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Les pleurésies métastatiques : à propos de 200 cas de malades hospitalisés au service de pneumologie CHU de Sétif (Algérie)
21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Résultats L’examen clinique de nos patients montre comme symptômes cliniques : la douleur thoracique dans 68 % des cas, l’hémoptysie dans 20 % et la dyspnée dans 40 %. La radiographie du thorax objective : une opacité arrondie du sommet dans 31 % des cas, une condensation pulmonaire ± rétractile dans 43 %, une opacité hilaire dans 14 % et une image excavée dans 12 %. La confirmation histologique est obtenue par la biopsie bronchique chez 43 % de nos patients, la ponction-biopsie trans-pariétale dans 32 %, le cytodiagnostic du liquide d’aspiration bronchique dans 26 % et la biopsie d’un site métastatique (adénopathie périphérique, pleurésie) dans 13 %. L’adénocarcinome est retrouvé dans 63 % des cas, le carcinome épidermoïde dans 24 %, le carcinome à petites cellules dans 8 % et le carcinome indifférencié dans 5 %. Au terme du bilan d’extension, les patients sont classés stade IIB (6 %) des cas, stade IIIA (17 %), stade IIIB (29 %) et stade IV (43 %). Conclusion Nous insistons à travers cette présentation sur la nécessité du dépistage précoce du cancer broncho-pulmonaire même chez les sujets non-fumeurs en sachant que d’autres facteurs de risques peuvent être incriminés (le tabagisme passif, la combustion traditionnelle, l’exposition professionnelle. . .). Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.182 170
Les pleurésies métastatiques : à propos de 200 cas de malades hospitalisés au service de pneumologie CHU de Sétif (Algérie) A. Moumeni ∗ , A. Marouani Service de pneumo-phtisiologie, Sétif, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Moumeni) Introduction Les pleurésies métastatiques occupent une place importante dans la pathologie respiratoire, elles peuvent apparaître au cours de l’évolution d’un cancer connu ou être révélatrice d’un cancer méconnu, pour cela, notre but est d’étudier le profil radio-clinique et étiologique des pleurésies métastatiques. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective de 200 dossiers de malades hospitalisés au service de pneumologie durant la période allant de 2004 à 2014. Tous les patients ont bénéficié d’un bilan radio-clinique, examen cytologique du liquide pleural, et d’une biopsie pleurale ainsi que d’autres explorations. Résultats Notre série comporte 200 patients dont 73 femmes pour 127 hommes. L’âge varie de 21 à 85 ans avec une moyenne d’âge de 56. Le délai moyen de consultation est de 2 mois. La symptomatologie clinique est dominée par la douleur thoracique et la dyspnée d’effort. Le caractère insidieux, chronique et récidivant de l’épanchement pleural et les données d’imagerie thoracique permettent une orientation diagnostique. L’examen cytologique et la biopsie pleurale contribuent amplement au diagnostic étiologique d’origine maligne avec respectivement 24 % (cytologie) et 76 % (biopsie). Seulement 13 % de nos patients ont un cancer primitif connu. Les pleurésies métastatiques sont le plus souvent, secondaires à un cancer bronchique chez l’homme et à un cancer du sein chez la femme. Conclusion Les pleurésies métastatiques restent assez fréquentes en pathologie respiratoire. Si le diagnostic de malignité reste accessible et simple (examen cytologique, biopsie pleurale), le diagnostic étiologique d’un cancer primitif à distance demeure souvent difficile. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.183
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Le profil du cancer pulmonaire primitif dans la province d’Essaouira K. El Fadi 1,∗ , Y. Msougar 2 1 Centre hospitalier provincial Essaouira, Essaouira, Maroc 2 CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. El Fadi) Introduction Le cancer du poumon constitue un véritable problème de santé publique dans le monde. Son incidence ne cesse d’augmenter. Méthodes Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 84 cas de cancer bronchique primitif recrutés dans la province d’Essaouira sur une période de 4 ans (septembre 2012—septembre 2016). Résultats Il s’agit de 81 hommes (96,42 %) et 3 femmes, la moyenne d’âge est de 57 ans. Le tabagisme actif est noté dans 74 cas (80 %) et passif chez 2 femmes. La consommation de cannabis et hash est retrouvée dans 34 cas. Une exposition à l’amiante et à la silice est notée dans 5 cas. Le délai moyen entre les symptômes et la première consultation est de 2 mois. Le diagnostic est confirmé par bronchoscopie dans 45 cas (53,50 %), par ponction biopsie transpariétale scannoguidée dans 20 cas (23,8 %), par ponction biopsie pleurale dans 13 cas (15,5 %) et par thoracotomie dans 6 cas. Il s’agit d’un carcinome à petites cellules dans 30 cas (36 %), d’un adénocarcinome dans 28 cas (33 %), d’un carcinome épidermoïde dans 24 cas (28,5 %) et d’un carcinome à grande cellules dans 2 cas (2,5 %). Le stade IV est retenu dans 31 cas soit 37 %, le stade IIIB dans 28 cas (33 %), stade IIIA dans 11 cas (22,5 %), stade IIA dans 7 cas (8,4 %) et IIB dans 5 cas. Seuls 6 patients sont opérés, la chimio-radiothérapie est indiquée dans 65 cas (77,5 %) et le traitement palliatif dans 13 cas (15,5 %). Conclusion À travers ce travail, nous insistons sur le retard diagnostique et sur la fréquence élevée des stades avancés. Une prise en charge précoce permettra d’améliorer le pronostic du cancer bronchique primitif. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.184 172
Métastases cutanées révélatrices du cancer broncho-pulmonaire M. Lahroussi ∗ , H. Jabri , W. El Khattabi , H. Afif Hôpital 20-Aôut, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : lah [email protected] (M. Lahroussi) Introduction Les métastases cutanées représentent une localisation secondaire peu fréquente. Elles sont rarement révélatrices du cancer broncho-pulmonaire (CBP). Méthodes Nous rapportons 16 cas de CBP révélés par des métastases cutanées colligés au service des maladies respiratoires de l’hôpital 20-Août. Résultats Il s’agit de 13 hommes et 3 femmes âgés en moyenne de 53 ans. Un tabagisme actif est retrouvé chez 10 patients, un tabagisme passif chez 4 autres et une patiente est sans aucune exposition tabagique. Le CBP est révélé par des nodules sous cutanés multiples dans 8 cas, un nodule ou une tuméfaction sous cutanée unique dans 8 cas. Le bilan d’extension objective l’association à des métastases osseuses dans 7 cas, hépatiques dans 4 cas, surrénaliennes dans 3 cas, pleurales dans 4 cas, pulmonaires controlatérales dans 3 cas, cérébrale dans 1 cas et péritonéale dans 1 cas. La confirmation histologique est obtenue dans 13 cas sur la biopsie du nodule sous cutané. Dans les 3 autres cas, elle n’a pu être obtenue du fait d’un état général altéré. Il s’agit d’un adénocarcinome dans
Les pleurésies métastatiques : à propos de 200 cas de malades hospitalisés au service de pneumologie CHU de Sétif (Algérie) A. Moumeni ∗ , A. Marouani Service de pneumo-phtisiologie, Sétif, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Moumeni) Introduction Les pleurésies métastatiques occupent une place importante dans la pathologie respiratoire, elles peuvent apparaître au cours de l’évolution d’un cancer connu ou être révélatrice d’un cancer méconnu, pour cela, notre but est d’étudier le profil radio-clinique et étiologique des pleurésies métastatiques. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective de 200 dossiers de malades hospitalisés au service de pneumologie durant la période allant de 2004 à 2014. Tous les patients ont bénéficié d’un bilan radio-clinique, examen cytologique du liquide pleural, et d’une biopsie pleurale ainsi que d’autres explorations. Résultats Notre série comporte 200 patients dont 73 femmes pour 127 hommes. L’âge varie de 21 à 85 ans avec une moyenne d’âge de 56. Le délai moyen de consultation est de 2 mois. La symptomatologie clinique est dominée par la douleur thoracique et la dyspnée d’effort. Le caractère insidieux, chronique et récidivant de l’épanchement pleural et les données d’imagerie thoracique permettent une orientation diagnostique. L’examen cytologique et la biopsie pleurale contribuent amplement au diagnostic étiologique d’origine maligne avec respectivement 24 % (cytologie) et 76 % (biopsie). Seulement 13 % de nos patients ont un cancer primitif connu. Les pleurésies métastatiques sont le plus souvent, secondaires à un cancer bronchique chez l’homme et à un cancer du sein chez la femme. Conclusion Les pleurésies métastatiques restent assez fréquentes en pathologie respiratoire. Si le diagnostic de malignité reste accessible et simple (examen cytologique, biopsie pleurale), le diagnostic étiologique d’un cancer primitif à distance demeure souvent difficile. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.183
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Le profil du cancer pulmonaire primitif dans la province d’Essaouira K. El Fadi 1,∗ , Y. Msougar 2 1 Centre hospitalier provincial Essaouira, Essaouira, Maroc 2 CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. El Fadi) Introduction Le cancer du poumon constitue un véritable problème de santé publique dans le monde. Son incidence ne cesse d’augmenter. Méthodes Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 84 cas de cancer bronchique primitif recrutés dans la province d’Essaouira sur une période de 4 ans (septembre 2012—septembre 2016). Résultats Il s’agit de 81 hommes (96,42 %) et 3 femmes, la moyenne d’âge est de 57 ans. Le tabagisme actif est noté dans 74 cas (80 %) et passif chez 2 femmes. La consommation de cannabis et hash est retrouvée dans 34 cas. Une exposition à l’amiante et à la silice est notée dans 5 cas. Le délai moyen entre les symptômes et la première consultation est de 2 mois. Le diagnostic est confirmé par bronchoscopie dans 45 cas (53,50 %), par ponction biopsie transpariétale scannoguidée dans 20 cas (23,8 %), par ponction biopsie pleurale dans 13 cas (15,5 %) et par thoracotomie dans 6 cas. Il s’agit d’un carcinome à petites cellules dans 30 cas (36 %), d’un adénocarcinome dans 28 cas (33 %), d’un carcinome épidermoïde dans 24 cas (28,5 %) et d’un carcinome à grande cellules dans 2 cas (2,5 %). Le stade IV est retenu dans 31 cas soit 37 %, le stade IIIB dans 28 cas (33 %), stade IIIA dans 11 cas (22,5 %), stade IIA dans 7 cas (8,4 %) et IIB dans 5 cas. Seuls 6 patients sont opérés, la chimio-radiothérapie est indiquée dans 65 cas (77,5 %) et le traitement palliatif dans 13 cas (15,5 %). Conclusion À travers ce travail, nous insistons sur le retard diagnostique et sur la fréquence élevée des stades avancés. Une prise en charge précoce permettra d’améliorer le pronostic du cancer bronchique primitif. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.184 172
Métastases cutanées révélatrices du cancer broncho-pulmonaire M. Lahroussi ∗ , H. Jabri , W. El Khattabi , H. Afif Hôpital 20-Aôut, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : lah [email protected] (M. Lahroussi) Introduction Les métastases cutanées représentent une localisation secondaire peu fréquente. Elles sont rarement révélatrices du cancer broncho-pulmonaire (CBP). Méthodes Nous rapportons 16 cas de CBP révélés par des métastases cutanées colligés au service des maladies respiratoires de l’hôpital 20-Août. Résultats Il s’agit de 13 hommes et 3 femmes âgés en moyenne de 53 ans. Un tabagisme actif est retrouvé chez 10 patients, un tabagisme passif chez 4 autres et une patiente est sans aucune exposition tabagique. Le CBP est révélé par des nodules sous cutanés multiples dans 8 cas, un nodule ou une tuméfaction sous cutanée unique dans 8 cas. Le bilan d’extension objective l’association à des métastases osseuses dans 7 cas, hépatiques dans 4 cas, surrénaliennes dans 3 cas, pleurales dans 4 cas, pulmonaires controlatérales dans 3 cas, cérébrale dans 1 cas et péritonéale dans 1 cas. La confirmation histologique est obtenue dans 13 cas sur la biopsie du nodule sous cutané. Dans les 3 autres cas, elle n’a pu être obtenue du fait d’un état général altéré. Il s’agit d’un adénocarcinome dans