Le sport m’a tué : évaluation transversale des comportements de photoprotection chez 254 sportifs de haut niveau

Le sport m’a tué : évaluation transversale des comportements de photoprotection chez 254 sportifs de haut niveau

S426 Épidémiologie CO136 Impact de la publication du STROBE (Strengthening the Reporting of Observational Studies in Épidemiology) sur la qualité de...

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S426

Épidémiologie CO136

Impact de la publication du STROBE (Strengthening the Reporting of Observational Studies in Épidemiology) sur la qualité des articles rapportant des études observationnelles en dermatologie S. Bastuji-Garin a,∗ , E. Sbidian b , C. Gaudy c , E. Ferrat a , J.C. Roujeau d , M.A. Richard c , F. Canoui Poitrine a a LIC EA4393, UPEC, Santé publique, URC, AP—HP Mondor, Créteil, France b LIC EA4393, UPEC, dermatologie, AP—HP Mondor, Créteil, France c Dermatologie, AP—HM La Timone, Marseille, France d Dermatologie, AP—HP Mondor, Créteil, France ∗ Auteur correspondant. Mots clés : Études observationnelles ; Séries chronologiques ; STROBE Introduction.— Toute étude doit être présentée de fac ¸on à ce que le lecteur puisse juger de sa qualité et de la transposition de ses résultats dans la pratique. Le STROBE (Strengthening the Reporting of Observational Studies in Epidemiology), publié en 2007, liste 22 items qui devraient figurer dans une publication rapportant une étude observationnelle. Notre objectif était d’évaluer l’impact des recommandations STROBE sur l’évolution de la qualité des publications d’études observationnelles dans les journaux de dermatologie et d’évaluer les facteurs associés à cette qualité. Patients et méthodes.— La proportion d’items du STROBE correctement renseignés (score STROBE) a été calculée pour toutes les études de cohorte, cas-témoins et transversales parues entre 2004 et 2010 dans les 4 journaux de dermatologie ayant le plus haut impact factor (IF). Les articles ont été analysés indépendamment par 2 relecteurs après que les auteurs, affiliations et dates de publication aient été masqués. L’impact du STROBE a été évalué par des analyses de type avant-après et par la recherche d’une rupture de pente en série chronologique. Les facteurs associés à la qualité des articles ont été analysés en régression logistique multivariée. Résultats.— Un total de 456 articles ont été analysés: 41 % études de cohortes, 36 % transversales, et 23 % cas-témoins. Le score STROBE médian était de 57 % (extrêmes, 18—98 %). Il existait une augmentation significative du score entre les périodes avant et après la publication du STROBE (score médian 48 vs 58 %, p < 0,001). Avant la publication du STROBE, le score augmentait significativement de 1,19 % par semestre (IC 95 % 0,26—2,11 %, p = 0,016), mais aucun changement significatif de pente n’était observé après la publication (—0,40 %; IC 95 %, —2,20 à 1,41; p = 0,64). L’année de publication (OR 1,3; IC 95 % 1,2—1,5), l’IF du journal (1,9; 1,2—3,1), un type d’étude correctement annoncé (3,9; 2,3—6,6), l’existence d’un financement (4,9; 2,7—9), et la présence d’un méthodologiste signataire (5,1; 2,9—9,1) étaient indépendamment associés à une meilleure qualité du score, alors que le caractère rétrospectif de l’étude était associé à une moindre qualité (0,5; 0,2—0,9). Discussion.— Une forte proportion d’études observationnelles ne sont pas correctement rapportées dans les meilleurs journaux de dermatologie. La qualité des articles augmente au cours du temps mais sans lien avec la publication des recommandations STROBE. L’IF du journal, le type d’étude, le financement, et la participation d’un méthodologiste étaient associés à une meilleure qualité d’article. Déclaration d’intérêt.— Aucun. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.138

JDP 2013 CO137

Déterminants du taux de vitamine D plasmatique : données épidémiologiques et enjeux en 2013 en France M. Touvier a , M. Deschasaux a , M. Montourcy a , A. Sutton a , N. Charnaux a , E. Kesse-Guyot a , L. Fezeu a , P. Latino-Martel a , N. Druesne-Pecollo a , C. Guinot a , D. Malvy a , J. Latreille b , P. Galan a , S. Hercberg a , J. Souberbielle c , K. Ezzedine d,∗ a U557, université Paris-13, Bobigny, France b Dermatologie, université Paris-13, Bobigny, France c Service de physiologie et d’explorations fonctionnelles rénales, hôpital Necker—Enfants-Malades, Paris, France d Dermatologie, hopital Saint-André, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant. Mots clés : Déterminants ; Statut ; SUVIMAX ; Vitamine D Introduction.— Le statut plasmatique en 25 hydroxivitamine D (25OHD) est associé à la densité minérale osseuse et de plus en plus d’études suggèrent une implication dans de nombreuses maladies, cancers notamment. À ce jour, les déterminants de ce statut restent encore partiellement étudiés en population générale. Patients et méthodes.— Cette recherche est basée sur la cohorte franc ¸aise SU.VI.MAX. Un total de 1816 adultes caucasiens de la population générale vivants en France métropolitaine (980F/836H, âge moyen = 51 ans) ont bénéficié d’un dosage de la 25OHD plasmatique. Les caractéristiques cliniques et sociodémographiques et les données d’exposition solaire, de phototype et d’activité physique ont également été recueillies. Des régressions logistiques polytomiques multivariées ont été utilisées afin d’identifier les facteurs associés au statut en 25OHD (≤10 ng/mL = carence/10—20 ng/mL = insuffisance/> 20 ng/mL = « normal »). Résultats.— Le sexe féminin, le surpoids, et le phototype I, étaient des facteurs de risque indépendants associés à l’insuffisance et à la carence en vitamine D. A l’inverse, l’exposition solaire, les prélèvements réalisés à la fin de l’été, le fait d’habiter dans les régions du sud, l’activité physique, et la consommation modérée d’alcool étaient des facteurs de protection vis-à-vis du déficit en vitamine D. Un constat important : l’apport alimentaire (faible en France) n’était pas associé au statut en 25OHD. Discussion.— Cette étude, conduite sur un large échantillon, est la première en France en population générale visant à identifier les déterminants du déficit en vitamine D pour laquelle un grand nombre de facteur sont mesurés sur les mêmes individus, incluant une évaluation détaillée de l’exposition personnelle aux UV, des apports alimentaires et du niveau individuel d’activité physique. Des données génétiques sur ces mêmes individus ont été collectées et sont en cours d’analyse. Conclusion.— Cette étude devrait permettre d’améliorer la pratique clinique en identifiant mieux les situations à risque de déficit en vitamine D. Déclaration d’intérêt.— Aucun. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.139 CO138

Le sport m’a tué : évaluation transversale des comportements de photoprotection chez 254 sportifs de haut niveau C. Conort a,∗ , O. Galera a , D. Gangloff b , N. Bouscaren c , N. Meyer d a EFR et médecine sportive, université Toulouse III, CHU de Toulouse, Toulouse, France b Chirurgie plastique, université Toulouse III, CHU de Toulouse, Toulouse, France

Communications orales c Épidémiologie, université Toulouse III, CHU de Toulouse, Toulouse, France d Dermatologie, université Toulouse III, CHU de Toulouse, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Photoprotection ; Sport ; UV Introduction.— Le rayonnement UV est le principal facteur de risque exogène de cancer cutané accessible à la prévention. La pratique sportive de plein air expose aux rayonnements UV. Il a été montré que le risque de survenue de cancer cutané était majoré dans la population des sportifs de plein air. La photoprotection en situation de pratique sportive semble insuffisante. Nous avons cherché à identifier les obstacles limitant la mise en œuvre de mesures de photoprotection dans une population de sportifs de haut niveau. Patients et méthodes.— Un total de 456 sportifs de haut niveau (groupe élite des olympiades 2009—2013, sports dont les compétitions se pratiquent en plein-air) ont fait l’objet d’une enquête descriptive transversale. Les sportifs recevaient un questionnaire anonyme auto-déclaratif lors des regroupements d’équipe. Ce questionnaire évaluait la connaissance et la mise en œuvre des mesures de photoprotection, ainsi que les obstacles à la mise en œuvre de celles-ci dans la pratique du sport de haut niveau. Résultats.— Un total de 267 réponses (hommes 57 %, age moyen : 26 + 6 ans) ont été analysées (65 %). Les répondeurs étaient principalement étudiants (39 %) et sportifs professionnels (26 %). Les 3 principales disciplines évaluées étaient le canoë-kayak, la natation et le football avec une pratique de 18 + - 8 heures par semaine dont 15 ± 8 heures en plein air. Environ 70 % des répondeurs étaient de carnation claire ou très claire, 43 % déclaraient prendre facilement des coups de soleil et 61 % déclaraient plus de 10 nævus sur le revêtement cutané. La connaissance du risque et des mesures de photoprotection était marquée par des imprécisions (soleil bon pour la peau : 36 % ; l’utilisation des écrans solaires permet de rester plus longtemps au soleil sans risque de cancer de la peau : 55 % ; les compléments alimentaires protègent du risque de cancer cutané : 20 %). Les principaux obstacles à la mise en œuvre des mesures de photoprotection en situation de pratique sportive étaient l’oubli (39 %), l’effet calorigène des vêtements (36 %), l’horaire des entrainements imposé aux heures chaudes de la journée (31 %) et un sentiment de contrainte lié aux mesures (25 %). Discussion.— Notre étude met en évidence à la fois un déficit qualitatif de connaissance et un déficit quantitatif d’application des mesures de photoprotection en rapport avec une pratique perc ¸ue comme une contrainte physique (effet calorigène), externe (horaires imposés) et comportementale (oubli). Conclusion.— Ces résultats, bien que soumis à un biais lié au caractère déclaratif sont une piste utile à l’adaptation des mesures de photoprotection à la pratique sportive. Déclaration d’intérêt.— C. Conort : Aucun, O. Galera : Aucun, D. Gangloff : Aucun, N. Bouscaren : Aucun, N. Meyer Subvention de : Laboratoires Avene. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.140 CO139

Les patients franc ¸ais souffrant de psoriasis sont-ils satisfaits de leur dermatologue ?夽 B. Halioua a,∗ , M. Lahfa b , A. Motrunich c , A. Maury Le Breton d , A. De Fontaubert d , F. Maunoury c , H. Bachelez e , C. Paul f a Dermatologie, Institut Alfred-Fournier, Paris, France b Dermatologie, hôpital Larrey, Toulouse, France c Statesia, Le Mans, France d Leo Pharma France, Voisins-Le-Bretonneux, France e Dermatologie, hôpital Saint-Louis, AP—HP, Université Paris-Diderot, Paris, France

S427 f

Dermatologie, CHU de Toulouse, Université Paul-Sabatier, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Mots clés : Communication ; Psoriasis ; Satisfaction Introduction.— L’évaluation de la satisfaction des patients s’inscrit dans une démarche continue d’évaluation de la qualité des services offerts aux patients. L’objectif de notre étude était d’évaluer le niveau de satisfaction des patients psoriasiques en France en comparaison avec celles d’autres pays occidentaux. Patients et méthodes.— Enquête réalisé auprès de 2920 patients souffrant de psoriasis vivant en Europe (France, Italie, Espagne, Allemagne, Grande Bretagne) et en Amérique du Nord (Canada, Etats Unis). Ils étaient sollicités par internet pour répondre à un questionnaire de satisfaction qui était complété par des renseignements sociodémographiques, cliniques et thérapeutiques. Observations.— L’analyse des réponses mettait en évidence un niveau de satisfaction plus important chez les Franc ¸ais que chez les Britanniques, les Italiens et les Allemands. Il n’était pas différent de celui exprimé par les Espagnols, les Américains et les Canadiens. La prévalence des patients franc ¸ais (84,1 %) qui déclaraient toujours suivre les recommandations de leur médecin n’était pas différente de celle qui était rapportée par les patients des autres pays. Les patients franc ¸ais se plaignaient plus fréquemment de ne pas être mis au courant des toutes dernières options thérapeutiques (48,7 %) que les Espagnols (38,3 %, p : 0,001785) et les Américains (41,1 % p : 0, 022515). Ils se sentaient moins à l’aise pour poser des questions au sujet des nouvelles options thérapeutiques que les Américains (80,3 % versus 87,4 % p : 0,004165). Les patients franc ¸ais étaient moins fréquemment enclins à exprimer ouvertement leur désaccord (64,2 %) que les Américains (84,1 % p : 1,24), les Allemands (77,9 % p : 3,27), les Espagnols (75,9 % p : 0,000132) et les Anglais (72,9 % p : 0,004941). Discussion.— Le niveau de satisfaction déclaré des patients franc ¸ais est important dans les différentes dimensions qui ont été explorées. Cela pourrait s’expliquer par la singularité de la relation médecin patient en France et par l’accès facile au dermatologue en France. Il convient de tenir compte du manque d’information sur les nouvelles options thérapeutiques dont se plaignent les patients franc ¸ais. Il faut aussi réfléchir à la mise en place d’instruments pour améliorer la communication avec les patients pour répondre au mieux à leurs attentes en particulier en matière de traitement. Conclusion.— Le niveau de satisfaction des patients franc ¸ais est important. Cette étude doit être complétée afin de mieux comprendre les relations entre la satisfaction, l’inertie thérapeutique et l’observance du traitement. Déclaration d’intérêt.— Aucun. 夽

Iconographie disponible sur CD et Internet.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.141 CO140

Importance des idées fausses, des préjugés négatifs et des comportements discriminatoires à l’égard des patients souffrant de psoriasis en France夽 B. Halioua a,∗ , A. Motrunich b , D. Sid Mohand c , A. De Fontaubert d , A. Maury Le Breton d , F. Dogniaux e a Dermatologie, Institut Alfred-Fournier, Paris, France b Statesia, Le Mans, France c APLCP, Paris, France d Leo Pharma France, Voisins-Le-Bretonneux, France e Leo Pharma France, Voisins-Les-Bretonneux, France ∗ Auteur correspondant.