Le recours à l’insuline dans la prise en charge du diabète gestationnel : prévalence et facteurs prédictifs

Le recours à l’insuline dans la prise en charge du diabète gestationnel : prévalence et facteurs prédictifs

Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 385–391 SFE Poitiers 2017 Posters publiés Endocrinol...

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Disponible en ligne sur

ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 385–391

SFE Poitiers 2017 Posters publiés

Endocrinologie pédiatrique – grossesse夽

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Le recours à l’insuline dans la prise en charge du diabète gestationnel : prévalence et facteurs prédictifs

Le déficit en hormone de croissance chez l’enfant et l’adolescent : particularités clinicobiologiques et évolutives

Introduction Le recours à l’insulinothérapie dans le diabète gestationnel (DG) est nécessaire si les objectifs glycémiques ne sont pas atteints sous mesures hygiénodiététiques seules. Le but de ce travail était de déterminer la prévalence et les facteurs prédictifs de l’insulinothérapie dans le DG. Méthodes Étude rétrospective incluant 150 femmes enceintes suivies pour DG à l’hôpital du jour de l’Institut de nutrition de Tunis. Résultats Le recours à l’insulinothérapie était nécessaire chez 40 % des gestantes. L’insulinothérapie était instaurée d’emblée chez 42 % des femmes et en deuxième intention chez 58 % des gestantes après échec de mesures diététiques seules. Le délai moyen entre la 1re consultation diabétologique et le recours à l’insuline était de 2,9 semaines en moyenne [ext : 1–12 semaines]. Un schéma basal était instauré chez 29 % des femmes enceintes alors que 22 % n’ont nécessité que les boli d’insuline rapide. Environ la moitié des gestantes (49 %) ont nécessité une association d’insuline NPH et insuline rapide. Une corrélation négative à la limite de la signification statistique (p = 0,05) était observée entre le terme de découverte du DG et la dose d’insuline administrée. Les facteurs prédictifs de l’insulinothérapie étaient : l’antécédent de DG, de macrosomie et le taux d’HbA1c. Nous n’avons pas trouvé de relation statistiquement significative entre le recours à l’insuline et la précocité de la découverte du diabète, l’âge maternel et la glycémie à jeun. Conclusion Dans notre population, contrairement à certaines études, la précocité du diagnostic du DG et la glycémie à jeun n’étaient pas prédictives du recours à l’insuline. Le faible effectif des femmes incluses pourrait expliquer ces différences.

Introduction Le déficit en hormone de croissance (GHD) constitue une étiologie rare du retard statural (RS) dont le pronostic dépend de la précocité de l’instauration de l’hormonothérapie substitutive. L’objectif de notre travail est d’étudier les caractéristiques clinicobiologiques et évolutives du GHD. Matériels et méthodes Nous avons colligé rétrospectivement 16 patients suivis pour un RS secondaire à un GHD. Ce diagnostic a été retenu devant deux tests de stimulation pathologiques (pic de GH < 10 ng/mL). Résultats L’âge chronologique moyen au moment du diagnostic était de 13,02 ± 2,8 ans et le sex-ratio (F/H) était de 0,6. La taille moyenne était de 136,38 ± 12,76 cm ce qui correspondait en déviation standard (DS) à une moyenne de −2,98 ± 0,77. Dix patients (62,5 %) avaient un RS sévère (≤ 3 DS). L’âge osseux moyen était de 9,95 ± 2,8 ans. Le GHD était complet dans 81,2 % et partiel dans 18,8 %. L’hypophysiogramme a révélé une insuffisance corticotrope chez 7 patients, une insuffisance thyréotrope chez 2 patients et une insuffisance gonadotrope dans 2 cas. L’étiologie la plus fréquente était le GHD idiopathique (81,25 %). Les autres étiologies étaient : le craniopharyngiome (n = 2), la selle turcique vide (n = 1). Le GHD était associé à : un rachitisme vitaminorésistant (n = 2), une maladie cœliaque (n = 1), une drépanocytose homozygote (n = 1). Sept patients ont été traités par hormone de croissance (43,8 %) avec un gain statural moyen de 20 ± 11 cm, après une durée moyenne de traitement de 3,14 ans. Discussion Le pronostic statural au cours des GHD dépend essentiellement le l’âge et du stade pubertaire au moment du diagnostic, mais aussi de l’observance au traitement substitutif.

Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Dr I. Sebai ∗ , Dr H. Abdessalem , Dr I. Stambouli , Dr M. Belhaj , Dr A. Ben Brahim , Dr K. Ounaissa , Pr C. Amrouche Service des consultations externes et hôpital de Jour, Institut national de nutrition et technologies alimentaires, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Sebai)

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.550

R. Belaid ∗ , Dr A. Jaidane , Dr S. Mahjoubi , Dr N. Bchir , Dr I. Oueslati , Dr C. Zouaoui , Pr H. Ouertani Service d’endocrinologie-diabétologie, hôpital Militaire de Tunis, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Belaid)

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.551 P280

Innocuité des analogues d’insuline chez la femme enceinte diabétique 夽

Résumés présentés lors du d’endocrinologie Poitiers 2017. 0003-4266/$ — see front matter

34e

Congrès de la Société franc¸aise

Dr H. Sfar a,∗ , Dr O. Berriche b , Dr S. Sellami c , Dr I. Ksira c , Dr M. Jabri b , Dr R. Ben Othman b , Pr H. Jamoussi b , Pr F. Ben Mami c a Service « C », INNT, El-Mourouj, Tunisie