LES DERMATOSES PROFESSIONNELLES DANS L'INDUSTRIE AI~RONAUTIQUE Par
A. BORDet P.-Y. CASTELAIN
Cent vingt-deux cas de dermatoses professionnelles ont 6t6 recens4s h l'Usine Sud-Aviation de Marignane de F6vrier 1955 ~t F4vrier 196 ~. Cctte u~ine, off se construisent en particulier des fuselages de Garavelles et divers modhles d'h41icopt~res, a employ6, pour la p4riode considdrde, un effectif raoyen annuel de 4 ooo personnes. Parmi celles-ci, 2 137 travaillent en atelier et c'est 4videmment sur ces dernihres qu'a port6 notre travail. Dans les ateliers de l'Usine de Sud-Aviation sont effectuds surtout des travaux de m4tallurgie : ajustage, fraisage, assemblage, rivetage. Ces opdrations ne donnent lieu qu'a un nombre limit4 de dermatoses professionnelles. C'est pourquoi, nous avons laiss6 cet effectif, pourtant tr6s important, figurer dans le chapitre ,, divers ,~ ; par contre, un certain hombre d'op6rations nous ont paru exposer beaucoup plus fr4quemment ~ un risque eutan6 ; on p e u t les regrouper sous 5 rubriques avec indications de l'effeetif moyen annuel (tableau I ) . TABLI~AU I RJ~:PARTITION DU PERSONNEL I'RA.VAII,LAN'/~ EN A.2ELIER .DANS L'USINE ~UD-AVIA2ION. Mat4riaux plastiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Peinture et d4capage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ~tanch6it6 (montage des cellules) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Machines-outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Protection 61ectrolytique des m4taux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Divers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
I. - -
DERMATOSES
AUX
MATI~RIAUX
142 65 100 288 57 1.485
PLASTIQUES
Nous avons d6nombr6 59 cas de dermatoses dans les ateliers des mati+res plastiques. Nous avons p u l e s diviser en deux groupes tant du point de rue clinique ,que des conditions du travail ou des produits manipul4s : 85
A. BORD t~T P.-Y. CASTELAIN 1)
LES DERMITES DUES A LA POUSSIERE D'USINAGE DE PI~'CES EN STRATIFIes,
Une partie de la fabrication de cette section consiste darts l'usinage de pi~ces dites en stratifi4s (tissus de fibre de verre, tissus d'Orlon ou de Dacron, impr4gn6s de r4sine, moul4s et ayant subi une polym4risation 5 froid ou 5 chaud). L'usinage de ces pihces comporte des operations de d4coupage, meulage, ajus. tage, fraisage, etc., toutes g4n4ratrices de poussihre. Dans ces conditions, nous avons observ6 28 dermites ; mais ce nombre est tr~s certainement inf&ieur 5 la r4alit6. II s'agit de dermites papulo-prurigineuses petits 4lfments orti& si4geant aux avant-bras, le plus souvent 5 la face interne, s'4tendant parfois aux zones soumises au frottement : cou, ceinture, r4gion inguin0. scrotale, face interne des cuisses et 4galement ti la face, notamment aux paupi~res. Ces 14sions sont le plus souvent b6nignes, 4voluant spontan4ment vers la s4dation au bout de 48 heurcs par l'61oignement du poste de travail (week-end) et se renouvelant lots de la reprise du travail. Elles sont de nature strietement orthoergique par irritation m6canique de la peau, accentu4es par la chaleur et le frottement. Les tests cutanfs sont toujours n6gatifs. Dans la trhs grande majorit4 des cas, il se produit au bout d'un certain temps une accoutumance. Toutefois, dans un petit nombre de cas nous avons pu voir survenir des complications, infectieuses notamment. Ces constatations rejoignent celles qui ont 6td faites par BORY,LECOQet NEc~I, de m4me que par AMADO. 2)
LES DERMITES DUES AUX R~SINES.
Ce groupe pr&entc une individualit~ par Iapport au plemier tant au point de vue clinique que technologique. Nous avons d~nombr4 31 eas de r4actions ecz4matiformes typiques si4geant aux mains pour la plupart, gu4rissant spontan4ment aprhs suppression du contact du produit incrimin6, r6cidivant • de nouveaux contacts, m4me des ann4es aprhs. L'affection a relativement peu de tendance extensive si le sujet est 41oign6 temps du poste de travail qui comporte en g4n4ral des manipulations de r6sines synthdtiques lors de collage, assemblage, impr4gnation de tissus de verre. Nous avons eu affaire essentiellement h 3 groupes de r4sines : les araldites, les r6sines du type stratyle et les colles ~ base de mftracylate de m4thyle monomhre (tensol). a) Les Araldites : ~9 cas. Les araldites font pattie du groupe des rdsines 4thoxylines caractdris4es dans leur formule par le groupement @oxyde : CH,~ - C H N/ 0 86
LES DERMATOSES PROFESSIONNELLES DANS L'INDUSTRIE l~lles rdpondent
h la
formule gdndrale
: CH~
- CH
\/ O
- R - CH
AERONAUTIQUE - CH~
\,/ O
Un durcisseur doit 4tre ajout6 pour obtenir la polym4risation soit 5 chaud,_ s0it 5 froid. En g4n4ral, il s'agit d'amines de la s4rie grasse telle la tri4thylhne t6tramine (dureisseur 951) parfois aussi de d4riv4s de l'anhydride phtalique (durcisseurs 9ol et 903). A Sud-Aviation on utilise essentiellement les araldites 1or, loz, lo3 et 121 et le durcisseur 951 dans des opdrations de collage 5 froid, op4rarations qui permettent d'assembler des mat&iaux trhs difffrents tels que m4taux et plastiques. Au point de vue clinique, nous avons observ6 3 types de 14sions : - - Des manifestations d'eez4ma de contact tout 5 fait classique intdressant la: face dorsale des mains, la face ant&ieure des poignets et respectant la face palmaire des mains. - - Des 16sions de la face ant4rieure des avant-bras, assez souvent associ4es des 14sions du visage, en particulier des paupihres sup&ieures et du front. -Des 16sions tout h fait particulihres et sur lesquelles il nous paralt utile d'insister, int4ressant la pulpe des doigts. Ces 16sions pamissent en rapport avec Ie geste professionnel : la r4sine en cours de polym4risation est au contact direct de l'extr4mit6 du doigt et s'incruste sous l'ongle oh elle finit de se polym4riser en. s4chant. On admet g4n6ralement que les r4sines sont peu caustiques et peu irritantes, et qu'elles le seraient d'autant moins que leur poids mol4culaire est plus 61ev6 (GERVAIS). Par contre, les durcisseurs aumient des propri4t4s fortement basiques (pH ~o. en solution 5 1 % ) qui leur confhrent des propri4t4s caustiques. Bien entendu, les blessures pr4existantes jouent un rhle important dans la localisation limit4e de ces dermitcs. Cet effet toxique paralt favoriser la sensibilisation ult~rieure et ~ 4tre fi l'origine de l'apparition d'ecz6ma soit limit4 5 ces r4gions soit "21 tendance plus ou moins extensive. La positivit4 des tests au durcisseur 951 dans 3 au moins de nos observations de dermite limit4e de la pulpe des doigts nous paralt confirmer cette conception. Sur les 19 ouvriers atteints de dermatose 5 l'araldite 11 ont pu 4tre test~s. Les tests ont 4t4 r4alis4s pour la r4sine avec des dilutions successives du 1 / l o au 1 / I ooo clans l'ae4tone, pour le durcisseur avec des dilutions successives du 1 / l o au r/1 ooo d'une part dans l'ac4tone, d'autre part dans l'huile d'amandes douces. En outre, dans la plupart des cas nous avons r6alis6 des tests avec le m4lange r4sine + 1 / l o de durcisseur (conditions de l'emploi) en dilutions successives. Un certain nombre de ces malades ont 4t4 test4s au trichlor4thylhne utilis4 le plus souvent pour le nettoyage des mains et 4ventuellement 5 divers autres r4actoghnes. I1 convient de remarquer tout d'abord que 6 sujets - - ~ n'ayant aucun contact avec les rdsines, 4 autres manipulant des araldites mais ne pr4sentant pas de ldsions - - ont subi des tests dans ces conditions 5 titre de t4moins et que, pour aucun d'entre eux, on n'a observ4 de r@onses positives. Sur les 1~ malades test6s, ~o ont pr4sent4 des tests positifs, 3 ~ l'araldite seule, 3 au dureisseur seul, 4 5 la lois ~ l'araldite et au durcisseur. 87
A. B O R D
ET
P.-Y. C A S T E L A I N
Ces rdsultats sont h rapprocher de ceux d'autres auteurs : GRANDJEAN, PLETS, CI-IER, SIBOULET, Mademoiselle NEGRI, GERVAIS.
La comparaison des divers r4sultats met en 6vidence plusieurs notions : la nSgativit6 des tests chez les sujets ne pr4sentant pas de 16sions, la positivit4 extr6. mement fr6quente de ces tests chez ceux pr6sentant des l&ions d'ecz4ma, la difficult6 d'affirmer le caract&e pr4dominant de la sensibilisation A la r6sine ou au durcisseur. b) Les r6sines polyesters de type stratyle : 7 cas. Ces r4sines sont des m41anges de polyesters insatur4s et d'un monomhre r6actif, le styr6ne. Le polyester lui-m4me r4sulte de la condensation d'acides et d'alcools polyvalents. La polym4risation peut se faire ~ froid ou ~ chaud. Ces r6sines sont utilis6es en impr6gnation sur tissus de verre ou par projection h l'aide de pistolet. Ici encore interviennent des adjuvants et des aec614rateurs de polym&isation. Nous n'avons observ6 que 7 cas de dermatoses. Saul clans un cas, elles sont lirnit6es aux mains et en particulier aux faces lat6rales et dorsales des doigts. Leur allure est peu diff6rente des dermites ecz6mateuses h l'araldite. Souvent les 16sions sont tr6s localis4es. Dans un seul eas nous avons assist6 ] u n e g6n6ralisation intense ehez un ouvrier occup6 aux m61anges des r&ines. Les tests cutan6s r6alis6s 3 lois se sont r4v414s positifs dans ~ cas ~ la r4sine ou au m41ange. I1 semble que le risque de dermatose soit moins grave qu'avec les araldites. c) M4tacry/ate de m4thyle : 4 cas. Le m6tacrylate de m6thyle, monomhre du plexiglass, cst surtout utilis6 dans des op&ations de collage. I1 a 6t6 "l l'origine de 4 cas de dermatoses orthoergiques.
II. - -
LES D E R M A T O S E S
DANS
LES ATELIERS DE P E I H T U R E
Nous avons observ6 ~5 cas de dermatose chez les pcintres. Dans 2 cas, il s'agissait de sujets utilisant une peinture 4pikote, c'est-h-dire h base d'araldite. Nous retrouvons iei les mdmes aspects que nous avons d6jh 6tudi6s et 6galement les m4mes r6ponses aux tests. Les diluants (7 cas) et les d4capants (6 cas) sont des caustiques et des irritants de la peau ddterminant surtout des 16sions ~ caract&e orthoergique.
III. --
LES DERMATOSES
DUES A U X
PRODUITS D'tTANCHI~ITI~
Ces produits destin6s fi l'6tanch4it6 des rdservoirs ou des cabines pressuris6es r6sultent du m61ange d'une base (caoutchouc synth4tique fi base de nitrile acrylique ou de thiokol), de solvants et d'acc614rateurs (peroxyde de plomb, di-butyl-phtalate 88
LES DERMATOSES PROFESSIONNELLES DANS L~INDUSTRIE A~RONAUTIQUE
ou ph~nyl-f3-naphtylamine). Tous ces corps sont, ~ des degrfs divers, des irritants de la peau et des allerg~nes classiques. Certains solvants sont, en plus, des toxiques g6n&aux. Les sels de plomb utilis4s comme acc614rateurs pr4sentent un risque de saturnisme au moins th4orique (pourcentage faible de l'aec416rateur darts la composition). Nous avons observ4s 11 cas de dermatoses chez les sujets manipulant les produits d'4tanch6it6. Ces produits sont manipul4s h mains nues et de plus les doigts sont utilis4s comme outils de travail pour parfaire l'4tanch4it4 des rivets. Ces produits 6tant particulihtement adh&ents 5 la peau, le nettoyage doit 4tre 4nergique et trop souvent le trichlor6thylhne est utilis4 dans ce but. Les l~sions sont nettement localisfes aux doigts et en particulier 5 la pulpe avee d6collement du bord libre de l'ongle, sous forme d'un ecz6ma craquel6. Tr6s souvent on observe 6galement des ldsions de l'ongle avee p4ryonyxis. Parfois, il y a extension du processus aux faces lat6rales et dorsales des doigts. Les 16sions sont limit&s 5 une seule main ou m4me ~ un ou plusieurs doigts seulement de la m4me main. Ces 16sions trhs limit4es et en rapport avec le geste professionnel nous ont paru avoir surtout un earact&e irritatif. Toutefois, les tests cutan& pratiqu4s dans a cas se sont r4vdlds chaque fois positifs au thiokol et n4gatifs 5 l'acc61frateur, en l'occurence le p6roxyde de plomb.
IV.
--
LES A U T R E S
DERMATOSES
Nous avons observ6 6galement des dermatoses tout ~ fait classiques : - - a u x huiles de c o u p e : 7 cas d'61aiokoniose dont un avee m41anosc de HOFFMANN-HABERMAN; - - h l'acide chromique et h ses sels : 4 pigconneaux et 4 ecz4mas ; - - 5 l'acide s414nieux : 4 dermites n6crotiques de la pulpe des doigts ; - - aux d6graissants : 6 eczdmas, 3 dysidroses ; - - aux sels de cobalt utilisds pour le marquage 41ectrolytique des pi~ces m4taltiques : 1 cas d'ecz6ma ; - - aux d6tergents m6nagers : 2 cas d'eczdma.
¢OMMENTAIRES
Le pourcentage moyen annuel des dermatoses professionnelles est de 0,5 %, mais il est plus dev6 dans certains ateliers : Mat6riaux plastiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,1% Peintures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . z,3 % Protection 61ectrolytique des m&aux . . . . 1,4 % Au point de vue clinique nous avons observ6 des dermatoses extr~mement classiques : boutons d'huile, pigeonneaux, dermite des mains, des avant-bras, quelque89
A. BORD 1~'I" P.-Y. CASTELAIN
fois du visage, lea unes de type orthoergique, d'autres de type franchement allergique. Tontefois, fl nous pamlt utile d'insister snr une 14sion d'aspect trhs particulier, nettement en rapport avee le geste professionnel : atteinte de la pulpe du doigt avec fissuration, d4collement de l'ongle, quelquefois strictement limit6e, d'autres fois s'4tendant secondairement aux doigts et m4me 5 la main; dans certains cas, cette 14sion a un aspect irritatif, d'autres fois franchement ecz6mateux. Malgr6 sa limitation souvent 4troite et son aspect quelquefois peu ~vocateur, elle peut s'accompagner de tests positifs ~ des substances diverses: araldite, caoutchouc synth4tique notamment. La prdvention doit r@ondre fl des crit~res tr~s stric% tenant compte de chaque poste de travail. Grfice 5 l'institution de mesures rationnelles, Ie pourcentage moyen annuel de dermatoses anx matihres plastiques qui 4tait de 6,8 % en ~955-56 est tomb4 ~ 1,4 % en r964-65. En particulier dans les operations d'impr4gnation, moulage et collage avec les r6sines, lea ouvriers doivent 4tre somnis 5 certaines mesurea : Port de gants en n4oprhne souple, su6d4s ~ l'intfrieur, moulants, non attaqu4s par les d6riv4s c~toniques, solvants habituels de ces r4sines. (L'utilisation de pfites silicon4es est prohib4e pour des raisons techniques), - - R6gles de propret6 dans le travail, notamment absence de manches. - - Nettoyage des mains le plus frdquemment possible, avant que la r4sinc ne soit s6che (chiffon propre) ou 5 l'aide de pfites adapt~es. Seals 19 malades sur ~2z ont 4t4 reconnus en maladiea professionnelles num6ros lo, l a o u 36, ce qui met en 4vidence la carence de ]a 14gislation vis-5-vis des ouvriers de l'industrie adronautique. I1 apparalt notamment souhaitable d'envisager l'ouverture d'un nouveau tableau de ma]adiea professionnellea concernant lea araldites et certains de leafs durcisseurs. -
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[Service M6dieal du Travail, Sad-Aviation, 13 - Marignane~.
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LES DERMATOSES PROFESSIONNELLES DANS L'INDUSTRIE AERONAUTIQUE S~nOIYLET A. - -
Dermatoses
dues k certaines rdsines synth4tiques
et ~ leurs durcisseurs.
Arch. Mal. prof., I 9 5 9 , 20, i , 71-73 . SIBOtrLET A. - - A p r o p o s d e l a p r 4 v e n t i o n d e s d e r m a t o s e s p r o f e s s i o n n e l l e s . Arch. Mal. prof., 1963, 24, 1-2- 3 , 341-343 • SIDI ]~. - - Q u e l q u e s c o n s i d 4 r a t i o n s s u r l e s d e r m i t e s d e c a u s e e x t e r n e . Afonde m~d., a v r i l - j u i n 1958 , 49-60. SIDI ]~-, ~-IINCKY 1Vi. - - P r o b l ~ m e s d ' a c t u a l i t 4 c o n c e r n a n t l e s d e r m a t o s e s p r o f e s s i o n n e l l e s . Rea. fran~. All., 1965, 5, 4, 198-2o9. TULOT F., COLIN IV[., SOtr~RIEI~ A. - - A s t h m e e t A r a l d i t e . Arch. Mal. prof., I 9 6 I , 22, 163.
9~