Communications
LE SYNDROME DE FLOATING-HARBOR : PR&ENTATION DUNE NOUVELLE OBSERVATION ET REVUE DE LA LITTCRATURE V.Cormier-Daire, R.Brauner, P.Edery, SLyonnet, AMunnich. Departement de Gengtique et Service d’Endocrinologie pbdiatrique Hdpital Necker-Enfants Malades, 149 rue de S&es, 75743 Paris Cedex 15 DBcrit pour la premlBre fois en 1973, le syndrome de FloatingHarbor associe un retard statural prenatal et postnatal s&&e (- 4 & - 6 DS), une dysmomhie faciale et un retard de langage. Nous rapportons I’dbserv&ion d’un jeune garpon de 12 &IS consultant pour une oetite taille & - 6 DS et or&entant une dysmorphie faciale .caract&i&e par une iacine du nez saillante, un nez bulbeux, un philtrum efface et court, des l&es fines et une bouche large. Un retard de lanqaqe saris retard des acquisitions est- Bgalement not& -Le bilan endocrinien est normal. il existe un retard de I’Boe osseux. Devant cette association le diagnostic de syidrome de Floating-Harbor est potl~+. Ce syndrome est rare et probablement m8connu. Seize observations ant BtB iapportees dans la litt&ature et d’autres signes mineurs ont BtB dbcrits (cou court, hirsutisme. clinodactvlie. hvserlaxith. hyperpigmehtation. maladie coeliaque). Un pat&t auraii ben@fici@ d’un traitement par hormone de croissance. Enfin, I’observation d’une transmission m&e-fille sugg&e un mode d’h6rddit8 autosomique dominant.
affichkes
Les mosaiques germinales chromosomiques existent-&as -ix&C Taine L, We” 2” Y-n*d+v I I mmmha n amnun m Centre de dlagnostlc pren, atal et Se~ce de GBnetlque MBdoale, Pellegrm 33076 Bordeaux -,
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CHU
Le mOSalclsme germlnal est actuellement blen document& dans quelques maladles genlques de transmwslon autosomlque domlnante (achondroplasle, ost&g~n&e lmpatilte ) ou II& 6 I’X (dystmphie musculalre de Duchenne, hemophllle ) Ce m&=anlsme apparait t&s excaptIonnel pour les aberrations chromosomlques aver trols cas publl& a ce jour Nous rapportons un cas de r&zdlve de marqueur chromosomloue ldentlfie en diaanostlc pr&&?l iDPN). Lors de la premiere gro&sse un DPN al&te r&se pour‘age’maternel sur vlllosit& chorlales La formule chromosomlque etaIt 47,xX,+ mar, ce qui a et& confirm6 sur amniwytes. Le caryotype des deux parents sur lymphocytes Btalt normal Un DPN sur une 9rossesse ult&!eure a permls de retrower la meme anomalle Ce chromosome marqueut est de petlte taille et a Bte ldentlfie par techmque de cytog&netlque moleculalre (FISH) dans les deux c-as comme d’onglne centrom&rlque 14.22 Les deux DPN ont about! d une interruptlon medIcale de grossesse avec examen foeto-pathologlque normal Dlff&entes hypotheses peuvent Btre wan&es pour expllquer me fausse patemIte, une r6cidw forlulte, un mosalc~sme somatlque parental (&rycvpe des parents sur fibroblastes non real&), ou une mosalque germmale chromosomlque parentale. Cette dernlere hy@h&e nous semble la @us probable
cene recurrence
c&e obsewatw soul&e deux problOmes d’une part celui du conwl g&n&lque devant la d&ouverte d’un marqueur chromosomique lxs d’un DPN et d’autre parl la potentlaMe d’un mosalclsme germinal chromosomique A notre‘conna&ance I’hypoth&x d’un mo&clsme germmal a 6te Bvoqu&e dans un cas de translccatlon 21qZlq et dans deux cas de del&ons mterstiiielles (16q et 6~). Notre observation soul&e la posslbillte de ce mecanisme pour un chromosome marqueur Cette &entualrtb dolt actuellement etre prose en compte dans le cadre du con&l gdnetlque
TRISOMIE 16 PLACENTAIRE ET HETERODISOMIE 16 MATERNELLE: UN CAS DE RCIU MAJEUR D’EVOLUTION POST NATALE FAVORABLE. BSandler’, L.Taine * ,C.Goizet2, Wen Z$, C 6illeaudt, Schinzel A3, R.Saura2 V.Scmice N&Y Natal, CHU Enfants-Pellegrin, 33076 Bwdeaux 2/ laborafofm de Gh#qu8 CHU Petegin, 33076 Bordeaux. W lnsfifui de GBndfique MBdicak, Zikkh. Primigsste de 36 ans adressbe a 20,5 SA pour risque s&Que matemel @ HCG BlevBe: risque de l/6 de @somoe 21). Ls car otype par plscentocantEe.s dome une lcmule: 47,XY,+16, fonu L non com%mbe par PsmnlocentEss, 46xY. Naissanm & 33 SA par c&adenne pour RCIU avec swffrance f&ale. Le nouveau-+, ds sexe maSculin p&se 970 ca olype r6&6 sur lymp % ocytes est &,,XY, et apr e culture est 47 XY +16. Le suivi pedlabique est connu jusqu’8 l$&W~, d$ve, neu!‘c-moteur et &two-pond&al sent en biologle rwlEwlslre par micmsatellii rdsk4s cur b lqulde amnic#qw et 18s ptil&vemene sanguins parenmux r&&a la r&ewe dune het&cd&omis matemsfls du chmmcama t 6 chez fostus, diinosttc connu aprbs la naissance de I’enfant. Le L ote porteur duns @ZQ& 16 a evolue vers une “normaliaation e&yoke. avec la psrte au hasard du chromosome 16 Uorigins matem& secondairemenf B une mals@r@ation en premi&e divsion m&io@@.m rnatemelle. Les cons6quences de !a prbsenca ds dew chmmagames de !a m&m mine parent& sent variables en fonctfon de !a paire chromosom iq.m wnsid4r4e. en mlsUon am fempreinte g6nomique. Des effels possible5 ds cette emfx-einte 9&om tie ont Bt6 sugg&& dans la dlsomie uniparenfale matemelle. Le RC7 U obeeti peui r@ondre B fro!! hypolhbses: soit Me w~ndelrs A la tlaoms 16 locali& iu placenta, soit a fheterodiimie 16 f&ale, soit a l’aswciation des dew m&anismes. L’absence de dysmotphie, la pr&ence d’un developpement psyc?o-
Fauf-il faire cette rechwche lors de taux de B HCG s&que anoimalemenf WevB? Quel cor!seil genbtique dormer lot’s d’un diagnostic pr4natal dh&&cdiscmie 16 matemelle?
DELETION 16~13.3: PORTEURS
SUBMICROSCOPIQUE DU CHFkOhlOSOME ETUDE D’UNE SERfE DE PATIENTS FRANCAIS W SYNDROME DE RUBISTEIN-TAYBI
L. Tslns (l), C. Oolzat (I), 20. Wen (l), F. Pstrij (21, M. Breuning (2), R. Saws (l), B. Arvslfsr (I), D. Lscomk (1) 1) Departement de GenCQue Mddicale et Laboratolre de Genetioue CHU Pellegrin - BORDEAUX FRANCE 2) D&artement de Gdnetique Humame - LEIDEN PAYS-BAS
Le syndrome de Rubmsteln-Tayb (SRT) est une entde bien definie caract&isee par un retard mental et de croissance, de gros peaces et ottells et d’une dvsmorphle faciale tvviaue Le lows SRT a ite a&g6 au chmm&ome 16~13.3 et dss d&&low submwoscopques de cette r6glon (cosmlde RTI, D16S237) ant &tB mlialement @entii&s chez 25 % das patients SRT Le &ne CREB bindino omtein fCBP). coaotiateur transcridicfmel eat II-&S dans le ccsm;& RTl ‘et d& mutations du CgP ont &tB ikletiki&s r&cemment chew des patients SRT non d&t& Nws aw+x 6tudid 32 patients franwis awe un dlagnosbc clinique de SRT port& par 2 g&-&iciens cliniciens sp&ialis& en dysmwphologie Che.? ces 32 patients RTS, 3 sent porteurs de la microd#tion RTI (freqwnce 9,5 %) II n’a pas et6 ms en &&en-, climqwment, de dlff&ence entrs les pabents porteurs et ceux non porteurs de la d6lQion RTl Mioro&phalie et angulation des pouces et orietls sent retrouv+es chew 2 des 3 patients porteurs de la deletion La sonde RTI apparaft donc utile pour une confirmahon diagnostlque mais de moindre Intt)r& cOrnme wtil de depistage. Des etudes ant&ewes rappntent uns hequence de la d#&on RTl chez les patients SRT de 4 56 (l/25) au &on. de 12,5 96 (2/16) au Royaum&Unl et de 11 % (7/64)&x &ts-Unls Les don&es cumul&s. lncluanf la s&k? hollandaise et notre sene, donnent une frequence moyenne de la mtcrod&tion 16~13.3 de 11,6 % (191161) Cette frequence d’environ 10 % apparalt pluE juste que celle de 25 % ptialablement rapport& Dans r&e &rie. les mvestlgations mol6culaires du gene CBP sent en cows afln de clarifier I’&tologle g&&lque du SRT