soit 17 %. Il s’agit de 19 femmes et de dix hommes. La moyenne d’âge est de 35 ans. Quatorze patients sont exposés au tabagisme passif, huit sont extabagiques, et sept sont des tabagiques actifs. L’atopie familiale est retrouvée dans 14 cas, personnelle dans 26 cas, faite de rhinite allergique dans 25 cas, conjonctivite allergique dans 22 cas, et eczéma de contact dans trois cas. Une intolérance à l’aspirine est retrouvée dans quatre cas. L’asthme est classé persistant sévère dans 18 cas, persistant modéré dans sept cas, persistant léger dans trois cas, et intermittent dans 1 cas. L’asthme est non contrôlé chez 12 patients, partiellement contrôlé chez trois patients, et contrôlé dans 14 cas. Cinquante-deux pour cent des patients ont eu recours au moins une fois aux urgences pour crise d’asthme. Une nette amélioration de la maladie asthmatique est notée chez les 15 patients qui ont arrêté de fumer. À travers ce travail, il ressort que le tabac augmente la sévérité de l’asthme et contribue au mauvais contrôle. Intérêt de la prévention contre le tabac. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.171 146

Asthme et reflux gastro-œsophagien ; facteur de mauvais contrôle A. Chohra a , W. Chaibi a , F. Choubane a , M.F. Louahem b Service de pneumologie, Boufarik, Algérie b Service de médecine interne, Boufarik, Algérie

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Parmi les facteurs contribuant à un mauvais contrôle de la maladie asthmatique le reflux acide du contenu gastrique semble être une cause fréquente et non suffisamment recherchée. Nous rapportons les résultats d’une étude rétrospective sur le rôle du reflux gastro-œsophagien (RGO) dans le contrôle de l’asthme, portant sur 52 patients hospitalisés dans notre service pour une exacerbation d’asthme durant l’année 2011. L’âge moyen était de 41 ans, une nette prédominance de la tranche 30—40 ans. Une légère prédominance féminine (28 femmes pour 24 hommes. Le tabagisme actif était retrouvé dans 18 cas et était essentiellement masculin, alors que la notion de tabagisme passif été retrouvée dans dix cas. Les comorbidités étaient représentées par le diabète sucré, l’hypertension artérielle et la surcharge pondérale. Des antécédents de RGO étaient retrouvés chez neuf patients, prouvés chez quatre patients. Une symptomatologie clinique de RGO était retrouvée chez 22 patients et était plus importante dans les jours précédents l’exacerbation. Quinze patients prenaient des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) occasionnellement. Trente et un patients ont rec ¸u (en plus du traitement conventionnel de l’asthme) des IPP à dose usuelle et des mesures hygiénodiététiques. L’évolution immédiate était favorable chez tous nos patients. Le suivie de notre série a montré un contrôle satisfaisant chez 28 patients, tandis que trois patients non contrôlés ont bénéficié d’une endoscopie digestive haute retrouvant un RGO compliqué.

Le RGO parait une cause importante de mauvais contrôle de l’asthme et doit être systématiquement recherché, dans les cas atypiques prouvés et surtout correctement traité pour un meilleur contrôle de l’asthme. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.172 147

Association asthme et polymorphisme génétique dans une population de l’ouest Algérien B. Oujidi a , K. Attab b , B. Ziane a , Y. Berrabah a , B. Baba Hamed b Service de pneumologie, CHU, Oran, Algérie b Biotechnologie de l’université Es Senia, Oran, Algérie

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Introduction.— L’asthme est une maladie inflammatoire bronchique impliquant dans sa physiopathologie des mécanismes inflammatoires, immunoallergiques et de remodelage bronchique, complexe et hétérogène dans ses manifestations. Son développement est favorisé par l’association d’une prédisposition génétique et d’une exposition à des facteurs liés à l’environnement et au mode de vie. Beaucoup d’études ont eu pour objectif de déterminer les facteurs génétiques avec leurs polymorphismes et de clarifier l’interaction existante entre ces facteurs environnementaux et génétiques dans le but de mieux comprendre l’hétérogénéité clinique et étiologique de l’asthme. Objectif.— Notre étude, en collaboration avec le service de biotechnologie de l’université d’Oran, consiste à déterminer le profil épidémiologique et clinique de nos malades asthmatiques, et de rechercher le polymorphisme du gène IL-18, cytokine proinflammatoire de la famille des IL-1 impliquée dans la genèse de l’asthme. Population et méthodes.— Il s’agit d’une étude cas—témoins portant sur 100 sujets adultes (entre 18 à 82 ans), 50 asthmatiques (26 hommes et 24 femmes) ayant répondu à un questionnaire à la recherche de traits associés liés à l’atopie et facteurs environnementaux, et 50 témoins (34 hommes et 16 femmes) tous résidant à Oran, le génotypage du polymorphisme (137G/C) du gène IL618 a été recherché par PCR-SPSS dont l’analyse statistique a révélé sa présence marquée chez les asthmatiques par rapport aux témoins. Conclusion.— Bien que notre étude se poursuit sur une population plus large, mais ces résultats pourrait être un avancement dans la compréhension de la physiopathologie de l’asthme. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.173 148

La sensibilisation à la blatte L. Amro , N. Ouboulmane , A. Alaoui-Yazidi Service de pneumologie, laboratoire PCIM, UCA, Marrakech, Maroc Introduction.— La blatte constitue un allergène majeur de la poussière de maison. But du travail.— Décrire le profil allergologique des patients sensibilisés à la blatte. Patients et méthodes.— C’est une étude rétrospective portant sur 147 patients suivis à la consultation d’allergologie entre janvier 2005 et juillet 2012. Résultats.— Les prick tests sont positifs dans 60 %. La prévalence de la sensibilisation cutanée à la blatte de 23 %. L’âge moyen était de 32 ans (extrêmes : 15—70 ans) avec une prédominance féminine (60 %). L’atopie familiale est retrouvée dans 15 % des cas. La conjonctivite est retrouvée dans 45 %. L’asthme a été enregistré dans 59 % des cas. Il était isolé dans 15 % des cas, associé à une rhinite dans 65 % des cas. Il était persistant sévère dans 44 % des cas, persistant modéré dans 31 % des cas, persistant léger dans 12,5 % des cas et intermittent dans 12,5 % des cas et. La rhinite est retrou-

Affiches scientifiques vée dans 85 %, elle était intermittente légère dans 47 %, persistante modérée à sévère dans 46 %, et intermittente modérée à sévère dans 7 %. Conclusion.— La sensibilisation à la blatte est assez fréquente et elle est associée le plus souvent à une rhinite. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.174 149

Profil des patients polysensibilisés L. Amro , N. Ouboulmane , A. Alaoui-Yazidi Service de pneumologie, laboratoire PCIM, UCA, Marrakech, Maroc Introduction.— La polysensibilisation est définie comme une sensibilisation simultanée ou successive à plusieurs molécules non apparentées chimiquement. Elle est fréquente chez le sujet atopique. But du travail.— Évaluer le profil épidémiologique, clinique et allergologique des patients polysensibilisés. Patients et méthodes.— C’est une étude rétrospective portant sur 147 patients suivis en consultation d’allergologie au service des maladies respiratoires du CHU Mohamed VI entre janvier 2005 et décembre 2011. Résultats.— Les patients polysensibilisée représentaient 38,8 %. La moyenne d’âge était de 33 ans (extrême : 15—58 ans). On note une prédominance féminine (61,4 %). L’atopie familiale est retrouvée dans 62 % des cas. L’asthme était présent dans 15,8 % des cas, la rhinite dans 31,6 % et l’association asthme+ rhinite dans 52,6 %. Selon la sévérité de l’asthme, il était intermittent dans 7,69 %, persistent léger dans 15,38 %, persistent modéré dans 35,89 % et persistent sévère dans 41,02 %. Les tests cutanés ont montré une polysensibilisation à aux moins deux familles d’allergènes. Les allergènes les plus fréquemment trouvés sont : les acariens, les pollens et la blatte germanique. Conclusion.— Il ressort de cette étude la fréquence de la polysensibilisation chez les patients allergiques et la sévérité de l’asthme chez les polysensibilisés. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.175 150

Association asthme et rhinite allergique : à propos de 102 cas L. Amro , G. Hamzaoui , H. Serhane , A. Alaoui-Yazidi Service de pneumologie, laboratoire PCIM, UCA, Marrakech, Maroc Introduction.— Les études épidémiologiques ont montré que l’asthme et la rhinite sont très souvent associés. L’impact de la rhinite sur l’asthme est important car la présence de cette dernière aggrave les symptômes de l’asthme. But du travail.— Déterminer la prévalence de la rhinite et ses caractéristiques chez les patients asthmatiques. Patients et méthodes.— Étude rétrospective portant sur 102 patients, suivis en consultation d’allergologie pour asthme associé à une rhinite allergique, entre janvier 2010 et août 2012. Résultats.— Parmi 124 patients asthmatiques, 82 % présentaient une rhinite allergique. L’âge moyen était de 36 ans avec des extrêmes de sept à 80 ans. On notait une prédominance féminine (71 %). L’âge moyen du début était de 28 ans. L’atopie familiale a été retrouvée chez 47 % des cas. Une conjonctivite allergique a été notée chez 71 % des cas. L’asthme était classé persistant léger chez 33 %, persistant modéré chez 30 %, intermittent chez 25 % et persistant sévère chez 12 %. La rhinite a été classée intermittente légère chez 43 %, intermittente modérée à sévère chez 17 %, persistante légère chez 6 % et persistante modérée à sévère chez 34 % des patients. La

A55 rhinite précédait l’asthme chez 48 % des cas. Les tests cutanés ont été effectués chez 46 % des cas. Ils étaient positifs chez 68 % des patients. Les principaux allergènes incriminés étaient les acariens DP (40 %) et DF (40 %). Après traitement, l’asthme a été contrôlé chez 72 % et la rhinite chez 58 % des cas. La rhinite était la cause du non-contrôle de l’asthme dans 25 % des cas. Conclusion.— Notre étude a montré la fréquence élevée de la rhinite allergique chez les patients asthmatiques et que le traitement de la rhinite améliore le contrôle de l’asthme. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.176 151

Facteurs de contrôle de l’asthme : expérience de l’hôpital militaire de Rabat S.A. Ebongue a , I. Ghannnane b , L. Herrak c , Y. Cherrah b , S. Ahid b , K. Alaoui-Tahiri a a Hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, Maroc b Pharmaco-épidémiologie faculté de médecine, Rabat, Maroc c Hôpital Avicenne, Rabat, Maroc Contrôler l’asthme c’est apprécier l’activité de la maladie, et recenser les évènements respiratoires clinique et fonctionnel sur un temps donné (une semaine, un mois, ou à la prochaine consultation). Déterminer les causes de mauvais contrôle de la maladie aide à une meilleure orientation thérapeutique. Nous avons réalisé une étude prospective observationnelle, au service de pneumologie de l’hôpital militaire de Rabat, pendant 13 mois [juillet 2011 — août 2012]. Étaient inclus dans cette étude 297 patients asthmatiques, suivis régulièrement et traités selon les recommandations actuelles du GINA. Ils étaient âgés de huit à 75 ans d’âge moyen de 41 ans. On note une prédominance féminine (60 %). Le niveau de contrôle de la maladie : 64 % de patients contrôlés, 22,6 % partiellement contrôlés et 13,4 % de patients non contrôlés. La majorité des patients présentaient des exacerbations modérées à modérément sévère. Les facteurs de mauvais contrôle étaient : Le bas niveau éducatif 58,3 % (illettré + primaire), les conditions socioéconomiques 10 %, la mauvaise utilisation des aérosols 8,3 %, le tabagisme 64 % (actif et passif) ; les comorbidités surtout la rhinite 72,2 % ; Sinusite2,8 %, bronchopneumopathies 14 % ; RGO 16,7 %, les changements de saison, surtout le printemps 30,6 % d’exacerbation ; l’exposition à certaines odeurs (javel) 14 % et les poussières de maison 10 % (surtout en rapport avec la profession tel que les techniciens de surface) ; l’age plus de 60 ans (14 %). Les informations recueillies au cours de ce travail devraient aider les cliniciens à mieux identifier les facteurs favorisant les crises d’asthmes dans notre contexte afin d’apporter une réponse thérapeutique spécifique adaptée à situation et à chaque patient. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.177 152

Sensibilisation aux pneumallergènes dans l’asthme et la rhinite allergiques F. Chermiti Ben Abdallah a , S. Saad b , S. Aouadi c , A. Chtourou a , S. Taktak a , S. Maalej c , F. Tritar b , A. Ben Kheder a a Service de pneumologie IV, Ariana, Tunisie b Service de pneumologie C, Ariana, Tunisie c Service de pneumologie D, Ariana, Tunisie Introduction.— Les pneumallergènes incriminés dans l’allergie respiratoire sont multiples et varient d’un pays à l’autre. But du travail.— Identifier les pneumallergènes en cause chez les patients suivis pour asthme et rhinite allergique à la consultation d’allergologie de l’hôpital Abderrahmen Mami de l’Ariana. Méthodes.— Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 400 dossiers de patients consultant pour une allergie respiratoire