Le greffon osseux vascularisé par l’artère transverse antérieure du carpe dans le traitement de la pseudarthrose du scaphoïde : difficultés chirurgicales et complications spécifiques

Le greffon osseux vascularisé par l’artère transverse antérieure du carpe dans le traitement de la pseudarthrose du scaphoïde : difficultés chirurgicales et complications spécifiques

Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Chirurgie de la main 32 (2013) 426–491 accessible à un vissage percutané, et accepta...

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Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Chirurgie de la main 32 (2013) 426–491 accessible à un vissage percutané, et acceptant la synthèse, ont été inclus dans l’étude. Le protocole chirurgical comportait un vissage premier rétrograde percutané du scaphoïde sous contrôle scopique exclusif puis la réalisation secondaire d’une arthroscopie exploratrice à la recherche de lésion du ligament scapholunaire et uniquement ce dernier. La classification de Geissler a été utilisée pour classer les lésions du ligament scapholunaire retrouvées lors de l’arthroscopie. Résultats.– Dix-huit patients ont été inclus dans l’étude, tous des hommes. L’âge moyen était de 29 ans. L’arthroscopie a été réalisée en moyenne 21 jours après le traumatisme. Dans 17 cas, la fracture du scaphoïde était secondaire à une chute à faible énergie, et, dans un cas, secondaire à un AVP. Six fractures étaient non déplacées et 12 peu déplacées et réductibles par manœuvres externes, poignet en hyperextension. Aucune lésion scapholunaire n’a été retrouvée au cours de l’arthroscopie exploratrice. Conclusion.– Contrairement à certaines publications, notre étude n’a pas révélé de lésion scapholunaire associée aux fractures peu ou non déplacées du corps du scaphoïde. Cependant, malgré nos résultats et à la lumière de la littérature, nous recommandons la réalisation d’une arthroscopie lors du vissage percutané du scaphoïde qui a le triple avantage de contrôler la réduction, de vérifier la mise en place de la vis et, éventuellement, de diagnostiquer les lésions ligamentaires associées. http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2013.10.040 CP039

Le greffon osseux vascularisé par l’artère transverse antérieure du carpe dans le traitement de la pseudarthrose du scaphoïde : difficultés chirurgicales et complications spécifiques V. Matter-Parrat a,∗ , P. Lorea b , E. Rapp b a Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU de Hautepierre, Strasbourg, France b Centre de la main, clinique du diaconnat, Strasbourg, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (V. Matter-Parrat) Mots clés : Pseudarthrose ; Scaphoïde ; Greffon vascularisé Introduction.– Le greffon osseux vascularisé par l’artère transverse antérieure du carpe, décrit anatomiquement par Kuhlmann et al. puis évalué cliniquement par Mathoulin et al., permet une bonne consolidation des pseudarthroses du scaphoïde carpien tant en première qu’en deuxième intention. Le but de cette étude est d’évaluer notre expérience et d’analyser les difficultés techniques peropératoire et les complications spécifiques. Matériel et méthode.– Cette étude rétrospective monocentrique a analysé 48 pseudarthroses du scaphoïde traitées en première intention par le greffon vascularisé par l’artère transverse antérieure du carpe, par 4 chirurgiens entre 2005 et 2012. Résultats.– Quarante-huit pseudarthroses ont été inclues dans l’étude. Quatre pseudarthroses ont été exclues de l’analyse en raison de difficultés techniques peropératoires obligeant à une greffe conventionnelle non vascularisée. Le taux de consolidation a été de 93,02 % dans un délai moyen de 4,3 mois, soit trois échecs. Nous avons recensé sept complications soit 16,28 % dont un tassement de l’épiphyse radiale, quatre évolutions vers l’arthrose stylo-scaphoidienne et deux exostoses. Conclusion.– Le greffon osseux vascularisé par l’artère transverse antérieure du carpe expose à un risque de complications spécifiques postopératoires à prendre en considération malgré les bons taux de consolidation. http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2013.10.041 CP040

Traitement des pseudarthroses du scaphoïde carpien de type IIa et IIb par vissage percutané. À propos d’une série de 38 cas

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C. Taleb , S. Facca , S. Gouzou , P. Liverneaux ∗ SOS main, hôpitaux universitaires de Strasbourg, Illkirch, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Liverneaux) Mots clés : Scaphoïde ; Pseudarthrose ; Vissage Les pseudarthroses sont des complications fréquentes des fractures du scaphoïde. Aucune technique n’a fait jusqu’à présent la preuve de sa supériorité dans la prise en charge des pseudarthroses du scaphoïde aux stades IIa et IIb de la classification d’Alnot. Dans cette étude, nous avons voulu évaluer le vissage percutané dans le traitement de ces pseudarthroses. Cette série rétrospective se composait de 38 patients opérés entre octobre 2005 et octobre 2011 avec 36 hommes pour 2 femmes d’âge moyen 31 ans. Selon la classification d’Alnot, il y avait 16 pseudarthroses au stade IIa et 22 au stade IIb. Le délai moyen entre le traumatisme initial et le vissage était de 10 mois. Le recul moyen dans notre série était de 25 mois. On évaluait la répercussion clinique du vissage par la mesure des secteurs de mobilité du poignet, de la force et l’évaluation globale de la fonction du membre supérieur par le quickDASH. On recherchait une consolidation osseuse radiographique. Trente-trois pseudarthroses ont consolidé soit 86,8 %. Quatorze pseudarthroses de stade IIa ont consolidé soit 87,5 %. Dix-neuf pseudarthroses de stade IIb ont consolidé soit 86,3 %. Le délai moyen de consolidation était de 6,3 mois. Le vissage percutané a l’avantage d’être mini invasif et de limiter les complications iatrogènes. Il a sa place dans la prise en charge des pseudarthroses peu déplacées du scaphoïde. http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2013.10.042 CP041

Cure de pseudarthrose de scaphoïde sous arthroscopie : étude prospective de 16 cas préliminaires E. Vernet a,∗ , M. Levadoux b , C. Mathoulin c a Nantes Assistance Main, clinique Jeanne-d’Arc, Nantes, France b SOS Main, clinique Saint-Roch, Toulon, France c Institut de la main, clinique Jouvenet, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Vernet) Mots clés : Pseudarthrose ; Scaphoïde ; Arthroscopie Introduction.– Les pseudarthroses du scaphoïde sont des pathologies fréquentes et de prise en charge difficile. De nombreuses techniques chirurgicales, plus ou moins invasives ont été décrites Le but de notre étude était d’évaluer les cures de pseudarthrose de scaphoïde par greffe osseuse et ostéosynthèse sous arthroscopie. Patients et méthodes.– Tous les patients ont été opérés en chirurgie ambulatoire sous anesthésie locorégionale. La technique chirurgicale comprenait un brochage percutané temporaire sous contrôle fluoroscopique puis un contrôle arthroscopique qui permettait de réduire le scaphoïde, de cureter la zone de pseudarthrose et de combler la perte de substance par une greffe osseuse prélevée sur le radius. Une ostéosynthèse était mise en place par brochage ou vissage selon le type de fracture. Une attelle palmaire était mise en place jusqu’à consolidation. Quatorze patients ont été opérés selon cette technique. L’âge moyen était de 33 ans (de 12 à 60 ans). Le délai moyen entre la fracture du scaphoïde et le traitement chirurgical était de 10 mois (de 4 à 26 mois). Résultats.– Le recul moyen était de 8 mois. La consolidation a été obtenue chez tous les patients. Le délai moyen de consolidation était en moyenne de 7,8 semaines (de 6 à 12 semaines). Concernant la douleur, L’EVA moyen passait de 7 en préopératoire à 1 en postopératoire. La flexion moyenne était augmentée de 47◦ à 72◦ et l’extension moyenne de 55◦ à 78◦ . La force musculaire passait de 16 à 38 kg, soit de 40 % à 90 % de celle du coté sain.