J Gynecol Obstet Biol Reprod 2005 ; 34 (cahier 1) : 633-648.
Mise à jour L’adénomyose : le point sur une pathologie méconnue O. Wéry*, A. Thille**, U. Gaspard*, F. van den Brûle* * Service de Gynécologie, CHU Sart-Tilman, ** Service d’Imagerie Médicale, CHR de la Citadelle, 4000 Liège, Belgique. RÉSUMÉ L’adénomyose est une pathologie fréquente mais de diagnostic difficile, souvent obtenu avec certitude lors de l’analyse anatomo-pathologique de pièces d’hystérectomie. Elle induit des saignements utérins anormaux et une dysménorrhée, constituant des causes fréquentes de consultation en gynécologie, ainsi que d’hystérectomies. Le développement et le perfectionnement des techniques d’imagerie échographique et par résonance magnétique nucléaire permettent le diagnostic préopératoire de la maladie. Elles autorisent l’utilisation de techniques hystéroscopiques de chirurgie utérine conservatrice, et permettent de mieux cerner le diagnostic et la prise en charge de cette pathologie. Dans cette revue, nous envisageons la description anatomo-pathologique de la maladie, son épidémiologie, sa symptomatologie, les explorations, son étiopathogénie et les traitements disponibles. Mots-clés : Utérus • Adénomyose • Diagnostic • Traitement. SUMMARY: Adenomyosis: update on a frequent but difficult diagnosis. Adenomyosis is a frequent entity, with difficult diagnosis, often obtained by pathological analysis performed after hysterectomy. This condition can cause abnormal uterine bleeding and dysmenorrhea, frequent reasons for consultation and hysterectomy. The development of ultrasonographic and magnetic resonance imaging techniques allow preoperative diagnosis. They also permit the use of hysteroscopic techniques for conservative uterine surgery, and have brought diagnosis and management of this disease to the front of the scene. This article reviews the pathological description of the disease, its epidemiology, clinical presentations, useful and necessary explorations, etiopathogeny and available therapies. Key words: Uterus • Adenomyosis • Diagnosis • Treatment.
L’adénomyose est une pathologie classique de l’interface endomètre-myomètre, de diagnostic difficile. Elle est définie par la présence de glandes endométriales en position ectopique au sein du myomètre, à des profondeurs variables [1]. Elle résulterait d’une invagination de glandes endométriales dans le myomètre, ou alors d’une métaplasie à partir de cellules mésenchymateuses situées dans le myomètre [2, 3]. Classiquement, un tableau clinique évocateur (hyperménorrhée, dysménorrhée, dyspareunie) chez une patiente présentant un utérus rétroversé, globuleux et sensible permettrait d’évoquer le diagnostic [4]. Rokitanski a décrit pour la première fois en 1860 la présence de glandes endométriales ectopiques au sein même du myomètre utérin, décrites sous forme de cystosarcoma adenoides uterinum [5]. En 1896, von Reckinghausen décrit la même pathologie sous le vocable d’adénomyomatose et cystadénomatose de l’utérus et des trompes [6]. Cullen, en 1908, a pour la première fois distingué l’adénomyose diffuse de la forme localisée [4]. Le terme d’adénomyose utérine a été utilisé
pour la première fois par Frankl en 1925 [7]. Musset a décrit l’image anatomo-pathologique d’invasion de cellules endométriales en profondeur en 1968 [8]. L’adénomyose diffuse est caractérisée par la présence de glandes endométriales ectopiques entreprenant la globalité de l’utérus [9]. L’adénomyome est constitué d’une confluence locale de glandes adénomyotiques, devant être distingué du fibromyome. L’adénomyose et l’endométriose ont initialement été considérées comme deux variantes d’une même maladie où l’endomètre se développe en position ectopique. Il semble cependant qu’il s’agisse de deux entités distinctes, comme en témoignent de nombreuses études étiopathogéniques. DESCRIPTION ANATOMO-PATHOLOGIQUE Examen macroscopique
L’utérus est souvent augmenté de taille et globuleux [3, 10], mais ceci est discuté [11, 12]. L’adénomyose
Tirés à part : F. van den Brûle, à l’adresse ci-dessus. E-mail :
[email protected] Reçu le 9 septembre 2004. Avis du Comité de Lecture le 15 novembre 2004. Définitivement accepté le 31 mars 2005.
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concernerait le plus souvent le myomètre postérieur, expliquant alors son épaississement asymétrique par rapport au myomètre antérieur. À la tranche de section, le muscle utérin est trabéculé et contient des lésions kystiques parfois hémorragiques, correspondant à des glandes adénomyotiques dont le collet de drainage dans la lumière utérine n’est pas fonctionnel [3]. Une hypertrophie musculaire lisse est fréquemment observée autour de ces plages hémorragiques, surtout chez les patientes périménopausiques [13]. Il faut distinguer de ces lésions kystiques, diverses lésions dont les fibromyomes kystiques, les kystes congénitaux, des malformations anatomiques congénitales (souvent à type de duplicité partielle), l’hydrocolpos, le pyomètre, le mucomètre, les kystes de Naboth, l’adénocarcinome kystique mucineux endocervical, et le kyste à échinocoques [13]. Examen microscopique
Le critère central du diagnostic repose sur l’observation de glandes endométriales, de leur chorion cytogène et de cellules musculaires lisses en position ectopique, au sein du myomètre, sous la jonction endomètre-myomètre [3, 13]. Il existe souvent une prolifération fibreuse périfocale responsable du volume et de l’induration des lésions (fig. 1).
Il existe des invaginations normales de l’endomètre au sein du myomètre superficiel rendant le diagnostic d’adénomyose difficile. La profondeur minimale des foyers glandulaires ectopiques a été diversement définie, à des valeurs variant d’un champ microscopique au fort grossissement (40×, c’est-à-dire environ 0,5 mm) à un quart de l’épaisseur myométriale, ce qui correspondrait à environ 4 mm [1, 3, 13-17]. Il faut alors rechercher l’hypertrophie, malheureusement inconstante, des cellules musculaires lisses avoisinant les glandes endométriales ectopiques, pour affirmer le diagnostic d’adénomyose [13]. Une étude clinique démontre que c’est à partir d’une profondeur de 1 mm que des foyers d’adénomyose accompagnés d’hypertrophie des muscles lisses entraîne des ménorragies [18]. L’aspect histologique de l’endomètre basal et des glandes ectopiques est habituellement similaire [19]. Cependant, la maturation des glandes d’adénomyose n’est pas toujours synchrone avec l’endomètre eutopique. En phase proliférative, les glandes adénomyotiques seraient moins différenciées que les glandes normales [1]. En phase lutéale, les glandes d’adénomyose peuvent présenter une absence de transformation sécrétoire [3]. L’adénomyome
L’adénomyome est une confluence circonscrite de glandes d’adénomyose [3]. Il est habituellement situé dans le myomètre, ou peut prendre une forme polypoïde. Environ 2 % des polypes endométriaux sont des adénomyomes. Une variation rare de l’adénomyome est l’adénomyome polypoïde atypique, chez la patiente préménopausée, qui nécessite le diagnostic différentiel avec un adénocarcinome endométrial [3, 10]. ÉPIDÉMIOLOGIE
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Aspect microscopique d’une lésion d’adénomyose. Présence de glandes endométriales au sein du myomètre, avec réaction musculaire lisse périfocale (coloration par hématoxyline et éosine ; grossissement initial × 25). Microscopic aspect of adenomyosis. Endometrial glands can be seen within the myometrium with a perifocal smooth muscle reaction (Hematoxylin-eosin stain, × 25).
L’adénomyose affecterait principalement les multipares [20, 21] surtout dès la périménopause [2]. L’appréciation de la fréquence de la maladie dépend de nombreux facteurs, dont les critères diagnostiques utilisés et l’intérêt porté par le pathologiste à la maladie. L’incidence de la maladie varie de 5 à 70 % des hystérectomies, selon les séries, avec une fréquence moyenne de 39 % [1, 3, 18, 22-27]. Une endométriose concomitante serait rencontrée chez 10 à 15 % des patientes en âge de reproduction [28]. L’adénomyose serait favorisée par d’éventuels traumatismes comme une césarienne [29, 30], des cure-
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tages [3, 31], une résection endométriale [32, 33] ou une myomectomie [34, 35]. Le tabagisme diminuerait le risque d’adénomyose [21]. Enfin, il existerait une prédisposition génétique à la maladie, pouvant dans certains cas survenir de manière familiale [36, 37]. PATHOLOGIES ASSOCIÉES
L’adénomyose est fréquemment associée à d’autres pathologies utérines ou extra-utérines [19, 27], dont l’endométriose, les fibromyomes, les polypes endométriaux et l’hyperplasie endométriale simple ou atypique [38]. Cependant, la fréquence de ces diverses pathologies associées ne serait pas accrue par l’adénomyose [27], mais complique l’identification de l’origine exacte d’un symptôme présenté par une patiente. Cancer endométrial et adénomyose
Les adénocarcinomes de l’endomètre sont parfois associés à l’adénomyose [39-48]. Outre le fait que le cancer endométrial pourrait se développer à partir de lésions d’adénomyose, la coexistence de lésions d’adénomyose et d’un adénocarcinome endométrial peut poser certains problèmes de diagnostic. Un adénocarcinome situé au sein d’un foyer d’adénomyose devrait être considéré comme intraépithélial. La présence simultanée de carcinome à la fois de l’endomètre et d’adénomyose pose la question de l’origine des lésions. En effet, il peut s’agir de deux tumeurs primitives, ou l’extension de la tumeur de surface au niveau de la lésion d’adénomyose. Cette dernière hypothèse semble plus vraisemblable vu l’extrême rareté des adénocarcinomes présents seulement au niveau de lésions d’adénomyose, sans lésion au niveau de l’endomètre de surface [49, 50]. Il peut être difficile de distinguer l’invasion myométriale de l’adénocarcinome endométrial, de lésions bénignes d’adénomyose [51]. Cette distinction est importante, car il a été observé que la présence de foyers d’adénomyose plus profonds que la valeur maximale d’invasion tumorale proprement dite n’aggrave pas le pronostic du cancer [1, 52]. SYMPTOMATOLOGIE
L’adénomyose serait caractérisée par un tableau clinique associant hyperménorrhée, dysménorrhée et dyspareunie. Cependant, la symptomatologie est variable et non spécifique [24, 53, 54]. La plainte la plus
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fréquente semble l’hyperménorrhée [19, 24, 55], en relation avec la profondeur des lesions [55-58]. L’hyperménorrhée serait également favorisée par l’hyperplasie endométriale fréquemment associée [59]. L’adénomyose serait asymptomatique dans plus ou moins 35 % des cas [56]. D’autres symptômes sont la dysménorrhée (30 % des cas), les métrorragies (20 % des cas), la dyspareunie (seulement 3 % des cas), la congestion pelvienne et occasionnellement, l’infertilité [38]. L’expression clinique de l’adénomyose varierait en fonction de sa localisation. En effet, l’adénomyose superficielle s’exprimerait par des saignements utérins anormaux, tandis que l’adénomyose profonde entraînerait également une congestion pelvienne, une dysménorrhée, et parfois une dyspareunie. Adénomyose et fertilité
L’adénomyose est considérée comme une cause potentielle d’infertilité [60]. L’infertilité associée à l’adénomyose pourrait être en relation avec des phénomènes inflammatoires locaux, qui perturberaient les mécanismes de l’implantation [60]. Adénomyose et grossesse
L’association entre adénomyose et grossesse n’est pas rare. L’examen anatomo-pathologique de pièces d’hystérectomie réalisées dans le décours de césariennes révèle la présence d’adénomyose dans 17 % des cas [61, 62]. Certains pensent que l’adénomyose devrait être prise en considération, au même titre peut-être que l’utérus cicatriciel, dans le risque potentiel de rupture utérine [63] et d’hémorragie du post-partum [64]. La possibilité d’implantation et de grossesse ectopique intramurale semble peu fréquente [65, 66]. EXAMENS PARACLINIQUES
Le diagnostic d’adénomyose est souvent posé après hystérectomie. Il peut être évoqué dans diverses circonstances cliniques et paracliniques [67]. L’exploration insuffisante de ménorragies peut mener au diagnostic erroné de saignement utérin dysfonctionnel, dont l’adénomyose peut être la cause ignorée [68, 69]. L’adénomyose pourrait cependant représenter une modalité de vieillissement physiologique de l’utérus, dont l’expression clinique serait variable. Les examens paracliniques sont souvent plus évocateurs dans la phase postmenstruelle immédiate.
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Échographie vaginale
Dosages sanguins
L’échographie endovaginale permet de préciser le volume de l’utérus, l’épaississement asymétrique des parois myométriales [70], et sa sensibilité à la pression de la sonde échographique [67, 71]. Divers paramètres échographiques ont été décrits, dont la taille accrue de l’utérus non expliquée par des fibromyomes, l’asymétrie d’épaisseur myométriale antéropostérieure, l’hétérogénéité du myomètre, avec d’éventuelles images kystiques anéchogènes, ainsi que des limites endométriales floues [11, 72-81]. La vascularisation radiaire du myomètre est conservée en cas d’adénomyose [82]. L’échographie vaginale serait un examen présentant une sensibilité acceptable mais une faible spécificité pour la diagnostic de l’adénomyose [11]. Les dimensions utérines ne constituent pas un paramètre discriminant [11]. La meilleure prédiction diagnostique est réalisée lors de l’observation d’un myomètre hétérogène [11]. Une tâche échographique difficile consiste à distinguer l’adénomyome du fibromyome [81, 83-85]. Pour mémoire, le fibromyome est défini par une structure hétérogène d’échogénicité variable et des limites nettes, et une vascularisation en couronne périphérique à la lésion, qui pourrait correspondre au refoulement des artères radiaires lors de la croissance centripète du myome. L’adénomyome est caractérisé par une image échographique focale, d’échogénicité irrégulière et contenant des images lacunaires, de limites mal définies [83, 85], et présentant une vascularisation myométriale radiaire conservée à l’examen par Doppler couleur [82, 86]. Compte-tenu des limitations évoquées ci-dessus et de l’évidente variabilité inter-observateurs de cet examen, l’échographie vaginale présenterait une sensibilité de 32,5 à 89 % et une spécificité de 50 à 100 % [11, 73, 75, 76, 78, 80-82, 87-89]. Certains auteurs ont étudié la valeur diagnostique de l’index de pulsatilité (PI) et l’index de résistance (RI) autour ou dans la tumeur. L’adénomyome présenterait des valeurs de PI et de RI plus élevées que le fibromyome [82]. Certaines études démontrent une sensibilité de 79 % et une spécificité de 80 % de la détermination du flux Doppler lésionnel dans le cadre du diagnostic différentiel entre l’adénomyome et le fibromyome réalisé par échographie Doppler [82]. L’adénomyose associée au traitement par tamoxifène est caractérisée par des images de microkystes sousendométriaux, mimant une augmentation d’épaisseur de l’endomètre [90].
Les cellules endométriales épithéliales expriment l’antigène CA125 [91]. Cet antigène est proposé dans le dépistage du cancer épithélial ovarien, avec des fortunes diverses [92, 93]. L’endométriose modérée et sévère est associée à une élévation modérée des taux sériques de CA125 [94], montrant toutefois une faible sensibilité en dépistage [95]. En effet, les valeurs de CA125 peuvent être élevées dans certaines autres pathologies gynécologiques bénignes, comme les léiomyomes, ainsi que chez les patientes tabagiques. Une étude immuno-histochimique a démontré une expression du CA125 au niveau des cellules d’adénomyose [96]. Cependant, le dosage du CA125 ne permet pas non plus le dépistage de routine de l’adénomyose [97].
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Hystérosalpingographie
L’hystérosalpingographie permet l’observation d’images d’addition diverticulaires de quelques millimètres, qui sont la traduction radiologique de l’invagination de l’endomètre dans le muscle utérin [98100] (fig. 2). Cependant, cet examen est peu sensible [99-101], car il est possible que les glandes ectopiques ne communiquent pas avec la cavité utérine, ce qui aboutit à une absence d’opacification. Par ailleurs, des images d’addition peuvent également s’observer
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Hystérosalpyngographie d’un cas d’adénomyose généralisée, avec images d’addition correspondant à des diverticules glandulaires de petit calibre (cliché de face). Hysterosalpyngography of generalized adenomyosis. The addition images correspond to small-sized glandular diverticles (AP view).
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en cas d’extravasation vasculaire ou lymphatique du produit de contraste [102]. Hystéroscopie diagnostique et opératoire
Le diagnostic hystéroscopique est difficile, car la plupart des cavités utérines sont normales [18]. La technique permet parfois d’observer l’orifice diverticulaire, parfois masqué par des sérosités, et pouvant être associé à une hypervascularisation locale [98, 103]. On peut également observer des lésions kystiques bleutées, par transparence sous l’endomètre [98, 103]. Le diagnostic d’endométrite doit être exclu. La biopsie d’endomètre ne révèle aucune anomalie. La résection de copeaux d’endomètre à l’aide d’une anse diathermique lors d’une hystéroscopie opératoire permet parfois d’observer des lésions d’adénomyose kystique dans le myomètre. L’hystéroscopie opératoire permet, en cas de suspicion d’adénomyose, de réaliser une biopsie myométriale [18, 57, 104]. Résonance magnétique nucléaire
Cette technique non irradiante permet une visualisation performante du tractus génital [105-110]. L’utérus présente en pondération T2 une triple différenciation physiologique [111]. Le centre hyperintense (blanc) correspond à la muqueuse cervicale et endométriale, la région intermédiaire hypointense (noire) correspond au stroma fibreux cervical et à la zone jonctionnelle du myomètre au niveau corporéal ; enfin, la couche externe iso-intense (grise) correspond aux fibres myométriales externes. La zone jonctionnelle correspondrait à une région myométriale où les cellules ont un rapport nucléocytoplasmique élevé, une diminution de la proportion d’eau et un aspect hypointense en pondération T2 [112-114]. L’anatomie de la zone jonctionnelle est hormonodépendante puisqu’elle n’est pas observée avant la puberté, sous traitement par agonistes du GnRH et après la ménopause non substituée [115, 116]. L’adénomyose est caractérisée, en pondération T2, par un épaississement focal ou diffus de la zone jonctionnelle, au-delà de 8 mm [110, 117-119] (fig. 3), ayant exclu un phénomène de contraction myométriale pouvant mimer l’adénomyose [120]. La normalité de l’épaisseur de la zone jonctionnelle est définie par une valeur inférieure à 8 mm ; au-dessus de 12 mm, le diagnostic d’adénomyose serait clairement posé [121]. Entre 8 et 12 mm, il faut rechercher des signes indirects, comme l’épaississement asymétrique du corps
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Figure 3
RMN illustrant un cas d’adénomyose, coupe sagittale en pondération T2 (cliché de profil). Utérus antéversé et antéfléchi avec augmentation de volume asymétrique et épaississement majeur de la zone jonctionnelle, avec contours externes irréguliers. Au sein de la zone jonctionnelle, apparaissent des spots hyper-intenses correspondant à des éléments glandulaires adénomyosiques. Illustrative MRI. T2-weighted saggital slice (lateral view). The asymmetrical uterus exhibits anteversion and anteflexion with major thickening of the junctional zone and irregular external contours. Hyperintense spots within the junctional zone correspond to adenomyosic glandular elements.
utérin, un aspect flou et irrégulier des contours externes de la zone jonctionnelle, et les autres signes décrits ci-dessous. La RMN permet également de mettre en évidence des plages d’hyposignal mal limitées en périphérie et habituellement reliées à la zone jonctionnelle, et des spots hyperintenses en pondération T2 dans le myomètre, correspondant soit à des glandes, soit à du sang (fig. 3 ; intérêt des séquences en pondération T1, le sang entraînant un hypersignal, contrairement aux éléments glandulaires) [109, 122, 123]. L’examen est un outil de diagnostic performant, avec une sensibilité de 70 à 86 % et une spécificité de 86 à 92,5 % [72, 75, 87, 88, 121]. L’étude des différences entre les épaisseurs minimale et maximale de la zone jonctionnelle pourrait améliorer la performance de la RMN dans le diagnostic d’adénomyose [87, 88]. La RMN permet également de diagnostiquer efficacement l’adénomyome [124], et de distinguer l’adénomyose des fibromyomes [125, 126], de manière plus performante que l’échographie vaginale [72, 88]. Actuellement, la RMN reste peu accessible compte tenu du coût et du manque relatif d’appareils et de
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techniciens qualifiés. À l’heure actuelle, cette technique peut être considérée comme examen complémentaire de deuxième ligne. Biopsie
Comme le diagnostic d’adénomyose repose in fine sur l’examen anatomo-pathologique, la pratique de biopsies myométriales pourrait permettre un diagnostic préopératoire. Diverses tentatives de biopsies myométriales par carottage tissulaire à l’aide de biopty gun ont été d’abord réalisées sur des pièces d’hystérectomie ex vivo [89, 127, 128], puis pendant la coelioscopie exploratrice [124, 129-131], et par hystéroscopie opératoire à l’aide de l’anse monopolaire [124, 132, 133]. Enfin, certains ont utilisé la voie abdominale antérieure, sous contrôle échographique [132-134]. Ces techniques, utilisées en recherche clinique, sont limitées par le caractère focal de la biopsie, ce qui fait que la précision du diagnostic, mais aussi le risque de la procédure, soit en relation directement proportionnelle au nombre de biopsies pratiquées et à l’étendue des lésions [127]. Actuellement, les différentes techniques de biopsie myométriale ne sont pas utilisables en routine. Il n’est pas prouvé que l’utilisation de ces techniques changerait les options thérapeutiques actuellement disponibles. ÉTIOPATHOGÉNIE
L’adénomyose résulterait d’une atteinte de l’interface endomètre-myomètre, avec perte de la polarité utérine normale, prolifération musculaire lisse et altération du système immunitaire local. La théorie classique de Cullen implique la pénétration de glandes endométriales dans le myomètre, suggérée par l’observation d’une continuité entre l’endomètre basal et la lésion d’adénomyose sous-jacente [4]. Cette observation est renforcée par la production identique de matrice extracellulaire au niveau des cellules stromales [135], d’aminopeptidase N et d’endopeptidase neutre au niveau des lésions d’adénomyose et d’endomètre eutopique [136]. Par ailleurs, des lésions d’adénomyose pourraient se développer à partir de restes Mullériens [137], y compris dans la cloison rectovaginale [138].
hormonaux, au développement de tumeurs mammaires chez la souris [139-142]. L’induction d’une hyperprolactinémie chez la rate non castrée par divers moyens chirurgicaux (transplantation hypophysaire intrautérine) ou pharmacologiques (fluoxétine) induit la survenue fréquente d’adénomyose [139, 140, 143-154], suggérant un rôle synergistique des estrogènes et de la prolactine [155-157]. Les cellules du stroma adénomyosique présentent une expression accrue de récepteur à la prolactine, comme démontré par PCR compétitive [158] et hybridation in situ [159]. Une incidence accrue d’adénomyose a été mise en évidence chez les souris déficientes en récepteur D2 à la dopamine, présentant un hyperprolactinémie chronique [160]. Les effets biologiques de la prolactine sur la lésion d’adénomyose ne sont actuellement pas connus. Des observations réalisées dans ce modèle suggèrent que la prolifération musculaire lisse ne constituerait pas un événement secondaire à la pénétration des glandes dans le myomètre, mais un événement initiateur, induisant ensuite la pénétration des glandes endométriales [155, 156, 161]. Des expériences animales ont démontré que l’administration d’estrogènes conjugués éventuellement combinés à l’acétate de médroxyprogestérone [162], et de RU486 [163] diminuait l’incidence d’adénomyose. La progestérone exercerait des effets variable sur le développement de l’adénomyose [140]. Il a été démontré que l’administration d’acétate de médroxyprogestérone favorise également la survenue d’adénomyose [152]. L’administration de bromocryptine [161], de glutamate [164] ou d’extrait de Leonurus sibiricus L [165] entraîne une diminution d’incidence de l’adénomyose induite dans ce modèle. Prolifération et apoptose
Le développement de la lésion reposerait sur une prolifération cellulaire accrue, comme démontré par marquage par la thymidine tritiée et la bromodéoxyuridine chez l’animal [166]. Aucune différence des taux d’apoptose n’a été rapportée au niveau de lésions d’adénomyose par rapport à l’endomètre eutopique [167-170], malgré une modulation de Bcl-2 et de Bax au niveau des lésions d’adénomyose [171]. Aucune modulation d’expression de la protéine p53 n’a été mise en évidence [172].
Modèles animaux
Des modèles animaux ont été mis au point afin d’étudier la maladie. Le développement d’adénomyose serait favorisée par des facteurs communs, peut-être
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Invasivité propre des lésions d’adénomyose
Des cellules endométriales ectopiques sont capables d’envahir un gel de collagène [173] ou du Matrigel
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[174] in vitro. Ces observations pourraient être expliquées par une expression différentielle de certaines intégrines et de la cadhérine E [175] et l’augmentation d’expression de l’activateur du plasminogène et de son récepteur [174] ainsi que de protéases [176]. L’implication des métalloprotéases dans la physiologie endométriale et la régulation de la menstruation est à présent bien connue [177], mais leur rôle dans le développement de l’adénomyose est peu connu. Une étude démontre que les cellules stromales provenant de lésions d’adénomyose possèdent la capacité d’envahir le Matrigel et la gélatine ; ce processus peut être corrélé avec l’expression de la métalloprotéase MMP-14 et de la gélatinase, et peut être inhibé par l’administration d’un inhibiteur de MMPs [178]. Une autre étude démontre l’efficacité d’un inhibiteur de métalloprotéase pour prévenir le développement d’adénomyose chez l’animal [179]. Enfin, ces observations peuvent être corrélées à une expression de cytokératines plus faible au niveau de lésions d’adénomyose [180], un signe de transition épithélio-mésenchymateuse typique de cellules invasives. Endocrinologie locale des lésions d’adénomyose
Une concentration élevée en estrogènes et une synthèse estrogénique locale ont été incriminées [181], compatibles des taux d’oestradiol plus élevés dans le sang menstrual [182]. La sulfatase de l’estrone [183] et l’aromatase [184-187] seraient incriminées. Un polymorphisme au niveau du gène codant pour le gène CYP19, codant pour l’aromatase, serait associé à une incidence élevée d’adénomyose [188]. La progestérone induirait l’expression de 17ß-hydroxysteroïde déshydrogenase de type 2 (17ßHSD2) pendant la phase secrétoire dans les lésions d’adénomyose, mais pas dans l’endomètre normal [189], suggérant l’existence d’anomalies du métabolisme des estrogènes au niveau de l’endomètre ectopique. Des études ont rapporté des résultats contradictoires au sujet de l’expression des récepteurs aux stéroïdes dans les lésions d’adénomyose. Des études utilisant les techniques biochimiques de détection sur des préparations de cytosol donnent des résultats contradictoires [190-192]. Des données immunohistochimiques non publiées démontreraient une expression élevée de récepteurs aux oestrogènes et à la progestérone dans les glandes ectopiques [19]. L’adénomyose serait associée à un polymorphisme pour l’enzyme de restriction PvuIII au niveau du gène codant pour le récepteur α aux estrogènes [193]. Aucune hyperméthylation de la région promotrice du
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gène codant pour le récepteur aux estrogènes de type α, potentiellement responsable d’une diminution d’expression, n’a été mise en évidence [194]. Enfin, les lésions d’adénomyose expriment le récepteur aux androgènes [195], ce qui pourrait expliquer partiellement le mécanisme d’action des progestatifs de type androgénique. Ceci pourrait expliquer que l’administration d’estroprogestatifs ou de tibolone a été associée à une exacerbation d’adénomyose chez une patiente ménopausée [196, 197]. Les lésions d’adénomyose exprimeraient le récepteur à la LH [198], mais pas le récepteur à la GnRH [199]. Adénomyose et tamoxifène L’administration de tamoxifène en traitement adjuvant à des patientes opérées de cancer mammaire, et souvent ménopausées, s’accompagnerait d’une légère augmentation de risque de cancer de l’endomètre, passant de 1/2 000 à 1/1 000 cas [200]. Cette augmentation de risque a motivé de nombreux travaux démontrant une augmentation d’incidence de pathologies bénignes, dont l’adénomyose [201-203]. L’adénomyose se caractérise alors le plus souvent par des microkystes sous-endométriaux à distribution irrégulière, donnant une fausse image échographique d’augmentation de l’épaisseur endométriale [90]. Ces observations sont renforcées par une étude animale récente qui démontre l’action promotrice de divers SERMs, dont le tamoxifène et le torémifène, sur l’incidence du développement de l’adénomyose [204]. L’adénomyose survenant chez des patientes traitées par tamoxifène est caractérisée par la présence d’une faible expression de récepteurs aux estrogènes [205]. Anomalies immunitaires
Les cellules T activées CD3+ de la jonction endomètre-myomètre [206], secrètent l’interféron-γ, ce qui diminuerait la prolifération et augmenterait l’expression de HLA-DR dans les glandes endométriales avoisinantes [206, 207]. Une réaction immunitaire locale inappropriée, dont une diminution de l’activité NK, favoriserait l’invasion endométriale, comme suggéré par l’étude des leucocytes intra-endométriaux [208-212], l‘examen du liquide péritonéal [213] et la mise en évidence de l’expression de superoxyde dismutase dans les lésions d’adénomyose [214]. L’adénomyose est associée à une augmentation du nombre de macrophages dans le myomètre, une
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augmentation des autoanticorps antiphospholipides et de CA125 dans le sang périphérique, et un dépôt d’IgG, de complément au niveau des foyers ectopiques [215]. L’expression d’antigène HLA-DR est accrue au niveau de lésions d’adénomyose [216], peut-être à cause d’une secrétion d’interféron-γ par les lymphocytes T activés CD3+ [207]. Une augmentation d’expression du GM-CSF au niveau de lésions d’adénomyose pourrait contribuer au recrutement local et à l’activation de macrophages [217]. Une augmentation de l’expression de la peroxydase du glutathione [218] et de la cyclooxygénase [219] a été démontrée par immunohistochimie au niveau de lésions d’adénomyose. Il existe une expression basse de cyclooxygénase-2 au niveau de lésions d’adénomyose, avec perte de modulation observée au cours du cycle menstruel dans l’endomètre eutopique normal [220]. Ces anomalies aboutiraient à la dérégulation de synthèse des prostaglandines, contribuant à l’hyperménorrhée et à la dysménorrhée. Certaines anomalies immunitaires seraient normalisées par l’administration de danazol [215, 221] ou d’agonistes de la GnRH [222]. Importance du stroma
L’hyperplasie myométriale observée autour des glandes adénomyosiques pourrait être causée par une réaction myométriale locale visant à moduler le développement de la lésion adénomyotique, ou être causée par la compression du myomètre due à la croissance endométriale ectopique [19]. Une étude met en évidence d’une délétion chromosomique de type del (7) (q21.2 q31.2) au niveau de lésions d’adénomyose, similaire à celle décrite au sein de fibromyomes utérins [223]. Cette similitude suggère qu’elle est présente non pas au niveau des cellules épithéliales mais bien au niveau des cellules stromales. Cette anomalie pourrait alors induire la pénétration des glandes endométriales au sein du myomètre. Ces données sont compatibles avec l’observation, chez l’animal, que la prolifération musculaire lisse ne constituerait pas un événement secondaire à la pénétration des glandes dans le myomètre, mais un événement initiateur, induisant ensuite la pénétration des glandes endométriales [155, 156, 161]. Ces données sont compatibles avec l’observation anatomo-pathologique de nodules de cellules endométriales stromales sans glandes endométriales, qui précéderaient la pénétration des glandes endométriales [224-226].
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L’analyse chromosomique de 3 cas de cultures primaires de lésions d’adénomyose a mis en évidence une délétion au niveau du chromosome 7 (del (7)q21.2q31.2) [223]. En revanche, aucune anomalie chromosomique récurrente n’a été mise en évidence par hybridation génomique comparative (CGH) dans 25 échantillons d’adénomyose [227]. Cette apparente discordance pourrait provenir des méthodologies utilisées dans ces deux études. Altérations génétiques
Une prédisposition génétique est observé dans le cas de la souche de souris SMXA, qui présente des lésions d’adénomyose spontanée [228]. Outre les anomalies rapportées dans le paragraphe précédent, certaines altérations génétiques ont été démontrées au niveau de lésions d’adénomyose, dont des pertes d’hétérozygotie (LOH) au niveau des gènes hMSH2, hMLH1, p16Ink4 et gènes GALT [229]. Vascularisation et angiogenèse
Des études immunohistochimiques avec analyse morphométrique démontrent une augmentation de la vascularisation des lésions d’adénomyose par rapport à l’endomètre eutopique [230, 231], peut-être causée par une augmentation d’expression du bFGF et de son récepteur (bFGFR) au niveau des lesions [232]. Une étude a démontré l’expression de la synthétase de l’oxyde nitrique (NOS), de la superoxyde dismutase et de la xanthine oxydase au niveau de certaines lésions d’adénomyose [233-236]. Une étude récente démontre une diminution de l’activité NOS par les agonistes de la LHRH [237]. Expression de cytokines et de protéines d’oncogènes
Une étude animale récente étudiant l’adénomyose induite par le tamoxifène ou le torémifène par l’utilisation de micropuces d’ADN (gene arrays) montre une augmentation de l’expression globale des gènes codant pour le facteur de croissance nerveux NGF-α, le preadipocyte factor-1 et l’insulin-like growth factor-2 au niveau de l’utérus [204]. Autres molécules
Une expression accrue de protéines du choc thermique (hsp27, 60 et 70) a été mise en évidence au niveau d’endomètre eutopique et ectopique chez des patientes présentant de l’adénomyose, par rapport à l’endomètre de patientes témoins [238].
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Mise à jour • L’adénomyose : le point sur une pathologie méconnue
TRAITEMENT
Vu la mauvaise compréhension physiopathologique et le diagnostic malaisé de la maladie, il est logique de constater une relative méconnaissance des approches thérapeutiques disponibles. Diverses stratégies médicales et chirurgicales sont disponibles [239]. Traitement médical
Les traitements médicaux proposés sont comparables à ceux utilisés dans l’endométriose, et visent à empêcher la stimulation hormonale du tissu ectopique, et à induire une atrophie endométriale. L’efficacité de ces traitements classiques, peu documentée, semble faible. Ils sont habituellement utilisés pour retarder le recours à la chirurgie. Le traitement médical pré- ou postopératoire permettrait une meilleure efficacité de la chirurgie conservatrice [240]. Différentes stratégies ont été proposées, dont les contraceptifs oraux, parfois en traitement continu pour éviter les menstruations ; les progestatifs (acétate de médroxyprogestérone, danazol, gestrinone), comme suggéré par une étude chez la souris [241] ; la mifépristone comme suggéré chez la souris [242] ; les agonistes de la LHRH [243-245]. Des case reports suggèrent que les agonistes de la LHRH ont permis d’obtenir des grossesses chez des patientes infertiles atteintes d’adénomyose [245-247]. L’efficacité de ce traitement serait corrélée avec une diminution d’épaisseur de la zone jonctionnelle en RMN [248]. L’utilisation d’anti-oestrogènes purs comme le composé ICI 182,780 pourrait présenter un intérêt thérapeutique, comme en témoigne la description d’un cas chez le singe [249]. Le placement d’un dispositif intra-utérin libérant du levonorgestrel ou du danazol diminue l’expression clinique de l’adénomyose [250252]. L’administration de danazol par voie transcervicale a également été proposée [253]. Suite aux travaux mettant en évidence une réaction immunitaire locale inappropriée, de nouvelles stratégies d’immunomodulation ont été proposées et sont à l’étude [254]. Enfin, les inhibiteurs de métalloprotéases diminuent la fréquence d’apparition d’adénomyose chez l’animal et l’invasion du Matrigel par les cellules adénomyotiques in vitro [179], ce qui ouvre des perspectives thérapeutiques. Stratégies chirurgicales conservatrices
Le choix de la technique chirurgicale dépend de l’étendue et de la profondeur de la maladie, de l’âge
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de la patiente, de son désir ou non d’une grossesse ultérieure, du souhait d’une solution définitive ou conservatrice ainsi que de l’expérience du gynécologue. L’adénomyose superficielle permettrait le recours à la résection endométriale par hystéroscopie, alors que des formes plus profondes entraîneraient plus d’échecs de cette technique [15, 255]. Dans ce cas, il est possible de proposer la répétition du geste, ou de réaliser une hystérectomie [256, 257]. Hystéroscopie opératoire La résection d’endomètre par hystéroscopie est un traitement conservateur efficace des saignements utérins anormaux [256, 258-261]. Les échecs de l’endométrectomie réalisée pour hyperménorrhée et conduisant à l’hystérectomie comportent en général un bon nombre de cas d’adénomyose profonde, allant jusqu’à 81 % des cas [15, 258, 260, 262], bien que ceci soit contredit par d’autres études [259, 261, 263]. Les symptômes de l’adénomyose superficielle seraient améliorés par l’endométrectomie par hystéroscopie [255], y compris les manifestations douloureuses [264]. Il faut insister sur l’avantage de réaliser l’endométrectomie à l’aide de l’anse diathermique, seule technique permettant une vision directe du myomètre, et l’examen anatomo-pathologique des copeaux de résection. D’autres techniques récemment développées, comme la thermocoagulation par ballonnet ou par circulation d’eau chaude par voie hystéroscopique, pourraient également être utilisées dans le traitement de l’adénomyose. Elles n’ont cependant pas été évaluées dans cette indication précise. Par ailleurs, leur utilisation suppose un diagnostic préopératoire précis, ce qui est souvent difficile, puisqu’elles ne permettent pas d’obtenir une confirmation anatomo-pathologique du diagnostic. Autres techniques conservatrices Certains ont proposé, en cas d’adénomyose localisée, l’électrocoagulation myométriale par cœlioscopie, ou la difficile résection myométriale par cœlioscopie ou laparotomie [133, 239]. Hystérectomie
L’adénomyose profonde symptomatique nécessiterait, au vu de la situation des lésions, l’hystérectomie d’emblée. Différents types d’hystérectomie peuvent être proposés aux patientes. L’hystérectomie subtotale par voie abdominale ou coelioscopique, et
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l’hystérectomie totale par ces mêmes voies, ainsi que la voie vaginale, sont des techniques chirurgicales qui seront envisagées au cas par cas en fonction du contexte clinique, des antécédents médicaux, obstétricaux et chirurgicaux de la patiente et de ses préférences personnelles.
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Embolisation
Certains ont proposé l’embolisation utérine sélective en cas d’adénomyose. Les études disponibles sont de petite taille, et le suivi relativement court [265, 266], ce qui ne permet pas d’évaluer de manière rigoureuse l’efficacité de cette technique dans cette indication.
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CONCLUSION
De nombreuses avancées ont été réalisées dans le difficile problème du diagnostic préopératoire de l’adénomyose. Néanmoins, le diagnostic reste difficile malgré le perfectionnement de l’échographie vaginale et de la RMN. Les recherches futures devraient permettre de mieux comprendre les mécanismes cellulaires et moléculaires permettant le développement des lésions, et le développement de stratégies thérapeutiques novatrices conservatrices. RÉFÉRENCES 1. 2. 3.
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