Constanta – Roumanie, 22-28 Mai 2005
L’étude du volume des ventricules latéraux et des hémisphères cérébraux Â
PRUNDEANU H, LAZAR E, BRAD S, PRUNDEANU A, EPURE V Département d’Anatomie, Université de Médecine et Pharmacie « Victor Babes », Timisoara, Roumanie.
But de l’étude : mettre en évidence l’importance de la mesure du volume des ventricules latéraux et des hémisphères cérébraux. Matériel et méthodes : l’étude a été effectué sur 15 embryons dans la septième et huitième semaine de la vie embryonnaire, 50 cadavres frais sans antécédents neurologiques, 25 cadavres adultes fixés au formol ainsi que sur 75 examens scanographiques sans lésions cérébrales effectués chez des malades adultes : nous avons mesuré les volumes des ventricules latéraux et des hémisphères cérébraux. Résultats : les résultats obtenus sur les 3 groupes étudiés indiquent l’ existence d’une proportion évidente entre le volume de la substance nerveuse proprement dite et le volume des ventricules latéraux. Conclusions : Le rapport entre le volume des hémisphères cérébraux et le volume des ventricules latéraux chez les adultes comparé avec le rapport similaire des embryons indique une modification évidente du volume au profit de la substance nerveuse proprement dite. La modification de l’évolution normale de ce rapport peut être le témoin d’une souffrance cérébral. Mots-clés : déterminations volumétriques, ventricules latéraux, hémisphères cérébraux.
L’importance clinique des coupes anatomiques du cerveau SZABO B, SFRÂNGEU S, SZABO I, DRAGOS C Département d’Anatomie, Université de Médecine et Pharmacie « Iuliu Hatieganu », Cluj Napoca, Roumanie.
L’étude anatomique de la morphologie interne de l’encéphale fait encore actuellement référence aux coupes anatomiques théoriques classiques. Le développement des techniques de neuro-imagerie modernes imposent la réalisation de sections dans des plans radiologiques standard maintenant devenues classiques comme : axiales (horizontales) parallèles a la ligne orbito-méatale, coronales (frontales) parallèles aux plans frontal et sagittal. Le but de ce travail est de proposer l’étude de la morphologie interne de l’encéphale par des sections anatomiques identiques à celles standard de la neuro-imagerie. Nous avons illustré et expliqué les sections effectuées sur des cerveaux d’adultes, en réalisant en même temps un parallélisme entre les images et les images de CT et RMN. Nous avons insisté sur les détails anatomiques des structures cérébrales anatomique et radiologique qui se retrouvent sur les deux catégories du matériel d’étude. Des images mettent en parallèle des coupes anatomiques et radiologiques (CT, RMN) sériées dans les divers plans, en indiquant les éléments anatomiques qui peuvent être reconnus sur les images radiologiques.
Bases anatomiques de l’expansion de la pneumatisation ethmoïdale VARLAM H, ANTOHE DSt, BORDEI P, CHISTOL RALUCA O Département d’Anatomie, Université de Médecine et Pharmacie « Gr. T. Popa », Iasi, Roumanie.
Le but de cette étude : est de réaliser un modèle de systématisation anatomique et fonctionnelle du labyrinthe
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ethmoïdal pour une réévaluation des voies de l’expansion de la pneumatisation de la zone de jonction craniofaciale. Matériel et méthode : Le matériel anatomique étudié est composé par 50 extrémités céphaliques (100 labyrinthes) que nous avons disséquées entre 1990 et 2001 et 50 crânes secs sur lesquels nous avons pratiqué une trépanation cellulaire sélective du labyrinthe ethmoïdal. Les dissections anatomiques ont été réalisées à l’aide d’un microscope opératoire. Les images ont été enregistrées en vidéo et analysées sur ordinateur. L’exploration radiologique par scanner du labyrinthe ethmoïdal a été réalisée dans le service d’imagerie médicale de l’hôpital « Sf. Treime » de Iasi chez 50 patients sans antécédents oto-rhino-laryngologiques. Résultats et discussions : Notre étude nous a permis de démontrer que le labyrinthe ethmoïdal a une structure unitaire représentée par un système périphérique de contention formé par la capsule ethmoïdale, un système intrinsèque de résistance et de béance assuré par les lamilae de Lang et les lamilae secondaires intercellulaires, un système de ventilation formé par les structures ostéo-canaliculaires méatales moyenne et supérieure et d’un système canaliculo-cellulaire périphérique formé par les canalicules afférents centraux et périphériques qui aèrent les unités cellulaires ethmoïdales. Conclusions : Le labyrinthe ethmoïdal est une structure unitaire et indépendante bordée à la périphérie par une capsule limitante. La croissance et l’expansion de celle-ci se réalisent anatomiquement par l’augmentation des lamilae primaires et secondaires. Du point de vue fonctionnel, on peut décrire un système respiratoire ethmoïdal collatéral à la fosse nasale du même coté, organisé selon les mêmes principes que les voies respiratoires supérieures. Mots-clés : sinus ethmoïdal, labyrinthe ethmoïdal.
Particularités de distribution des branches des artères coronnaires ONCIU M, SAPTE E, BAZ R, ONCIU C Faculté de Médecine, Constanta, Roumanie.
Matériel et méthode : La présente étude continue un travail commencé il y a 12 ans qui étudie la vascularisation du cœur. Le travail a porté sur 250 cœurs humains sains, prélevés sur des sujets de deux sexes (âge de 8 à 45 ans). Les méthodes utilisées ont été la coronarographie et l’injection de matière plastique suivie de corrosion ou de dissection. Résultats : L’origine des artères coronaires est le plus souvent au niveau du bord libre de la valve semi-lunaire. L’orifice coronaire gauche est plus grand que le droit (4,5 × 3,1 mm par rapport à 3,5 × 2, 4 mm). La longueur du tronc coronaire gauche est de 5 à 10 mm. Dans un tiers des cas le diamètre des artères coronaires était identique. Dans 13 % des cas le tronc coronaire gauche avait un aspect terminal à trois branches, la première artère diagonale ayant une origine dans l’angle de l’artère interventriculaire antérieure et l’artère circonflexe. L’artère interventriculaire antérieure avait dans 5 % des cas une origine séparée de celle de l’artère circonflexe dans le sinus aortique gauche. Discussion et conclusion : Les artères coronaires multiples doivent leur existence le plus souvent aux variations d’origine de l’artère du cône artériel. L’emplacement le plus fréquent des ponts myocardiques est au niveau des branches de l’artère coronaire gauche, plus précisément au niveau de l’artère interventriculaire antérieure et de ses branches. Mots-clés : artères coronaires, ponts myocardiques.