L’ampliation thoracique est-elle le reflet de la force musculaire pulmonaire dans la fibromyalgie primitive ?

L’ampliation thoracique est-elle le reflet de la force musculaire pulmonaire dans la fibromyalgie primitive ?

Revue du Rhumatisme 71 (2004) 231–234 www.elsevier.com/locate/revrhu Article original L’ampliation thoracique est-elle le reflet de la force muscula...

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Revue du Rhumatisme 71 (2004) 231–234 www.elsevier.com/locate/revrhu

Article original

L’ampliation thoracique est-elle le reflet de la force musculaire pulmonaire dans la fibromyalgie primitive ? Is chest expansion a determinant of pulmonary muscle strength in primary fibromyalgia? ◊ Günþah Þahýn a,*, Bahar Ulubaþ b, Mukadder ÇalikoWlu b, Özlem Bölgen Çýmen, Hayal Güler a

Department of physical medicine and rehabilitation, school of medicine, Mersin university, Mersin, Turkey b Department of chest diseases, school of medicine, Mersin university, Mersin, Turkey Reçu le 12 mars 2002 ; accepté le 6 juin 2002

Résumé Objectif. – Examiner le rapport possible entre l’expansion de la cage thoracique et la force musculaire pulmonaire chez les patients souffrant de fibromyalgie primitive. Méthodes. – Les épreuves fonctionnelles respiratoires, l’ampliation thoracique et la pression pulmonaire totale qui sont le reflet de la force pulmonaire et d’endurance (capacité pulmonaire totale, CPT). La douleur a été cotée grâce à l’échelle visuelle analogique (EVA). La douleur thoracique a été cotée sur une échelle verbale à 10 points. Résultats. – Il n’y avait pas de différence significative sur l’ampliation pulmonaire entre les groupes de patients. Les pressions maximales inspiratoires (MIP) et expiratoires (MEP) étaient plus basses chez les patients fibromyalgiques par rapport aux contrôles (p < 0,05). Cependant, il n’y avait pas de différence significative entre l’ampliation thoracique et la dyspnée. Conclusion. – La baisse des pressions respiratoires maximales (MIP, MEP) peut être la conséquence d’un défaut de fonction des muscles thoraciques qui serait dû à une déficience physique observée chez les patients souffrant de fibromyalgie même si aucune différence significative d’ampliation thoracique et de dyspnée n’a été observée chez les patients contrôlés. © 2003 Publié par Elsevier SAS. Abstract Objective. – To examine the possible relationship between chest expansion and pulmonary muscle strength in patients with primary fibromyalgia. Methods. – Forty-one consecutive women with primary fibromyalgia were compared with age and body mass index matched 40 healthy women concerning pulmonary function tests, chest expansion, and maximum respiratory pressures indicating pulmonary muscle strength, and endurance (MVV). Pain was scored according to visual analog scale (VAS). Chest pain was scored on a 10 point scale. Results. – There was no significant difference between groups regarding chest expansion (P > 0.05). Maximum ınspiratory and expiratory pressures (MIP, MEP) were lower in fibromyalgia patients than controls (P < 0.05). However, chest expansion and dyspnea score were insignificant between groups (P > 0.05). Conclusion. – Reduced maximum respiratory pressures (MIP, MEP) may result from isometric type pulmonary muscle dysfunction as a result of low physical performance in fibromyalgia patients despite insignificant finding of chest expansion and dyspnea score according to controls. © 2003 Publié par Elsevier SAS. Mots clés : Ampliation thoracique ; Fibromyalgie ; Force musculaire pulmonaire Keywords: Chest expansion; Fibromyalgia; Respiratory muscle strength

◊ Pour citer cet article, utiliser ce titre en anglais et sa référence dans le même volume de Joint bone spine. * Auteur correspondant. Fatih mah, 13, sokak, ˙Istanbul Evleri, C blok, Kat 1/1, Mezitli-Mersin, 33170Turkey. Adresse e-mail : [email protected] (G. Þahýn).

© 2003 Publié par Elsevier SAS. doi:10.1016/S1169-8330(03)00138-8

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1. Introduction La fibromyalgie primitive (FP) est caractérisée par des douleurs chroniques diffuses musculosquelettiques comportant des points douloureux à l’examen clinique, des troubles du sommeil et une asthénie. La FP est également associée à d’autres symptômes comme l’anxiété, la dépression, les mots de tête, les vertiges, des troubles de la concentration, un syndrome du colon irritable, des paresthésies des extrémités et des dysménorrhées [1,2]. La douleur est localisée aux muscles paravertébraux cervicaux, dorsolombaires, intercostaux et abdominaux. Les douleurs xiphoïdiennes et sternocostales sont également usuelles [1,2]. Dans des études récentes, la FP est reconnue comme étant la cause de douleurs thoraciques pariétales [3]. Une douleur à la palpation doit être présente sur au moins 11 points de fibromyalgie sur 18, mais n’est pas considérée comme indispensable à l’échelle individuelle [1,2]. Les patients ayant moins de 11 points de fibromyalgie peuvent être classés comme fibromyalgiques s’ils ont d’autres signes d’accompagnement [4]. Il est admis que les patients ayant des signes de fibromyalgie deviennent volontiers fatigués voir épuisés ce qui peut être responsable de dyspnée [1]. Ces symptômes peuvent être dus au manque de sommeil. Caidahl et al. ont suggéré que la dyspnée chez les patients fibromyalgiques soit associée à une baisse des performances physiques, une faiblesse des muscles respiratoires et des dysfonctions du système nerveux central [5]. Luri et al. ont également rapporté que les pressions pulmonaires maximales étaient basses dans la FP ce qui pouvait être dû à une anomalie des muscles respiratoires et probablement une insuffisance [6]. Il est décrit que malgré des valeurs spirométriques normales, les patients avec FP avaient des pressions maximales inspiratoires et expiratoires inférieures à celles des sujets en bonne santé ce qui pourrait refléter une baisse de la force musculaire des muscles respiratoires [5,6]. Récemment, la comparaison de sujets sains et de FP a permis de mettre en évidence une diminution de l’ampliation thoracique dans la FP, or la diminution de l’ampliation thoracique peut être due à une baisse des pressions maximales respiratoires ellesmêmes pouvant être le reflet d’une baisse de la force musculaire pulmonaire [7]. Nous avons étudié dans cette étude la relation entre l’ampliation thoracique, la force musculaire pulmonaire et l’endurance chez des patients souffrant de FP.

2. Méthodes Quarante et une femmes qui remplissaient les critères de FP de l’ACR de 1990 ont été incluses de manière consécutive et comparées à 40 femmes en bonne santé d’âge et d’index de masse corporelle (BMI) comparables [8]. Il s’agissait toujours de nouveaux diagnostics de FM. Toutes les patientes étaient non fumeuses, en préménopause, n’avait pas d’antécédent de maladie respiratoire ou cardiaque. Aucune n’était

traitée par antalgiques ou antidépresseurs. Toutes les patientes avaient la même activité physique et ambulatoire. Aucune n’avait eu un programme d’exercice physique régulier. Un récapitulatif de la performance physique a été recueilli [5,9]. La taille et le poids ont été mesurés et le BMI calculé chez toutes les patientes. Ce rapport a été utilisé comme index de graisse dans le corps. La durée moyenne des symptômes était de 6,2 ± 4,9 ans chez les patients avec FP. La douleur squelettique a été recueillie grâce à l’échelle visuelle analogique (EVA) chez les patients fibromyalgiques. La douleur pulmonaire des fibromyalgiques a été estimée par une échelle graduée de 0 à 9 par points : 0, aucune douleur ; 9, douleur importante patients de FP [5]. Tous les patients ont été interrogés sur la nature de leur douleur, les facteurs aggravants (comme la respiration, le mouvement ou l’exercice). Les points douloureux de fibromyalgie ont été examinés selon la méthode décrite par Wolfe et al. chez tous les patients fibromyalgiques [8]. La notion de dyspnée d’effort a été recueillie et classée selon Mahler et al. chez les patientes fibromyalgiques et les contrôles [10]. Un examen physique comportant la recherche d’une scoliose thoracique, d’une cyphose, d’une anomalie xyphoïdosternale (pectus carinatum ou excavatum), l’étude du rachis cervical, des mouvements des épaules, et la palpation des muscles sternocléidomastoïdiens, des trapèzes, ainsi que des pectoraux ont été réalisés chez toutes les patientes. Cet examen a également inclus une palpation de la cage thoracique postérieure, latérale et antérieure. Les analyses biologiques consistaient en VS, facteur rhumatoïde, anticorps antinucléaires, enzymes hépatiques, numération formule sanguine, créatinine kinase, calcémie, hormones thyroïdiennes. Un électrocardiogramme et une radiographie de thorax ont également été réalisés. Les épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) ont été faites sur un spiromètre automatisé (Sensor Médics, Vmax 22, Yorba Linda). Les valeurs ont été exprimées en pourcentage des valeurs normales attendues selon Kory-Polgar. Les enregistrements satisfaisants ont été recueillis pour chaque manœuvre, et la valeur la plus élevée a été conservée pour les analyses ultérieures [11–13]. Ces tests de fonctions respiratoires ont été réalisés en position assise. L’ampliation thoracique a été mesurée avec les mains sur les hanches, la bande de mesure sous la ligne mamelonnaire pour les jeunes femmes et au quatrième espace intercostale pour les autres femmes ayant des seins tombants. L’ampliation thoracique a été obtenue par la différence de mesure entre l’expiration et l’inspiration maximales à 0,1 cm. Les pressions respiratoires maximales ont été obtenues grâce à un appareil de pression buccal (mouth pressure meter, MPM) (Sensor Medics MPM, Yorba Linda CA). La pression maximale inspiratoire (MIP) a été mesurée chez des sujets assis respirant à travers une pièce buccale reliée MPM digital juste après le pincement du nez. La pression maximale expiratoire (MEP) a été mesurée à la fin de l’inspiration selon

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la même méthode. Ces 2 mesures ont été recueillies 3 fois puis la moyenne a été calculée et retenue en MIP et MEP par cm d’H2O. Aucune des patientes n’avait eu de mesures des pressions maximales auparavant [14]. Les tests statistiques ont été faits grâce à SPSS 9.0. La comparaison intergroupe a été faite grâce au test t. Les analyses de corrélation ont été faites avec le calcul du coefficient de corrélation de Pearson. La régression linéaire a été utilisée pour évaluer l’influence de certaines variables sur l’ampliation thoracique. Les valeurs du petit p inférieur à 0,005 ont été considérées comme significatives.

3. Résultats Les résultats initiaux sont recueillis dans le Tableau 1. Le nombre moyen de points douloureux était de 13,3 ± 1,9 (de 11 à 17). La valeur moyenne de l’EVA était de 6,2 ± 4,9 cm chez les patients fibromyalgiques. L’ampliation thoracique moyenne était de 1,4 ± 2,4 dans la FP. Il n’y avait pas de différence significative entre les groupes pour les valeurs spiromèriques, l’âge, le BMI, et l’ampliation thoracique. Les patients souffrant de FP avaient des MIP, MEP et des capacités pulmonaires totales (CPT) plus basses que les sujets contrôles. Les scores de dyspnée étaient de 9,6 ± 10,0 chez les fibromyalgiques pour 7,4 ± 7,3 chez les contrôles, ce qui n’était pas significatif. Il n’y avait pas de corrélation entre l’ampliation thoracique, la MIP , la MEP, la douleur thoracique, le score de dyspnée ni le nombre de points douloureux (r = 0,106, p = 0,546 ; r = 0,094, p = 0,592 ; r = 0,211, p = 0,232 ; r = 0,04, p = 0,806 ; r = 0,274, p = 0,129 ; respectivement). En régression linéaire, aucune variable n’avait d’effet sur la seule ampliation thoracique.

Tableau 1 Résultats initiaux des patients (moyenne et SEM)

Âge (années) BMI (kg/m2) Ampliation thoracique (cm) Score de dyspnée CV** Vems* * Vems/CV* * Vems 25–75 %* * CPT (l/min) MIP (cmH2O) MEP (cmH2O)

FP (n = 41) 43.7 ± 6.9 26.9 ± 4.6 4.2 ± 0.9 9.6 ± 10 108.8 ± 12.7 97.5 ± 12.7 77.1 ± 6.3 67.8 ± 20 85.3 ± 19 53.2 ± 10 62.6 ± 15

contrôle (n = 40) 44.2 ± 6.4 29.3 ± 5.7 4.0 ± 0.8 7.4 ± 7.3 102.8 ± 14.1 95.6 ± 12.7 79.3 ± 5.6 70.6 ± 19 95.3 ± 19 62.6 ± 15 68.1 ± 11

valeur du p 0.07 0.056 0.08 0.27 0.053 0.496 0.121 0.540 0.05* 0.002* 0.05*

* * % prédit BMI, index de masse corporelle : MIP, pression maximale inspiratoire ; MEP, pression maximale expiratoire ; CV, capacité vitale ; Vems, volume expiratoire minute seconde ; Vems 25–75 %, volume expiratoire à 25–75 % de CV ; CPT, capacité pulmonaire totale.

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4. Discussion Dans cette étude, nous n’avons pas trouvé d’ampliation thoracique inférieure chez les patients fibromyalgiques par rapport aux sujets sains. Malgré cela, les MIP et MEP étaient sensiblement plus basses que celles des sujets contrôlés. La mesure des pressions maximales est une méthode non invasive pour étudier la force des muscles inspiratoires et expiratoires même si elle a ses limites (la motivation, la coopération des sujets, l’effet d’apprentissage et le degré de fatigue) [15]. Ainsi, la variation de ces manœuvres entre les différents laboratoires est large [15]. Mais notre étude était une étude contrôlée et les volumes pulmonaires ont également été vérifiés par des EFR. Cependant, il serait nécessaire de confirmer ces résultats par des études ancillaires (électromyogramme des muscles respiratoires pour mesurer exactement les niveaux maximums) [16]. Nous n’avons inclus dans cette étude que des femmes car la prévalence de la FP est basse chez les hommes. Les autres maladies neurologiques, orthopédiques, et rhumatologiques ont été exclues autant que faire se peut par l’examen clinique de routine. Aucun des patients n’avait de maladie respiratoire. Cela constituait un groupe d’étude homogène. Il y a peu d’étude de l’ampliation thoracique des fibromyalgiques dans la littérature. En dépit de ses limitations, il a été rapporté que la diminution de l’ampliation thoracique au cours de la FP pourrait être due à des pressions respiratoires maximales abaissées qui seraient dues à une diminution de la force musculaire pulmonaire [15]. Il a été proposé que la baisse de l’ampliation thoracique était plutôt due au réflexe d’inhibition par la peur d’avoir mal qu’à une réelle baisse de la force musculaire pulmonaire [16]. Dans cette étude, nous avons évalué la douleur pariétale sur une échelle à 10 poins (0–9) et la moyenne obtenue était basse parce que l’ampliation thoracique réduite. Ainsi, nous suggérons que non seulement le réflexe d’inhibition dû à la peur d’avoir mal mais aussi la sévérité de l’atteinte pulmonaire puissent être déterminants dans la réduction de l’ampliation thoracique qui est reliée aux diminutions des MIP et MEP. Ainsi, il a été évoqué que des scores élevés de douleurs pariétales chez les patients fibromyalgiques pouvaient être la conséquence d’une ampliation thoracique réduite due à une force musculaire pulmonaire réduite et un réflexe d’inhibition. Bien qu’il n’y ait pas de différence significative entre les groupes pour l’ampliation thoracique et la dyspnée, nos patients avaient des valeurs de MIP et MEP plus basses que les contrôles dans cette étude. En général, l’anomalie de fonction des muscles inspiratoires est une cause importante de dyspnée, de troubles ou de décompensation respiratoires [5]. La dyspnée est due aux pressions inspiratoires et apparaît quand la ventilation augmente [5]. Caidahl et al. ont rapporté que les patients fibromyalgiques avaient de la dyspnée qui pouvait être due à une faiblesse des muscles respiratoires ainsi qu’à une anomalie du système nerveux central [5]. Caidahl et al. ont étudié un groupe de patients sélectionnés qui ne répondaient pas au traitement et qui étaient atteints et

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même réfractaires bien plus que la moyenne des patients fibromyalgiques [5]. Au contraire, Ozgocmen et al. ont mis en évidence des MIP et MEP basses même s’il n’est pas constaté de dyspnée [16]. Cependant, nos patients étaient des patients de diagnostic récent ce qui rend nécessaire un suivi avec des tests ancillaires pour évaluer les différences concernant la dyspnée d’effort. La force de muscle, la morphologie, et le métabolisme semblent être anormaux en FP [5]. Jacobsen et al. ont mis en évidence une faiblesse sur les tests isométriques et isocinétiques de force musculaire [17]. Norregaard et al. ont observé un bas degré d’effort chez des patients souffrant de FM. Ils ont suggéré que la douleur induite par l’exercice et la fatigue puisse en partie être expliquée par une réactivité neurologique humérale anormale [18]. Bachman et al. ont observé que la force de contraction volontaire maximale était plus basse et que le temps de relaxation plus lent chez les patients fibromyalgiques par rapport aux contrôles [19]. Ils ont suggéré qu’une augmentation de l’activité sympathique puisse être en cause. Lindh et al. ont également suggéré que la baisse de la performance musculaire maximale et volontaire était due à des défauts de contrôles neurologiques centraux [20]. Bennett et al. ont aussi mis en évidence que la majorité des femmes souffrant de fibroses ont une anomalie de l’aérobie et qu’elles réduisent leur capacité physique du fait de trouble du sommeil en phase 4, ce qui aboutit à une sorte de « désentraînement » physique progressif [21]. Ceci pourrait ensuite être la cause de douleur et de fatigue [21]. Bien que le mécanisme exact de la réduction de la force pulmonaire ne soit pas connu, nous pouvons expliquer la baisse des pressions respiratoires maximales et de l’endurance par une baisse des performances physiques et une réduction des capacités d’exercice chez les patients souffrant de FP [5,6]. Bien qu’ambulatoires, les patients fibromyalgiques sont incapables de s’imposer une activité physique et ne peuvent donc pas éprouver leur système pulmonaire [5,6]. En conclusion, nous avons constaté que l’ampliation thoracique n’est pas différente entre les patients souffrant de FP et les contrôles sains, et nous suggérons que la baisse de la force musculaire respiratoire est due à une anomalie de la fonction isométrique musculaire ayant pour conséquence une baisse de la performance physique chez les patients fibromyalgiques sans douleur majeure pariétale ni dyspnée d’effort. Il serait nécessaire de confirmer ces résultats dans une étude plus large et contrôlée comportant des examens ancillaires comme les tests d’exercice avec notamment la force de préhension de la main, le test de marche sur 6 min, une épreuve de vélo d’effort, en plus des MIP et MEP.

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