L’atteinte du rachis cervical au cours des arthrites juvéniles idiopathiques

L’atteinte du rachis cervical au cours des arthrites juvéniles idiopathiques

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Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304

orthopédique par corset et parfois la chirurgie. Ceci permet de ralentir l’aggravation de cette déformation rachidienne et de préserver l’équilibre sagittal du tronc. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Ma-014

L’atteinte du rachis cervical au cours des arthrites juvéniles idiopathiques M. Chammakhi* (1) ; O. Saidane (1) ; I. Mahmoud (1) ; R. Tekaya (1) ; L. Abdelmoula (1) (1) Rhumatologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie *Auteur correspondant : [email protected] (M. Chammakhi) Introduction. – L’atteinte structurale du rachis cervical est fréquente au cours des arthrites juvéniles idiopathiques (AJI) restant actives en âge adulte. Elle est souvent cliniquement asymptomatique néanmoins son dépistage précoce et répétitif est nécessaire afin de pouvoir intervenir à temps en cas de nécessité. Objectif : Evaluer la fréquence de l’atteinte cervicale chez des patients adultes suivis pour une AJI. Relever ses manifestations cliniques et radiologiques et la conduite thérapeutique en sa présence. Patients et Méthodes. – Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les patients suivis pour AJI (critères de l’ILAR) au service de rhumatologie de l’hôpital Charles Nicolle. Les dossiers des patients ont été revus ainsi que les dernières radiographies du rachis cervical. Ont été relevés les atteintes du rachis cervical, cliniques et radiologiques (subluxations, instabilité verticale C1-C2 et hypotrophie vertébrale) et les éventuelles complications neurologiques. Résultats. – Trente-deux patients ont été colligés. L’âge moyen était de 40,6 ans [18, 69 ans], avec un âge moyen au début de la maladie de 10,8 ans. Il s’agissait d’une forme polyarticulaire séropositive dans 17 cas, polyarticulaire séronégative dans 12 cas et d’une arthrite associée à une enthésite dans 3 cas. La maladie évoluait en moyenne depuis 27,5 ans [4, 59 ans]. Une atteinte cervicale a été retrouvé dans 13 cas. Des cervicalgies ont été rapportées par 10 patients, de type inflammatoire chez 8 patients. Des réflexes ostéo-tendineux vifs sans autres signes d’irritation pyramidale étaient notés chez 5 patients. Un diastasis C1-C2 > 3 mm sur les radiographies standards du rachis cervical demandées pour exploration de cervicalgies ou en cas d’anomalies à l’examen neurologique, était présent chez 6 patients. Une IRM médullaire était réalisée chez 8 patients : il y avait un pannus synovial C1-C2 dans 3 cas, un aspect de rachis cervical malformé avec hypotrophie des vertèbres (scalloping vertébral) et impression basilaire sans retentissement bulbo-médullaire dans 3 cas, des érosions de l’odontoïde dans un cas et on a éliminé une suspicion de luxation atloido-axoidienne dans un cas. En présence d’atteinte du rachis cervical, une immobilisation par collier C4 a été proposée chez tous les patients et une intensification du traitement de fond avec passage à une biothérapie a été faite chez 3 patients. On a eu recours à un traitement chirurgical à type d’arthrodèse C1-C2 chez 3 patients ayant un diastasis C1-C2 > 10 mm sans manifestation neurologique mais avec un risque majeur d’instabilité. Conclusion. – Dans notre série, l’atteinte du rachis cervical au cours de l’évolution des AJI est fréquente (40,6 %). Elle est similaire à celle observée au cours de la polyarthrite rhumatoide. Néanmoins elle en diffère par une fréquence plus élevée d’hypotrophie des vertèbres cervicales. Conflit d’intérêt. – aucun

PE.Ma-015

Myasthénie auto-immune : analyse rétrospective de 16 observations M. Ammi* (1) ; A Hatri, F Kessal, F Hamrour, S Taharboucht, R Hamidi, F Kaddi, R Guemaz, S Zekri, M Brouri (1) Médecine interne, El Biar, Alger, Algérie *Auteur correspondant : [email protected] (M. Ammi) Introduction. – La myasthénie est une maladie auto-immune rare due à des auto-anticorps spécifiques responsables d’un dysfonctionnement de la transmission neuromusculaire induisant une fatigabilité musculaire La crise de myasthénie est une poussée évolutive mettant en jeu le pronostic vital, surtout si défaillance respiratoire aiguë, troubles de la déglutition, et déficits musculaires majeurs. Le traitement est bien codifié : recours systématique aux anticholinestérasiques, mesures de réanimation (ventilation mécanique), échanges plasmatiques ou immunoglobulines intraveineuses, et traitement des facteurs déclenchants. Le pronostic dépend de la sévérité des manifestations cliniques surtout respiratoires, et la précocité de la prise en charge. Patients et Méthodes. – Nous rapportons une série rétrospective de 16 cas de crise myasthénique ; hospitalisés aux urgences médicales et au service de réanimation médicale Résultats. – Il s’agissait de 12 femmes et 4 hommes d’âge moyen de 36 ans (extrêmes : 18 - 76 ans), la durée d’hospitalisation moyenne était de 16 jours (extrêmes : 2 – 44 J), 5/16 (31 %) étaient des crises myasthéniques inaugurales.les manifestations respiratoires dominaient le tableau clinique (75 %). Suivies par les atteintes ORL : dysphonie, dysphagie, troubles de la deglutition (62 %), manifestations oculo palpébrales (43 %), et l’atteinte musculaire des membres (50 %) Les anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine (anti-RACh) étaient positifs dans 11/16 (68 %). 7 cas de thymomes étaient retrouvés sur l’imagerie thoracique. dans 4 cas la myasthénie était associée à des maladies auto-immunes. Le traitement a compris des anticholinestérasiques et des antibiotiques dans tous les cas, les immunoglobulines ont été utilisées dans 6 cas et un seul cas a été traité par des échanges plasmatiques. Six malades ont nécessité une ventilation mécanique. L’évolution était favorable dans 75 %. Quatre patients sont décédés des complications de la myasthénie. Conclusion. – La crise myasthénique est une urgence médicale, la gravité du tableau clinique : troubles respiratoires et troubles de la déglutition, justifie une hospitalisation en unité de soins intensifs. L’instauration précoce des anticholinestérasiques, des immunoglobulines et des échanges plasmatiques améliore le pronostic. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Ma-016

La chimioprophylaxie anti-tuberculeuse avant un traitement par anti-TNF alpha dans une population Tunisienne M. Chammakhi* (1) ; K. Abdelghani (1) ; A. Fazaa (2) ; R. Ben Saad (1) ; S. Kassab (1) ; S. Chekili (1) ; A. Laatar (1) (1) Rhumatologie, hôpital Mongi Slim la Marsa, Tunis, Tunisie ; (2) Rhumatologie, Hôpital la Rabta, Tunis, Tunisie *Auteur correspondant : [email protected] (M. Chammakhi) Introduction. – Le risque de réactivation d’une tuberculose latente sous les DMARDs biologiques est indéniable. À partir de 2001, une multiplication par quatre de l’incidence, attribuable uniquement à l’introduction des agents anti-TNF a été rapportée mais grâce à la mise en œuvre de recommandations de dépistage et de prévention des sujets à risque (AFSSAPS) incontestablement efficace, ce taux a été ramené à son niveau antérieur.