mation paradoxale. Dans notre espace sociétal basé sur les preuves, l'annonce d'un résultat en terme de probabilité induit un niveau de stress perçu élevé. L'annonce d'une anomalie de catégories 4, 5 est orientée sur les examens complémentaires: la patiente peut faire face à cette situation. L'annonce d'un cancer est effectuée avec la preuve histologique. C'est une rupture existentielle, il faut disposer de temps afin de répondre à sa demande d'information et accepter les émotions. La patiente est orientée vers le dispositif d'annonce. Mots clés: Recommandations - Psychologie
16 h 45
Durée: 15 minutes
LES « SOR SAVOIR PATIENTS» EN IMAGERIE MEDICALE P Thiesse (1), C Vincent (2), j Carretier (3) (1) Lyon - France, (2) Clermont-Ferrand - France, (3) Paris - France Correspondance: thiesse@lyon,fnclcc,fr
Objectifs: Connaître les spécificités des SOR SAVOIR PATIENT parmi les documents d'information existants. Connaître les moyens de se les procurer. Messages à retenir: Les SOR SAVOIR PATIENT sont conçus pour répondre aux questions que les patients se posent. Ils sont élaborés selon une méthodologie originale. Ils n'ont pas pour vocation d'être une protection médico-légale. Ils sont accessibles sur le site de la Fédération Nationale des Centres de Lutte contre le Cancer. Résumé: Le programme SOR SAVOIR PATIENT développe des guides d'information et de dialogue à destination des patients atteints de cancers et leurs proches. Les objectifs sont de faciliter le dialogue médecin-patient et de permettre au patient de s'impliquer à chaque étape de sa prise en charge en comprenant mieux la maladie, les moyens diagnostiques et thérapeutiques mis en œuvre. La protection médicolégale du soignant ne fait pas partie des objectifs de ces guides. La méthodologie d'élaboration des guides repose sur une équipe pluridisciplinaire (chargé de mission en santé publique, linguiste, anthropologue, médecins spécialisés en cancérologie) avec la participation active de patients, anciens patients et leurs proches. Ainsi les questions abordées sont celles que les patients et leurs proches se posent, sans correspondre forcément aux préoccupations prioritaires des soignants. Les réponses sont reformulées en langage non médical, mais le contenu scientifique des textes est validé par les spécialistes en cancérologie. L'utilisation des fiches fait l'objet d'évaluations et des mises à jour sont réalisées en fonction des avancées scientifiques. Les fiches d'information sur les examens d'imagerie médicale sont accessibles sur le site de la Fédération des Centres de Lutte contre le Cancer (http:/www.fnclcc.fr). Mots clés: Recommandations - Information - Organisation
17 h 00
Durée: 15 minutes
LES ATTENTES ET LES PREFERENCES DES PATIENTS: ENQUETE DE L'INSTITUT CURIE l Ollivier-leclère, FApiou, j Leclère, S Neuenschwander Paris - France Correspondance: liliane,ollivier@curle,net
Objectifs : Avoir une connaissance confirmée du ressenti et des attentes des patients lors de leur passage dans le service d'imagerie médicale en oncologie. Intégrer ces informations à l'organisation des services. Connaître les souhaits légitimes des patients concernant l'annonce des résultats. Messages à retenir: Les examens radiologiques et l'attente des résultats majorent l'anxiété des patients. Une meilleure information sur le déroulement, les risques des examens, sur l'identité des intervenants est souhaitée par les patients. L'annonce progressive des résultats, à laquelle participe le radiologue, est préférée par la majorité des patients. Résumé: Nous avons mené une enquête à l'Institut Curie dans le but d'améliorer la prise en charge des patients dans les services d'image-
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rie en oncologie, en tenant compte des préférences des patients sur l'aménagement des locaux, des rendez-vous, de leurs attentes sur la façon de délivrer les informations sur les examens, les résultats, l'évolution de leur maladie; l'analyse des résultats du questionnaire (approuvé par le comité de patients, la commission des enquêtes et le service de psycho-oncologie) montre que beaucoup de patients se sentent angoissés par les examens d'imagerie, qu'ils veulent plus d'informations concernant les examens et souhaitent pour la plupart une annonce progressive à laquelle les radiologues doivent participer de façon professionnelle et déontologique. Mots clés : Communication - Organisation
17 h 15
Durée: 15 minutes
DISCUSSION GENERALE: AMELIORER LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS EN IMAGERIE ONCOLOGIQUE
Nouvelles méthodes d'exploration en IRM fonctionnelle « non cérébrale» Séance organisée par le GRAMM
Responsables: Dominique Sappey-Marinier, Jacques Felblinger
Objectifs pédagogiques Présenter les techniques, séquences et méthodes IRM d'exploration fonctionnelle des organes autres que le cerveau et leurs applications cliniques pour l'étude du muscle squelettique et cardiaque, le sein et la prostate.
Modérateurs: Dominique Sappey-Marinier, Jacques Felblinger
L'IRM fonctionnelle incluant l'IRM d'activation neuronale, l'IRM de perfusion et de diffusion, l'imagerie spectroscopique est particulièrement bien développée pour l'exploration et la compréhension du cerveau normal et de ses pathologies neurologiques et psychiatriques. L'objectif de cette scéance est d'explorer ces nouvelles méthodes et d'autres comme l'élastographie qui permettent d'obtenir des informations fonctionnelles et métaboliques pour l'investigation des pathologies concernant le muscle squelétique et cardiaque, le sein et la prostate.
16 h 00
Durée: 20 minutes
IRM fONCTIONNELLE DU MUSCLE EN EXERCICE D Bendahan, pj Cozzone, jp Mattei Marseille - France Correspondance: david,bendahan@univmed,fr
Objectifs: Connaître les techniques spécifiques permettant l'exploration fonctionnelle du muscle. Définir les conditions d'utilisation. Préciser les interprétations proposées à ce jour. Messages à retenir: L'IRM permet d'obtenir des informations fonctionnelles au niveau du muscle squelettique. Le principe n'est pas basé sur l'effet BOLD. La spectrométrie de RMN du P31 est une source importante d'informations fonctionnelles. Résumé: Si l'IRM fonctionnelle est souvent synonyme d'activation cérébrale, les techniques d'IRM et de SRM fournissent également des informations fonctionnelles sur le muscle squelettique. Le volume