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Les nouveaux modes de fonctionnement des laboratoires et organisation des structures
r~ P A S T E
Les nouveaux modes de fonctionnementdes laboratoires et organisationdes structures Introduction L. H o u d a r t a
Cette s~ance ~tait pr~sid~e par Josy Pollet, president du Syndicat national des biologistes des h6pitaux, et anim~e par Me Laurent Houdart, avocat au Barreau de Paris, sp~cialis~ en droit de la sant~. Josy Pollet a, dans un premier temps, recadr~ le sujet en analysant l'impact de la r~cente r~forme de l'hospitalisation publique et priv~e, d'avril 1996, sur le devenir de l'organisation et du fonctionnement des services de biologie. La r~forme repose essentiellement sur une contractualisation interne et externe, devant assurer la qualit~ des soins, leur permanence et une efficacit~ ~conomique. Me Houdart a ensuite pr~sent~ les lignes directives de la conference ; il a pr~cis~ la place particuli~re de la biologie dans la restructuration du paysage sanitaire e t a insist~ sur le fait que cette restructuration ~tait inevitable. Les biologistes disposent des moyens pour participer activement et directement & la r~organisation. Leur participation active doit ~tre consid~r~e comme une opportunit~ qui permet de revoir la place du service de biologie au sein de l'organisation hospitali~re et de lui conf~rer un r61e moteur. Des nouveaux modes de fonctionnement de laboratoires rev@tent en qualit~ deux aspects distincts qui ont servi de fil conducteur & la conference : la r~organisation interne des services, et la r~organisation interhospitali~re. -
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1. La r~organisation interne des laboratoires Georges Pinon, chef de service de biologie au centre hospitalier du Havre, a expos~ les motivations et les conditions de r~alisation d'une operation de regroupement de service de biologie sur un seul site au sein du centre hospitalier du Havre. Josy Pollet a ensuite ~voqu~ les diff~rents modes de r~organisation interne envisageables : r~organisation monovalente, plateau technique multidisciplinaire. Quelles que soient les modalit~s choisies, elles impliquent une plus grande responsabilisation du biologiste. G~rard Picaper, chef de service de biologie du centre hospitalier r~gional d'Orl~ans, a pr~sent~ la r~organisation interne du service de biologie autour d'unit~s fonctionnelles qu'il a men,e, accompagn~e d'une d~marche d'assurance de qualitY. Pierre Aberer, coordonnateur du d~partement biologie aux h6pitaux civils de Colmar, et Marc Perego, directeur du d~veIoppement, ont fait part quant & eux d'une tr~s int~ressante experience pilote de contractualisation interne. Revue frangaise des laboratoires, avri11998, N ° 302
Le deuxi~me aspect de la r~organisation hospitali~re a ensuite ~t~ abord~, il s'agit de la cooperation et de la compl~mentarit~ entre ~tablissements publics ou priv~s.
2. La r~organisation interhospitali~re Josy Pollet a bri~vement expos~ quels pouvaient ~tre les modes de fonctionnement retenus. La r~organisation en ~toile et la cooperation en r~seau. Plusieurs intervenants ont ensuite pr~sent~ diff~rentes applications de ces syst~mes sur le terrain. Claude Grasmick, chef de service de biologie au centre hospitalier de Cahors, a expos~ l'int~r~t, les motivations des projets de cooperation entre d'une part les h6pitaux de Cahors et de Montauban, et d'autre part les ~tablissements de Cahors et Gourdon pour l'activit~ biologie, et la m~thodologie qui avait ~t~ poursuivie. Frangoise Durand, biologiste, et Claude Rouy, directeur du centre hospitalier d'Aubagne, nous ont fait part d'une e x p , rience de cooperation entre ~tablissement public et ~tablissement privY. Dans ce cadre, les actes de biologie de la clinique sont r~alis~s par le centre hospitalier, lls ont expos~ les probl~mes sp~cifiques pos~s par les prestations des laboratoires publics & l'ext~rieur. Un projet de cooperation ou de r~seau ne peut aboutir & une r~alisation effective sans la participation du personnel m~dical et non m~dical. St~phanie Barre, juriste du Cabinet Houda'rt, a analys~ l'impact des actions de compl~mentarit~ sur le statut des praticiens et leurs exercices. Pour terminer, M. Gros, directeur adjoint de l'Agence r~gionale de l'hospitalisation de Midi-Pyr~n~es, a insist~ sur la place des laboratoires publics dans la restructuration du paysage sanitaire et s u r l'int~r@t pour les praticiens et pour les biologistes d'etre les moteurs de la r~organisation hospitali~re. En conclusions, Josy Pollet precise toutefois que le Syndicat appelle & la vigilance et & la prudence sur les projets concernant les biologistes ; la restructuration ne doit pas avoir lieu au d~triment du statut des praticiens.
a 25, rue Jean-Jacques-Rousseau 75001 Paris
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Les nouveaux modes de fonctionnementdes laboratoires et organisationdes structures Introduction L. H o u d a r t a
Cette s~ance ~tait pr~sid~e par Josy Pollet, president du Syndicat national des biologistes des h6pitaux, et anim~e par Me Laurent Houdart, avocat au Barreau de Paris, sp~cialis~ en droit de la sant~. Josy Pollet a, dans un premier temps, recadr~ le sujet en analysant l'impact de la r~cente r~forme de l'hospitalisation publique et priv~e, d'avril 1996, sur le devenir de l'organisation et du fonctionnement des services de biologie. La r~forme repose essentiellement sur une contractualisation interne et externe, devant assurer la qualit~ des soins, leur permanence et une efficacit~ ~conomique. Me Houdart a ensuite pr~sent~ les lignes directives de la conference ; il a pr~cis~ la place particuli~re de la biologie dans la restructuration du paysage sanitaire e t a insist~ sur le fait que cette restructuration ~tait inevitable. Les biologistes disposent des moyens pour participer activement et directement & la r~organisation. Leur participation active doit ~tre consid~r~e comme une opportunit~ qui permet de revoir la place du service de biologie au sein de l'organisation hospitali~re et de lui conf~rer un r61e moteur. Des nouveaux modes de fonctionnement de laboratoires rev@tent en qualit~ deux aspects distincts qui ont servi de fil conducteur & la conference : la r~organisation interne des services, et la r~organisation interhospitali~re. -
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1. La r~organisation interne des laboratoires Georges Pinon, chef de service de biologie au centre hospitalier du Havre, a expos~ les motivations et les conditions de r~alisation d'une operation de regroupement de service de biologie sur un seul site au sein du centre hospitalier du Havre. Josy Pollet a ensuite ~voqu~ les diff~rents modes de r~organisation interne envisageables : r~organisation monovalente, plateau technique multidisciplinaire. Quelles que soient les modalit~s choisies, elles impliquent une plus grande responsabilisation du biologiste. G~rard Picaper, chef de service de biologie du centre hospitalier r~gional d'Orl~ans, a pr~sent~ la r~organisation interne du service de biologie autour d'unit~s fonctionnelles qu'il a men,e, accompagn~e d'une d~marche d'assurance de qualitY. Pierre Aberer, coordonnateur du d~partement biologie aux h6pitaux civils de Colmar, et Marc Perego, directeur du d~veIoppement, ont fait part quant & eux d'une tr~s int~ressante experience pilote de contractualisation interne. Revue frangaise des laboratoires, avri11998, N ° 302
Le deuxi~me aspect de la r~organisation hospitali~re a ensuite ~t~ abord~, il s'agit de la cooperation et de la compl~mentarit~ entre ~tablissements publics ou priv~s.
2. La r~organisation interhospitali~re Josy Pollet a bri~vement expos~ quels pouvaient ~tre les modes de fonctionnement retenus. La r~organisation en ~toile et la cooperation en r~seau. Plusieurs intervenants ont ensuite pr~sent~ diff~rentes applications de ces syst~mes sur le terrain. Claude Grasmick, chef de service de biologie au centre hospitalier de Cahors, a expos~ l'int~r~t, les motivations des projets de cooperation entre d'une part les h6pitaux de Cahors et de Montauban, et d'autre part les ~tablissements de Cahors et Gourdon pour l'activit~ biologie, et la m~thodologie qui avait ~t~ poursuivie. Frangoise Durand, biologiste, et Claude Rouy, directeur du centre hospitalier d'Aubagne, nous ont fait part d'une e x p , rience de cooperation entre ~tablissement public et ~tablissement privY. Dans ce cadre, les actes de biologie de la clinique sont r~alis~s par le centre hospitalier, lls ont expos~ les probl~mes sp~cifiques pos~s par les prestations des laboratoires publics & l'ext~rieur. Un projet de cooperation ou de r~seau ne peut aboutir & une r~alisation effective sans la participation du personnel m~dical et non m~dical. St~phanie Barre, juriste du Cabinet Houda'rt, a analys~ l'impact des actions de compl~mentarit~ sur le statut des praticiens et leurs exercices. Pour terminer, M. Gros, directeur adjoint de l'Agence r~gionale de l'hospitalisation de Midi-Pyr~n~es, a insist~ sur la place des laboratoires publics dans la restructuration du paysage sanitaire et s u r l'int~r@t pour les praticiens et pour les biologistes d'etre les moteurs de la r~organisation hospitali~re. En conclusions, Josy Pollet precise toutefois que le Syndicat appelle & la vigilance et & la prudence sur les projets concernant les biologistes ; la restructuration ne doit pas avoir lieu au d~triment du statut des praticiens.
a 25, rue Jean-Jacques-Rousseau 75001 Paris
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