Les effets posturaux de la stimulation vestibulaire galvanique dépendent du niveau d’activité du sujet

Les effets posturaux de la stimulation vestibulaire galvanique dépendent du niveau d’activité du sujet

Résumés du XXIIe congrès de la Société francophone posture équilibre locomotion (SOFPEL) plate-forme). Quatre niveaux de bruit ont été testés et compa...

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Résumés du XXIIe congrès de la Société francophone posture équilibre locomotion (SOFPEL) plate-forme). Quatre niveaux de bruit ont été testés et comparés à la condition de référence (sans bruit). Les analyses ont porté conjointement sur des évaluations posturographiques (surface du centre de pression et analyse spectrale) et sur des évaluations issues de l’analyse du mouvement (variance angulaire et gain des différents segments corporels). Résultats En condition statique, chez le sujet testé les yeux fermés, une réduction significative des oscillations posturales était observée pour l’application de l’un des niveaux de bruits. De plus, l’effet du bruit était d’autant plus grand que : — les oscillations posturales étaient importantes ; — le sujet était plus visuo-dépendant. Enfin, en condition dynamique et sur tapis de mousse, l’application d’un bruit mécanique n’améliorait pas le contrôle postural. Discussion—conclusion Une stimulation mécanique imperceptible appliquée de part et d’autre de la cheville permet d’améliorer le contrôle postural de sujets sains. Un effet accru peut être attendu chez des patients atteints de troubles de l’équilibre. Mots clés Stimulation mécanique ; Contrôle postural Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2015.10.021 17

Les effets posturaux de la stimulation vestibulaire galvanique dépendent du niveau d’activité du sujet J. Maître ∗ , T. Paillard Laboratoire activité physique, performance et santé, EA 4445, université de Pau et des Pays de l’Adour, Pau, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Maître) Introduction La stimulation vestibulaire galvanique (GVS) a été largement utilisée pour induire des illusions de mouvements et comprendre comment un sujet réajuste sa posture face à des stimuli vestibulaires artificiels. L’objectif de cette étude était de comparer les effets de la GVS sur le contrôle postural chez des sujets de différents niveaux d’activité physique (i.e. actif et non-actif). Matériel et méthodes Deux groupes de sujets ont été recrutés : un groupe de sujets qui pratiquait une activité sportive régulière (groupe actif, n = 17, 20,5 ± 1,1 ans) et un groupe de sujets qui ne pratiquait aucune activité physique et/ou sportive (groupe nonactif, n = 17, 20,0 ± 1,3 ans). Le contrôle postural bipodal des deux groupes a été évalué dans 1 condition de référence (yeux ouverts sans GVS) et dans 4 conditions de GVS yeux ouverts (i.e. GVS binaural bipolaire à des intensités de 0,5 mA et 3 mA pour chaque polarité) pendant 20 secondes. Les vitesses de déplacements du centre de pression des pieds ont été calculées dans les plans frontal et sagittal à l’aide d’une plate-forme de force. Résultats Les principaux résultats indiquent que la pratique régulière de l’activité sportive permet de contrecarrer la perturbation posturale induite par la GVS. Le groupe actif démontre un meilleur contrôle postural que le groupe non-actif dans les conditions GVS de haute intensité. Discussion—conclusion Le groupe actif serait moins sensible aux effets d’un signal vestibulaire erroné que le groupe non-actif. Le groupe actif pourrait mieux discriminer l’information sensorielle vestibulaire erronée et commuter sur les autres voies sensorielles non perturbées que le groupe non-actif. Mots clés Contrôle postural ; Stimulation vestibulaire galvanique ; Activité physique ; Manipulation sensorielle Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2015.10.022

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Comparaison de l’effet de vibrations cervicales et de vibrations du muscle gluteus medius sur l’équilibre postural statique de sujets sains K. Jamal 1,∗ , S. Challois-Leplaideur 1,2 , E. Leblond 1 , L. Chochina 2 , A.-L. Raillon-Moulinet 1 , I. Bonan 1,3 1 Service de médecine physique et de réadaptation, CHU de Rennes, Rennes, France 2 Service MPR neurologique, CMRF Kerpape, Ploemeur, France 3 Laboratoire Mouvement, Sport, Santé U1274, université Rennes 2, Rennes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. Jamal) Introduction Comparer l’effet et le post-effet de vibrations des muscles du cou (NMV) et de vibrations du gluteus medius (GMV) sur l’équilibre debout statique chez le sujet sain. Méthode Treize sujets sains d’âge moyen 23 ans, droitiers, sont testés debout yeux fermés sur plate-forme de force pendant la vibration (durée 5 min), à l’arrêt et 5 minutes après, au cours de 2 sessions successives NMV gauche ou GMV droite selon un ordre randomisé. Le critère principal était la variation du déplacement moyen du centre de Pression (CoP) sur l’axe médiolatéral. Résultats Les GMV provoquent un déplacement du CoP vers le côté gauche chez 70 % des sujets (9 répondeurs) (moyenne ± SD = 5,2 ± 4,8 mm) (p = 0,003). Immédiatement après, l’effet reste présent (moyenne ± SD = 4,7 ± 4 mm) (p = 0,001) et après 5 minutes, les sujets retrouvent leur position antérieure (moyenne ± SD = 1,25 ± 6,8) (p = 0,33). Pour la NMV, seulement 5 sujets avaient un déplacement vers le côté gauche, qui semblait se maintenir. La variation du CoP n’était pas significative pendant (p = 1), immédiatement après (p = 0,72) et après 5 minutes (p = 0,89). Discussion—conclusion Les GMV provoquent un déplacement chez 70 % des sujets en moyenne d’un peu plus de 5 mm. L’effet des NMV est plus variable d’un sujet à l’autre. Ceci pourrait être expliqué par une action sensorimotrice périphérique majoritaire de la vibration du muscle GM alors que la NMV mettrait en jeu des circuits plus haut situés au niveau de la représentation du corps dans l’espace. Mots clés Vibration ; Posture ; Équilibre Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2015.10.023 19

L’interaction entre comportements visuels et posturaux peut changer en fonction de la difficulté de la tâche visuelle C. Bonnet 1,∗ , S. Szaffarczyk 1 , S. Baudry 2 SCALab, CNRS, université de Lille, Lille, France 2 Laboratoire de biologie appliquée, université Libre de Bruxelles, FNRS, Bruxelles, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Bonnet) 1

Introduction Des études publiées montrent généralement une plus grande stabilité posturale lors de tâches visuelles difficiles que lors de la tâche contrôle simple de fixation d’un point stationnaire. Nous avons voulu déterminer si la plus grande charge cognitive en tâche visuelle difficile pouvait refléter une interaction fonctionnelle entre systèmes visuels et posturaux nécessaire à la réussite de la tâche visuelle. Matériel et méthodes Seize jeunes adultes (21 ans) devaient simplement regarder une image (tâche simple d’exploration libre) ou