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Co~fiit d’int&Zt
leurs inter&s elles ne fix&M
ux kats-Unis comme en Europe, I’existence de conflits d’interet et leur gestion est, tant dans le domaine des etudes cliniques que dans celui de la recherche biomeditale, une grande preoccupation pour /es responsables politiques au risque de debaucher sur une veritable mchasse aux sorcieres* si on ne parvenait pas a une reglementation precise fixant ce que doit etre en la mat&e la regle du jeu.
A
Deux enqudtes americaines, risque de I’existence
portant I’une sur ce
de ces con flits d’interet
Quatie dkntre
p&s *
ces informatians
so&@ m
les universitaires
de faire le point sur la oti, comme
<
_
des r&;rrftafe; d
En ce qui concerne L #~~~~,~ reglementation
chez nous, les chases ne sont pas simples.
fed&&
Chacun d’entre nous est amene, avant d’accep-
organismes organismes
ter une charge ou une mission que lui confie un
tous les conffits
d+
,,,
La polemique sur le sujet des risques pour la Sante des telephones portables fait rage au Royaume-Uni. Elle est beaucoup plus discrete dans notre pays qui, apres I’ltalie, s’est pris de passion pour cet outil exceptionnel de communication.
de rechsnxha,o@,, de fina~~~~~~:
sur
la nature des liens qu’il pourrait avoir avec une personne
morale ou physique
ficier de decisions amen6 a participer.
auxquelles
qui pourrait bendil pourrait dtre
Le risque n’est pas mince
de se retrouver a posteriori
dans une situation
delicate et imprevisible. C’est ainsi qu’aux Stats-Unis
la gestion des
conflits d’interet est dans ses modalites
(08fO7lOO) 97-102
sent detenir Gle: des pastes decision& peut profiter
Lancet 356
et h*ls l&+.&t
dan 1s une seole ,,A,. ,*,^
sont
d’ctat, d se poser des questions
les complications thrombo-emboliques et hemorragiques.
nique B laquelle
publiees par The New England Journal of
organisme
particulier une evaluation de cette strategie de suivi therapeutique sur
sant m&me fes n@emw8&! Les auteurs de cetde &r~
leui 3 yeu. x esse
et permettent
que d’autres etudes plus importantes sont necessaires dont en
sance de corn&& oU~ire$ ,, : D’autres alla&t beauoolrp &k~
dans celui de la recherche biomedicale,
situation actuelle aux .&ats-Unis
$)
elles #em
dans le domaine des etudes cliniques, l’autre
Medicine
question, dont en particulier des troubles de la vision. Ils estiment
finan@*
on t rtipondu
A f’enqu&e.
constituent pourtent grit6 de la recherche que les standards
extre-
mement variable dune faculte de medecine
a
la necessite
we
Deux articles de la revue The Lancet abordent ce sujet, I’un d’un
CM, M
point de vue plus physique, I’autre
k&r&@
d’un point de vue epidemiologique.
aWe&
de mainter&?
niveau le plus elev&.
une autre. Si toutes les dix facultes ayant parti-
Ces deux articles sont comment&
‘,) : )~I1.,’ ‘; i * II’,
au debut du numero de cette revue par l? Dendy. Ce dernier, avec un humour tres u british *, stigmatise
cipe a cette etude ont demand6 aux universi-
l’eternelle question du risque, fondement du principe de precaution,
taires de reveler aux autorites administratives
devenu sacro-saint, qui aujourd’hui regle nos vies. Ce risque, s’il peut btre chiffre, n’est jamais nul, et il a
gulometer, qui permet de mesurer
Au tours de la deuxieme phase,
le taux de prothrombine
I’etude a porte sur 50 patients formes a I’auto-surveillance de leur
pour contrepoids
avec des resultats exprimes en
traitement qui, sur deux periodes
INR
bandelettes
de 3 mois, a ete alternativement et
ou du service en cause. Dans le premier article, l’auteur rap-
.& b.es traitements anticoagulants par voie orale ont aujourd’hui fait leurs preuves dans un certain nombre de situations cliniques et ces traitements sont dans certains cas poursuivis pendant des mois et parfois pour toute la vie du patient. C’est la raison pour laquelle plusieurs auteurs font la promotion de I’auto-surveillance du temps de Quick qui serait du plus grand inter& chez ces patients dont la situation est comparable a celle du diab&e. Plusieurs etudes ont montre que cette auto-surveillance etait possible et qu’elle etait meme meilleure que la surveillance par un medecin generaliste.
Coagucheck TP teststrips. Cette etude neerlandaise a ete effectuee
de facon aleatoire control6 soit par eux-memes, soit par un centre spe-
pelle I’utilisation que fait le telephone mobile de micro-ondes sur
en deux phases et vise a montrer qu’une auto-surveillance conduite
cialise. II n’a pas ete observe de difference significative entre les deux
une bande de frequence de 900 ou 1 800 Mhz avec une puissance
par le patient avec ce dispositif est
strategies de suivi du traitement et
de 2 a 8 watts et les risques que
superieure specialise.
les resultats etaient plutot favorables a I’auto-surveillance puisque
peuvent presenter ces micro-ondes dont les effets sont thermiques ou
la proportion de patients dont I’INR est reste dans la zone thera-
non thermiques. Les telephones portables sont en conformite avec
Le temps de Quick en auto-test..
dune .
a partir
goutte de sang capillaire et utilise des
a celle d’un
centre
La premiere phase de l’etude, qui concernait 15 patients soumis a un traitement anticoagulant
par voie
peutique
etait
plus
la perception
par le public de Tint&et du produit
importante
les regles de securite etablies en
Cauto-controle
ce qui concerne les premieres. Les
orale pour une periode de plus de
dans ce groupe.
6 mois, avait pour but de comparer les resultats obtenus par les
etait par ailleurs plebiscite par les patients de cette etude.
effets non thermiques, qui pourraient dtre lies au fait qu’ils utilisent
patients dune part et le laboratoire
Selon les auteurs de cette etude, les resultats observes ont confirme
des
d’un centre specialise d’autre part. Cette etude a montre qu’il existait
qu’il etait possible pour les patients
pouvant interferer avec I’activite electrique de certaines cellules,
une bonne correlation entre les resultats avec une variation entre
soumis a des traitements anticoagulants au long tours de prendre
non reglementes.
The Lancet publie dans son edition
les deux mesures avec un &art
seul en charge le suivi de ce trai-
aux effets thermiques qui sont dus
du 6 juillet 2000 une etude com-
moyen de I’ordre de 12,3 %. Cette premiere phase a confirme
tement. Ils reconnaissent toutefois une relative selection de leurs
a une absorption d’energie, les effets non thermiques pourraient
selon les auteurs de I’etude la faisabilite et la securite du systeme.
patients et certaines limites dans
resulter d’une similitude oscillatoire. Ces effets ont pu etre demontres
parative de faisabilite d’un dispositif medical
distribue
par
Roche
Diagnostics, le Coagucheck coa14
I’utilisation du dispositif medical en
Revue
Franp~se
ondes
electro-magnetiques
sont plus theoriques et de ce fait
des Laboratoires,
Contrairement
janvier
2001,
N” 329
e .
chez I’animal. Le risque pour la sant6 reste B.dbmontrer. Seules des Etudes BpidBmiolo-
onf permis de reveiiler ce vieux probkme
ms les pays oZI/‘incidence de la tuber-
et coirteuses pourront nous rassurer ou confirmer les inqui&udes
c&se eat f&b/e, on sait que de nombeaux caa &u/tent cf’une r&activation
actuelles. En ce qui concerne le
et, d titre de conkYes positifs, les tissus pulmo-
attendre 40 ans comme pour le tabac. Cauteur fixe 1’8ch6ance & 2004.. Cettains risques sont tou-
,&& da h piise en charge de cet intius par le syst&w immunftarre, seukmetzt 10 % des sujets i&c&& &nt une tubercu/ose maladie.
culose ont Btk examin&.
&I a& twi&& que le sy&t&me immunitaire r&at pwcapabk, dans tous #es cas, d’ktiminer
losis a &5 recherchb par PCR in situ et PCR
k&es &n&w
et ne sont plus
b&h& e&se
iuberouleux et que certains t#ugieni
We&on
risques d’accident automobile qui
latam
dans Ias tissus du sdet
reste habituellement
toute la tie dun#t
ne sont pas dus aux micro-ondes mais B une utilisation abusive du
inapparente
mais peut auasi se r&activer et
pmvoq@er la maiadie. $?n p&n&
portable.
que kw macrophages du granulome
tuberwkux
S’appuyant sur I’exemple du gaz largement utilis.6 par la population
&&wit
le refuge de ces bacilles
qhscenfa, mais A& bacilles acido-ah&o-r&ishr%s que I’on paut observer dans certains granu-
en d6pit de son risque explosif, le
*es
commentaire de ces articles insiste sur la nbcessit6 pour les cher-
n’ontjamais
demi-&We, ha&es
cheurs qui s’int6ressent aux risques pour la Sante des tMphones por-
pu &re cukivik. Depuis un
le probhme
de la locakation
des
laients reste posk En 1927, Opie et
de M. tubercu-
apr& extraction de I’ADN. Tous
positifs selon /es cas. La PCR in situ confirmke par la PCR conventionnelle
Btait positive pour
5113 (38,5 00) des sujets Bthiopiens et 1O/34 (29,4 %) des sujets mexicains. Le.9 cellules infectees n’ktaient pas seulement des macrophages mais aussi des celluies fonctionnellement
non phagocytaires
lutes endoth&iales, pneumocytes.
comme des cel-
des fibroblastes ou des
Cefte &de
confirme done,
comme le pensaient en 1927 Opie et Aronson, que /es bacilles tuberculeux ne sont pas exclusidans les granulomes tubercu-
des tissus pulmonaires apparemment sains, ce qui a d’importantes
implications pour le traite-
ment des infections tuberculeuses latentes.
si elle souhaite cekriaire de ces bacilles n%rvaii pu he identif%e. Les.progr&s r¢s de la biologic mokulaire
connaitre ces risques, est en mesure de les accepter si, & ses yeux, le jeu en vaut la chandelle.
Lancet 356 (23l3Ol12/00) 2113-2114 &2133-2738
1782.
1837-1840
Nouvelles
interrogations sur les encdphalopathies spongiformes II LeContours ~~d;~f publie un
observ&
Revue Franqaise des Laboratoires.
jaw&r
Queniborough et ses environs: au stade actuel de I’&ude, il est tr6s
exacte d’incubation chez I’animal, de I’importance de la population
peu probable qu’ils soient le fait d’une susceptibilit6 g&&tique. On ne sait toujours pas exacte-
britannique qui a BtB expos&e au prion de I’ESB, de i’effet de
ment ce qu’est un prion : on sait seulement en identifier les propri&&
biologiques,
seul moyen
pro&d&
de
retrouv6
dans les mod&les ani-
maux.
deux prions. Alors que les pro-
R. Anderson, aussi int&essante soit-elle, ne permet pas de consi-
gique est t&s vraisemblablement la composante majoritaire, voire
pri&s biologiques des agents de la mafadie de Creutzfeldt-Jakob et
d6rer que tes hypoth&ses qu’il a formul6es sur 1’8voiutionde 1’8pi-
unique, de l’agent infectieux mais
de la maladie
d6mie au Royaume-Uni vent btre considkees
YES6 et de Cre~eldt~Jakob
de
Creutzfeldt-
la maladie de nouvelle variante
sont comparables, ce qui, avec les donnBes Bpid6miologiques dont nous disposons, crtiibilise un peu
jection
effect&e
par
le
ne peucomme
proches de la &alit&, en particulier i’hypotht?se haute (136 000 cas dans la decennie B venir). Une pr& diction fiabie est cond~tionn~e par la possibilitb de modkliser kpid8mie britannique.
plus I’hypoth&se que la maladie de
La transmission
Creutzfeldt-Jakob
sang reste faible et les mesures
a bien
pour
du prion par le
cause te priori de 1’ESB.
prises m;nimisent
Dans ignorance
particulier en ce qui concerne fes produits d&iv& du sang qui
oii nous sommes
des doses infectantes, de la durke
2001,
cubation chez I’homme. .., la pro-
d’un
II reste encore beaucoup B faire quand on sait que la PrP patholo-
pour entre
Jakob nouvelle variante sont t&s diffbrentes, celles des agents de
B
doses rQ&6es, du nombre de patients qui a pu 6tre infect6 I partir d’un seul animal, du temps d’in-
bbneficient
purification dont I’efficacit6 est 100 fois supkrieure A celle qui serait nkessaire compte tenu du titre sanguin maximal que l’on a
Pr
aujourd’hui disponible d6duire I’identith existant
entretien avec le Pr Dominique Dormont, pr(tsident du Cornit d’experts franCais sur les maladies & prions, qui montre bien le probable, I’incertain et I’hypoth&ique de nos connaissances actuelles sur la maladie de Creu~eidt-J~ob nouvelfe variante qui est plus que jamais d’actualit6 dans le prolongement des d6bats en tours sur les d&veloppements de I’ESB (enc6phalopathie spongiforme bovine). On n’a toujours pas ~expli~tions cas
conventionnelle
vement localis&
nous apporte la vie moderne, de prendre en consid&ation le fait que
sur fes cinq
Dans tous les Bchantillons, /MN
leux mais qu’on les retrouve /e plus souvent dans
tables, comme & tous ceux que
1833-1836,
naires de six pafienis kthiopiens marts de tuber-
/es contrsles &aient, comme attendu, negatifs ou
infecte 00 17sse mettent en &tat de latence. Cefte
comme par exemple les
I anret3.56~2.5~lllOO)
n Wait pas due d /a tuberculose. L’fthiopie
les tissus pulmonaires de six patients norvhgiens
dra attendre quelques ann6es. Esp&rons qu’il ne faudra pas
la population,
Bthiopiens et 34 patients mexicains dont la mort
micith tuberculeuse. A titre de contrHes kgatifs,
de I’apparition recente de la technique et du recul n&cessaire, il fau-
t&phone
pulmonaires apparemment sains de 13 patients
comme le Mexique sont des pays de forte end&
risque de tumeurs c&&brales, sans doute le plus inquibtant, des 6tudes sont en tours mais, compte tenu
discut&,
/es
rtkultats d’une Etude qui a port6 sur les tissus
giques malheureusement longues
tefois &pertor&s
et une
publication que publie The Lancet pksente
N” 329
que l’on ne connait toujours pas la structure tridimensionnelle de cette prot6ine et que l’on ne sait toujours pas si un changement de conformation de la PrP normale s&it B la rendre infectieuse. To&es ces incertitudes laissent la Porte ouverte A toutes les spkulations mbdiatiques et ne peuvent h6las que renforcer
le climat de
panique actuelle.
ce risque, en Concows Med. f 22 fl8/ 1 I/00) 2604-2606 15