revue neurologique 171s (2015) a216–a217
recours a` l’EEG standard, l’EEG prolonge´, vide´oEEG et sous privation de sommeil, l’EEG ambulatoire, seront appre´cie´s sur la base des recommandations publie´es. De´claration d’inte´reˆts L’auteur n’a pas transmis de de´claration de conflits d’inte´reˆts.
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syndromes e´pileptiques de l’enfant, mais aussi a` des situations d’urgence comme l’anoxie ne´onatale. Informations comple´mentaires Au nom du groupe des recommandations coordonne´ par N. Obadia et P. Sauleau. De´claration d’inte´reˆts Les auteurs n’ont pas transmis de de´claration de conflits d’inte´reˆts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2015.01.490 http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2015.01.492 CO-079
L’EEG dans l’exploration des troubles de la conscience et de la vigilance William Szurhaj CHRU de Lille, Service de neurophysiologie clinique, rue E´mile-Laine, 59037 Lille, France Adresse e-mail :
[email protected] Loin de perdre son inte´reˆt, l’EEG voit meˆme ses indications croıˆtre, notamment chez les patients pre´sentant des troubles de la conscience et de la vigilance. De nombreuses e´tudes montrent son importance, parfois meˆme de son monitorage, chez les patients en service de re´animation. Restant un examen facile d’utilisation, comportant tre`s peu de contre-indications, l’EEG peut eˆtre effectue´ au lit du patient et permet d’appre´cier l’e´tat fonctionnel ce´re´bral, notamment dans les comas post-anoxiques, d’orienter les diagnostics d’ence´phalopathies et d’ence´phalites, de rechercher des crises e´pileptiques, voire des e´tats de mal. . . La Socie´te´ de neurophysiologie clinique de langue franc¸aise a re´cemment publie´ ses recommandations de pratique de l’EEG. Nous reviendrons sur celles-ci dans cette situation particulie`re. De´claration d’inte´reˆts L’auteur n’a pas transmis de de´claration de conflits d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2015.01.491 CO-080
L’EEG chez l’enfant Sylvie Nguyen The Tich 1*, Anna Kaminska 2, Anne Montavon 4, Marie Dominique Lamblin 3 1 CHU d’Angers, Neurologie Pe´diatrique, 4, rue Larrey, 49000 Angers, France 2 Hoˆpital Necker, 75015 Paris, France 3 CHRU de Lille, 59000 Lille, France 4 HFME, 69000 Lyon, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Nguyen The Tich) Du fait de l’aˆge des patients et de pathologies spe´cifiquement pe´diatriques, la pratique de l’EEG chez l’enfant, bien que re´pondant aux meˆme principes que chez l’adulte, requiert des compe´tences spe´cifiques pour l’enregistrement comme pour l’analyse des trace´s. Les adaptations techniques portent sur le nombre d’e´lectrodes qui doit parfois eˆtre diminue´, les conditions d’enregistrement lie´es a` des indications spe´cifiques en re´animation et en ne´onatalogie, la ne´cessite´ d’obtenir du sommeil chez le jeune enfant, la gestion des parents. . . L’interpre´tation doit prendre en compte une variabilite´ physiologique plus importante que chez l’adulte avec une e´volution rapide de l’activite´ EEG en fonction de l’aˆge, y compris des aspects tre`s spe´cifiques chez le nouveau-ne´. Les indications sont assez superposables a` celles rencontre´es chez l’adulte mais une connaissance des formes pe´diatriques est ne´cessaire. Cela s’applique a` l’e´pilepsie avec les nombreux
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Te´le´-EEG : bien plus qu’un simple enjeu technologique Paul Sauleau 1*, Nathalie Kubis 2 Universite´ de Rennes, CHU de Rennes, Unite´ des Explorations Fonctionnelles Neurologiques, rue Henri-Le-Guilloux, 35033 Rennes, France 2 Hoˆpital Lariboisie`re, Service de Physiologie Clinique, 75475 Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (P. Sauleau) 1
Les e´lectroence´phalogrammes (EEG) ont connu une e´volution notable ces dernie`res anne´es, ces examens e´tant davantage re´alise´s en milieu hospitalier, probablement du fait de leur faible re´mune´ration vis-a`-vis de leur dure´e de re´alisation. Par ailleurs, le nombre de me´decins capables de les interpre´ter reste faible relativement a` la demande d’examens. L’acce`s a` ces examens est ainsi fortement lie´ a` la localisation ge´ographique des patients. Une solution permettant de compenser la difficulte´ d’acce`s a` ces examens consiste a` utiliser les outils de te´le´me´decine, les EEG e´tant en effet te´le´transmissibles et interpre´tables a` distance. Depuis plusieurs anne´es, se sont ainsi de´veloppe´s divers moyens de transmission des EEG, de manie`re plus ou moins rationnelle et cordonne´e. Certains centres hospitaliers ont re´ussi a` cre´er de ve´ritables re´seaux de te´le´transmission des EEG mais le de´veloppement de ces re´seaux se heurte a` diverses difficulte´s administratives et financie`res. L’acte de te´le´-EEG est un acte me´dical a` part entie`re qui re´pond aux meˆme exigences de qualite´ qu’un examen interpre´te´ localement, tant sur les indications, la formulation de la demande me´dicale que sur l’interpre´tation me´dicale fournie. Il est soumis aux meˆme obligations de moyens et de qualite´. Il doit s’inscrire dans une organisation me´dicale (« re´seau me´dico-technique ») et suivre toutes les re`gles et les recommandations de bonnes pratiques. Cette organisation doit faire l’objet d’un mode`le e´conomique associant couverture des frais de re´alisation de l’enregistrement, du fonctionnement du re´seau de te´le´transmission et la re´mune´ration du me´decin neurophysiologiste interpre´tant l’enregistrement. La mise en œuvre de cette organisation doit faire l’objet d’une convention entre toutes les parties concerne´es : me´decins, directions des e´tablissements de sante´, prestataires de te´le´transmission. Cette convention a pour objet de fixer les re`gles de fonctionnement, de financement et de formation continue des partenaires. Le dispositif de te´le´transmission des EEG doit respecter les re`gles de se´curite´ et de confidentialite´, la trac¸abilite´ et l’archivage des demandes et des comptesrendus. Informations comple´mentaires Cet expose´ est inspire´ des recommandations franc¸aises sur l’EEG (SNCLF et LFCE). De´claration d’inte´reˆts Les auteurs n’ont pas transmis de de´claration de conflits d’inte´reˆts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2015.01.493