Le rhinosclérome : à propos de 17 cas

Le rhinosclérome : à propos de 17 cas

18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 A149 Méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective descript...

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18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014

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Méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive portant sur l’analyse des dossiers des malades hospitalisés pour pathologie respiratoire infectieuse sur une période de 10 ans. Résultats.— Sur un total de 5572 dossiers retenus sur cette période, la pathologie respiratoire infectieuse représentait 86,24 % des cas (4805 dossiers). La moyenne d’âge était de 38,3 plus ou moins 15,07 avec des extrêmes de 1 et 98 ans. On notait une prédominance masculine avec un sex-ratio de 1,16. La tuberculose était la première étiologie rencontrée (442,8 %), suivie des pneumopathies aiguës (18,1 %). L’évolution annuelle des principales infections respiratoires était globalement stationnaire et celle de la tuberculose était inversement proportionnelle à celle des autres infections respiratoires basses. Parmi les patients testés pour le VIH, la séroprévalence était de 77,97 % et les cas de co-infection infection respiratoire infectieuse/VIH augmentait au fur des années. Les pathologies respiratoires infectieuses sont dominées par la tuberculose, première infection opportuniste au cours de l’infection à VIH.

Patients et méthodes.— Étude rétrospective menée au centre de diagnostic de tuberculose et des maladies respiratoires de Marrakech entre janvier 2005 et novembre 2012. Résultats.— Dix-sept cas ont été colligés. La moyenne d’âge était de 36 ans avec des extrêmes allant de 17 à 61 ans. On note une légère prédominance féminine dans 56 % des cas. Les signes cliniques étaient : la rhinorrhée chronique dans 75 % des cas, l’obstruction nasale chronique dans 69 % des cas et la déformation de la pyramide nasale dans 35 % des cas. La rhinoscopie a objectivé une tumeur bourgeonnante dans 75 % des cas et des lésions croûteuses dans 25 %. Le diagnostic de rhinosclérome a été confirmé par biopsie nasale chez tous les patients. Un traitement à base de streptomycine a été démarré dans tous les cas avec bonne évolution. Conclusion.— Nous rappelons à travers cette étude que le rhinosclérome est une affection bénigne dont le traitement médical précoce améliore le pronostic et évite l’évolution vers des séquelles invalidantes.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.520

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.522

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Kyste hydatique du poumon compliqué : à propos de 38 cas

Kyste hydatique du poumon : à propos de 67 cas

S. Blel , S. Cheikh Mhamed , R. Ben Jazia , N. Skhiri , A. Ben Saad , H. Mribah , H. Mahou , A. Migaou , S. Joobeur , N. Rouetbi , A. El Kamel Service pneumologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie

S. Blel , S. Cheikh Mhamed , A. Migaou , S. Joobeur , H. Mahou , H. Mribah , A. Ben Saad , R. Ben Jazia , N. Skhiri , N. Rouetbi , A. El Kamel Service pneumologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir Tunisie

Introduction.— L’hydatidose pulmonaire compliquée est définie comme étant tout kyste rompu dans les bronches ou dans la cavité pleurale, infecté, et/ou à localisations multiples. Le polymorphisme clinique et radiologique engendre des difficultés diagnostiques et thérapeutiques. Patients et méthode.— Étude rétrospective, concernant 38 patients hospitalisés au service de pneumologie Monastir. Résultats.— Les formes compliquées représentent 56,7 %. Il s’agit de 38 patients, 22 hommes et 16 femmes, l’âge moyen est de 35,6 ans. L’hémoptysie était présente dans 52,6 % des cas et la vomique hydatique dans 26,3 %. La sérologie hydatique était positive dans 81,5 % des cas. La radiographie thoracique a montré une pleurésie dans 5 cas, un aspect en lâcher de ballon dans 3 cas. La localisation hydatique hépatique était dans 8 cas (21 %). Le scanner thoracique a été pratiqué chez 31 patients (81,5 %) permettant de retenir le diagnostic d’une hydatidose compliquée et de rechercher d’autres localisations hydatique : cardiaque (3 cas), hépatique (5 cas), pleurale (1 cas) et diaphragmatique (1 cas). La surinfection était la complication la plus fréquente (63,15 %). La rupture du kyste en intra-bronchique était dans 33,33 % des cas et en intra-pleurale dans 15,78 % des cas. Les formes multiples représentent 26,31 % des cas. Le traitement était chirurgical pour 34 patients (89,47 %). Conclusion.— Les formes compliquées de l’hydatidose pulmonaire sont fréquentes. Un diagnostic précoce est nécessaire, en présence des signes d’orientation anamnestiques, cliniques, biologiques et radiologiques, permettant une prise en charge chirurgicale curative afin d’améliorer le pronostic fonctionnel et vital des patients. La prophylaxie individuelle et collective est essentielle.

Introduction.— L’hydatidose pulmonaire est une affection parasitaire cosmopolite, endémique en Tunisie. La localisation pulmonaire est la 2e par sa fréquence après le siège hépatique. Le traitement chirurgical reste à ce jour le seul efficace. Patients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective, concernant 67 observations de kystes hydatiques pulmonaires colligés au service de pneumologie Monastir entre 1988 et 2013. Résultats.— Il s’agit de 67 patients, 36 hommes et 31 femmes, l’âge moyen est de 36,7 ans. La notion de contage hydatique a été trouvée chez 49 cas (73,1 %). Le tableau clinique est dominé par la toux dans 47 cas (70,14 %), la douleur thoracique dans 35 cas, l’hémoptysie dans 31 cas (46,26 %), et la vomique hydatique dans 13 cas (19,4 %). La radiographie thoracique a mis en évidence une opacité unique homogène arrondie bien limitée dans 35 cas (52,23 %) et un aspect en lâcher du ballon dans 3 cas. La localisation la plus fréquente était le lobe inférieur droit. Le scanner thoracique a été pratiqué dans 53 cas (79,1 %). La bronchoscopie faite chez 32 patients (47,76 %) a montré des membranes hydatiques intra-bronchiques dans 8 cas (11,94 %). La sérologie hydatique était positive dans 53 cas (79,1 %). Les formes compliquées représentent 56,7 % des cas. Le traitement était chirurgical chez 57 patients (85 %). Conclusion.— Le kyste hydatique pulmonaire est une parasitose qui sévit encore à l’état endémique dans notre pays. Le diagnostic repose sur l’anamnèse, la clinique, la biologie et l’imagerie. Le traitement est essentiellement chirurgical. L’éducation sanitaire reste le meilleur traitement préventif de la maladie hydatique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.523

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.521

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Manifestations pulmonaires du déficit immunitaire commun variable

Le rhinosclérome : à propos de 17 cas L. Maliki , L. Amro , H. Sajai , H. Serhane , A. Alaoui Yazidi Service de pneumologie, laboratoire PCIM, UCA, Marrakech, Maroc Introduction.— Le rhinosclérome est une affection granulomateuse chronique et spécifique due au Klebsiella rhinoscleromatis ayant un tropisme pour les voies aériennes supérieures.

I. Touil a , S. Joober a , N. El Fahem a , O. Harzallah b , H. Mribeh a , H. Mahou a , N. Skhiri a , A. Ben Saad a , R. Ben Jazia a , S. Cheikh Mhamed a , N. Rouetbi a , A. El Kamel a a Service de pneumologie, EPS Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie