SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 397–433
424 Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.675 P404
Recours à l’insulinothérapie dans le traitement du diabète gestationnel
Dr E. El Feleh ∗ , Dr I. Sebai , Dr H. Mhalla , Dr F. Mahjoub , Dr O. Berriche , Pr H. Jamoussi Service de nutrition A, INN de Tunis, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : elfeleh
[email protected] (E. El Feleh) Introduction Le recours à l’insulinothérapie dans la prise en charge du diabète gestationnel (DG) peut être nécessaire si les objectifs glycémiques ne sont pas atteints sous mesures hygiénodiététiques seules. L’objectif de notre travail était de déterminer les facteurs associés au recours à l’insulinothérapie lors du (DG). Méthodes Il s’agit d’une étude transversale incluant 73 patientes ayant hospitalisées pour DG au service A de l’INNTA. Résultats L’âge moyen des patientes est de 32,4 ± 8,6 ans. Le terme moyen de découverte du diabète gestationnel était de 27,3 ± 4,2 SA. Le recours à l’insulinothérapie était nécessaire chez 13 patientes soit chez 17,8 % d’entre elles. La dose totale moyenne d’insuline nécessaire était de 0,6 UI/kg/j. Un schéma à 3 injections d’insuline rapide a été prescrit chez trois gestantes. Deux patientes ont été mises sous 2 injections de NPH. Chez le reste des patientes, un schéma intensifié à 3 injections d’insuline était nécessaire pour atteindre les objectifs. Le recours à l’insulinothérapie était d’autant plus fréquent que le terme de découverte du DG était précoce ( < 24 SA), (p = 0,02), l’âge supérieur à 35 ans (p = 0,02) et la glycémie à jeun et le taux moyen d’hémoglobine glyquée plus élevés (p = 0,01). Conclusion L’insulinothérapie est souvent nécessaire chez la femme présentant un diabète gestationnel afin d’assurer un contrôle glycémique optimal. Cette conduite thérapeutique, couplée aux RHD vise la réduction des complications métaboliques, obstétricales et néonatales. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.676 P405
La décompensation cétoacidosique : à propos de 107 cas Dr K. Boujtat ∗ , Pr H. Latrech CHU Mohammed VI, Oujda, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : khadija
[email protected] (K. Boujtat)
Objectif La cétoacidose diabétique est une décompensation métabolique sévère du diabète sucré. L’objectif de notre étude est de décrire le profil épidémiologique, clinique, biologique, thérapeutique, évolutif et les causes déclenchantes de la cétoacidose diabétique dans le service d’endocrinologie du CHU Mohammed VI, Oujda. Patients et méthodes Nous présentons les résultats préliminaires d’une étude prospective menée au service d’endocrinologie-diabétologie du CHU Mohammed VI d’Oujda portant sur 107 patients hospitalisés pour décompensation cétoacidosique. Résultats L’âge moyen des patients était de 45 ans (12 ans à 82 ans), avec une nette prédominance féminine dans 60 % des cas. La cétoacidose était inaugurale dans 17 % des cas, elle a compliqué un diabète de type 1 dans 38 %, de type 2 dans 62 % des cas. La symptomatologie clinique a été dominée par un tableau digestif suivi du syndrome polyuropolydipsique dans 25 %. La glycémie moyenne initiale a été de 3,90 g/L. La cause déclenchante essentielle était représentée par l’infection (32 %) suivie par l’erreur diététique et la mauvaise observance thérapeutique. Le traitement était basé sur l’insulinothérapie, la réhydratation et la correction des troubles hydroélectrolytiques. L’évolution était favorable chez tous nos patients.
Discussion L’acidocétose diabétique est une urgence métabolique qui survient beaucoup plus chez le diabétique de type 1 [1]. La recherche du facteur déclenchant est cruciale. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Référence [1] Wang Z, Kihl-Selstam E, Eriksson J. Ketoacidosis occurs in both type 1 and type 2 diabetes. A population based study from northern Sweden. Diabet Med 2008;25:867–70. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.677 P406
Les manifestations cutanéo-muqueuses chez les diabétiques de type 2
Dr S.M. Ould Cheikh Ahmed ∗ , Pr H. Latrech , Dr Y. Lazreg , Dr A. Ezzarrouqi CHU d’Oujda, Oujda, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S.M. Ould Cheikh Ahmed) Le présent travail a pour but d’étudier les caractéristiques des manifestations cutanéo-muqueuses chez des patients diabétiques de type 2 suivies au CHU Med VI Oujda. Suite à une étude descriptive, réalisée dans notre service, intéressant les patients diabétiques de type 2 avec recherche des manifestations cutanéo-muqueuses, les résultats obtenus sont les suivants : notre étude a porté sur 229 patients diabétiques de type 2 avec un sex-ratio est de 0,5. L’âge moyen de nos patients était de 58,23 ± 11,43 ans, la durée moyenne d’ancienneté du diabète était de 98,21 ± 96,57 mois avec une HbA1c en moyenne à 10,69 ± 2,6 %. Les manifestations cutanéo-muqueuses ont été retrouvées chez 68,1 % de nos patients répartis comme suit : un intertrigo interorteil dans 43,6 %, une onychomycose chez 17,9 %, intertrigo-inguinal chez 0,7 % et herpès péribuccal chez 0,7 %. L’association d’onychomycose et d’intertrigo interorteil étaient retrouvée chez 37,1 % de cas. L’atteinte cutanéo-muqueuse au cours du diabète de type 2 est dominée par les infections essentiellement mycosiques, dans notre série comme dans la littérature. Ces lésions peuvent contribuer à une morbidité du diabète sucré, d’où la nécessité de leur recherche pour une meilleure prise en charge. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Pour en savoir plus Boutaleb H, Radi L, Chadi A et al. Les manifestations cutanéo-muqueuses du diabète. Diabetes Metabol 2008;34(3):H92. P. Senet, O. Chosidow. Manifestations cutanéo-muqueuses du diabète. EMC Endocrinologie Nutrition 2010:1-7 [Article 10-366-N-30]. Gupta AK, Konnikov N, MacDonald P et al. Prevalence and epidemiology of toenail onychomycosis in diabetic subjects: a multicenter survey. Br J Dermatol. 1998;139:665–671. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.678 P407
Epilepsie et diabète de type 1 : quel lien ?
Dr N. El Ouarradi ∗ , Pr G. El Mghari , Pr N. El Ansari Service d’endocrinologie diabétologie et maladies métaboliques, CHU Mohamed VI Marrakech, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. El Ouarradi) Introduction L’association diabète de type 1 et épilepsie est connue. Cependant, la physiopathologie de cette association demeure incomprise. L’objectif de cette étude est de décrire l’épilepsie associée au diabète de type 1. Patients et méthodes Nous rapportons le cas de 4 patients diabétiques type 1 épileptiques suivis au service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques et nutrition de Marrakech. Résultats Quatre patients diabétiques de type 1 ont été étudiés. L’âge de nos patients était compris entre 17 et 21 ans. L’âge de découverte du diabète était compris entre 3 ans et 9 ans. La découverte du diabète précédait la survenue des crises convulsives chez 3 patients. Trois patients présentaient une épilepsie