L’hypnose pour la gestion de la douleur induite par les ponctions veineuses chez l’adulte

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ARTICLE IN PRESS

Douleurs Évaluation - Diagnostic - Traitement (2018) xxx, xxx—xxx

Disponible en ligne sur

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VOTRE PRATIQUE

L’hypnose pour la gestion de la douleur induite par les ponctions veineuses chez l’adulte Hypnosis to control venepuncture-related pain in adult Khaireddine Raddaoui , Mohamed Radhouani , Hayet Maghraoui , Imene Nefzi , Olfa Kaabachi ∗ Service d’anesthésie réanimation, Institut Kassab d’orthopédie, Faculté de médecine de Tunis, Université Tunis El Manar, 2010 La Manouba-Tunis,Tunisie Khaireddine Raddaoui

MOTS CLÉS Douleur induite ; Ponction veineuse ; Hypnose ; Adulte



Rec ¸u le 6 janvier 2018 ; accepté le 27 juillet 2018

Résumé Introduction. — Plusieurs techniques de relaxation ont été utilisées pour la prévention des douleurs induites par les soins. L’hypnose est une des techniques qui était associée à des résultats encourageants. Le but de notre étude est de confirmer l’intérêt de l’hypnose dans la gestion des douleurs induites par les soins. Méthodes et méthodes. — Il s’agit d’une étude prospective longitudinale cas-témoins, incluant 35 patients chez qui nous avons évalué la douleur induite (échelle EVA) par la pose d’une première voie veineuse périphérique (VVP) sans préparation comparativement à la seconde VVP après une séance d’hypnose. Nous avons également mesuré l’anxiété et les modifications de la fréquence cardiaque. Résultats. — Les scores EVA douleur et anxiété étaient significativement réduits lors de la pose de la seconde VVP après hypnose : 1,6 ± 1,4 vs 7,2 ± 1,5 (p = 0,000) ; 2,1 ± 1,2 vs 6,9 ± 1,8 (p = 0,000), ainsi que pour la fréquence cardiaque (p = 0,002). Conclusion. — L’hypnose a permis de réduire aussi bien l’anxiété que la douleur secondaire à la mise en place d’une voie veineuse périphérique. © 2018 Elsevier Masson SAS. Tous droits r´ eserv´ es.

Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (O. Kaabachi).

https://doi.org/10.1016/j.douler.2018.07.012 1624-5687/© 2018 Elsevier Masson SAS. Tous droits r´ eserv´ es.

Pour citer cet article : Raddaoui K, et al. L’hypnose pour la gestion de la douleur induite par les ponctions veineuses chez l’adulte. Douleurs (Paris) (2018), https://doi.org/10.1016/j.douler.2018.07.012

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K. Raddaoui et al.

KEYWORDS Hypnosis; Venepuncture; Pain; Adult

Summary Aim of the study. — The aim of the study was to evaluate the hypnosis in the relief of venepuncture-induced pain and anxiety in adults. Materials and methods. — It was a cross-much study including 35 adult patients. Pain and anxiety were measured using visual analogue scale (VAS) after the first peripheral catheter insertion without hypnosis and after the second venous access under hypnosis. Results. — Hypnosis reduced both pain intensity and anxiety, the VAS score were significantly reduced for pain; 1.6 ± 1.4 vs. 7.2 ± 1.5 (P = 0.000), and for anxiety; 2.1 ± 1.2 vs. 6.9 ± 1.8 (P = 0.000). The heart rate was also reduced ((P = 0.002). Conclusion. — These results suggested that hypnosis could reduce pain and anxiety induced by venepuncture in adult. © 2018 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Introduction

Patients et méthodes

L’hypnose médicale est le centre d’intérêt de plusieurs spécialités médicales. En anesthésie réanimation, l’hypnose a contribué à enrichir la prise en charge des malades soit en tant que technique anesthésique proprement dite : on parle alors d’hypnosédation soit dans la prise en charge des douleurs chroniques et aiguës ; on parle alors d’hypnoanalgésie [1]. La douleur induite, causée par un soignant ou une thérapeutique est souvent de courte durée, Mais, la sommation de ces douleurs accumulées soin après soin, rend parfois une hospitalisation très difficile à supporter et crée un terrain d’anxiété pour les hospitalisations ultérieurement [2]. Plusieurs études ont souligné l’importance de la douleur et de l’anxiété associées aux différentes procédures de soins [3—5]. En dépits de cette fréquence, la douleur induite n’est pas prise en charge [3—5]. L’hypnose est une des interventions cognitivo-comportementales qui a été approuvée dans diverses études comme étant un moyen non-pharmacologique favorable à la gestion des douleurs et de l’anxiété induites par des procédures douloureuses [6—8].

Il s’agit d’une étude prospective longitudinale cas-témoins, réalisée au service d’anesthésie-réanimation de l’institut Mohamed Taieb Kassab d’orthopédie de Tunis. L’étude s’est déroulée sur une période de quatre mois allant d’octobre 2015 à février 2016 a inclue un échantillon de 35 patients. Un consentement éclairé a été obtenu de tous les patients. L’étude a été acceptée par le comité d’éthique local.

Population d’étude Critères d’inclusion Nous avons inclus les patients admis en unité de soins continus pour analgésie et surveillance postopératoire pour une période dépassant les 48 heures.

Critères de non inclusion Nous n’avons pas inclus les patients qui ont refusé l’hypnose, les patients ayant un mauvais capital veineux, ceux ayant des difficultés de communication et ceux ayant eu déjà des séances d’hypnose pour un autre motif.

Critères d’exclusion L’apport de l’hypnose dans la prévention de la douleur secondaire aux ponctions veineuses a été étudié chez l’enfant avec une efficacité soulignée par plusieurs revues systématiques [9,10].

La douleur des injections vasculaires a été très peu étudiée chez l’adulte. Le but de notre étude est de démonter l’intérêt de l’hypnose dans la gestion des douleurs induites par la mise en place d’une voie veineuse périphérique chez l’adulte.

Nous avons exclus les patients résistants à l’hypnose et ceux ayant présenté secondairement une détresse vitale.

Protocole d’étude Après son installation en décubitus dorsal, les patients ont bénéficié d’un monitorage non invasif comportant un éléctrocardioscope, un oxymètre de pouls, un brassard pour la mesure de la pression artérielle. Une première voie veineuse périphérique (1re VVP) type 18 Gauge est mise en place soit au bloc opératoire soit en unité de soins continus selon le motif d’hospitalisation dans des conditions d’asepsie rigoureuse. Puis pour le même patient, une seconde VVP (2e VVP) type 18 Gauge était mise

Pour citer cet article : Raddaoui K, et al. L’hypnose pour la gestion de la douleur induite par les ponctions veineuses chez l’adulte. Douleurs (Paris) (2018), https://doi.org/10.1016/j.douler.2018.07.012

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Hypnose et douleur des soins

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sous hypnose 48 heures après son accueil au service de soins continus par une infirmière de réanimation diplômé en hypnoanalgésie. Toutes les voies d’abord sous hypnose ont été réalisées par la même infirmière.

Déroulement des séances d’hypnose Pour chaque patient, une première séance était réservée à expérimenter, à vivre la transe hypnotique et à apprendre l’autohypnose essentiellement qu’il continuera à pratiquer, ce qui l’aidera à se relaxer et à entrer plus rapidement et plus profondément en transe. Cette séance s’est étalée sur trois étapes : une induction généralement de type relaxation musculaire, un approfondissement de la transe, un entretien puis un réveil. Puis une deuxième séance a été consacrée à la pose de la 2e VVP : induction de type autohypnose, approfondissement de la transe, technique de la main gantée, mise en place de la voie veineuse, puis réveil.

Recueil des données Nous avons relevé : • les paramètres démographiques et sociaux : âge, genre, motif d’admission et niveau d’instruction ; • la douleur évaluée par l’EVA (échelle visuelle analogique) lors de la pose des VVP sans hypnose puis avec hypnose ; • l’anxiété évaluée par l’EVA anxiété à l’admission, lors de la pose de la première VVP puis à la pose de la deuxième voie veineuse sous hypnose ; • la fréquence cardiaque à l’admission, lors de la pose de la première VVP puis à la pose de la deuxième voie veineuse sous hypnose.

Analyse statistique Les données ont été saisies et analysées sur le logiciel SPSS 20.0 pour l’analyse statistique. Pour la partie descriptive, les variables qualitatives ont été exprimées en pourcentages : effectif et pourcentage et les variables quantitatives ont été exprimées en moyenne (m) ± écart type (ET). Pour la partie analytique, nous avons utilisé le test Chi2 pour la comparaison des variables qualitatives et le test-T pour échantillons appariés pour les variables quantitatives. Dans tous les cas, le seuil de signification statistique (␣) a été fixé à 0,05.

Figure 1.

Comparaison de l’EVA douleur sans et sous hypnose.

VVP, la moyenne d’EVA anxiété était 6,9 ± 1,8, 75 % des patients avaient un score EVA anxiété > 7. Après la pose de la 2e VVP sous hypnose, le score EVA anxiété moyen était significativement réduit, 2,1 ± 1,2 ; p < 0,0000 (Fig. 2). La fréquence cardiaque (FC) moyenne à l’installation au bloc opératoire était de 84 ± 15/minutes. Lors de la 1re VVP, 72 % de la population étaient toujours tachycarde avec une FC moyenne à 90 ± 12/minutes. Au moment de la pose de la 2e VVP chez les patients hypnotisés, la FC moyenne était significativement réduite avec une moyenne à 78 ± 9/minutes (p < 0,002). La comparaison des scores EVA douleur suite à la mise de la 2e VVP entre les groupes d’âge (avant et après 50 ans), le genre et le degrés d’instruction (enseignement universitaire ou non) n’avait pas montré de différence significative (p = 0,482 ; p = 0,604 ; p = 0,550). De même, la

Résultats Il s’agit d’une population essentiellement féminine à 59 %, l’âge moyen était de 47 ± 16 ans et 58 % de la population avait plus de 50 ans et un niveau d’instruction faible dans 65,6 % des cas. Il s’agissait d’une chirurgie orthopédique majeure dans 75 % des cas. Le score EVA douleur moyen était significativement plus bas après la pose de la 2e VVP ; 1,6 ±1,4 vs 7,2 ± 1,5 lors de la réalisation de la 1re VVP ; p < 0,000 (Fig. 1). La douleur était intense avec un score EVA > 7 chez 81,3 % des patients après la mis en place de la 1re VVP. À l’arrivée au bloc opératoire, le score EVA anxiété moyen était de 6,5 ± 2,2 et 56,3 % des patients avaient un score EVA anxiété > 7. Après la réalisation de la 1re

Figure 2.

Comparaison de l’EVA anxiété sans et sous hypnose.

Pour citer cet article : Raddaoui K, et al. L’hypnose pour la gestion de la douleur induite par les ponctions veineuses chez l’adulte. Douleurs (Paris) (2018), https://doi.org/10.1016/j.douler.2018.07.012

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K. Raddaoui et al.

comparaison des scores EVA anxiété n’avait pas trouvé de différence significative (p = 0,204 ; p = 0,515 ; p = 0,249).

Discussion L’hypnose est parmi les thérapeutiques alternatives les plus efficaces dans la prise en charge de la douleur aiguë. Notre étude vient pour confirmer cette approche.

En effet, 100 % des patients avaient une EVA douleur ≤ 3 lors de la pose de la VVP sous hypnose. Les soins, ponctuels, mais surtout itératifs, anxiogènes et ressentis comme douloureux, peuvent être source de lassitude, d’agressivité, de refus de soin, d’insomnie. . .altérant la relation à soi et aux autres [2] se sont intéressés aux douleurs induites causées par six procédures (mobilisations, insertion de cathéters veineux centraux, ablation de drains, réfection de pansements pour brûlures, aspiration trachéale et ablation de gaines fémorales). Sur les 5957 patients interrogés dans l’étude de Puntillo et al. [3] et subissant une des procédures : mobilisations, insertion de cathéters veineux centraux, ablation de drains, réfection de pansements pour brûlures, aspiration trachéale ou ablation de gaines fémo¸u de traitement antalgique avant rales, 63 % n’ont pas rec et/ou pendant la procédure. Pourtant, la quasi-totalité des patients ont précisé avoir ressenti une douleur durant le soin. Dans une autre étude concernant 684 patients, les procédures douloureuses étaient rapportées chez 55 % patients. Il s’agissait dans 52 % des cas, de procédures réalisées par le personnel paramédical, 38 % étaient en rapport avec des ponctions vasculaires et 24 % durant la mobilisation. Dans 57 % des cas, la douleur était sévère à très sévère. La répétition des procédures augmentaient significativement la fréquence de la douleur [4]. Plus récemment, une étude portant sur 23 unités de soins palliatives, 1079 patients d’un âge moyen de 78,0 ± 11,2 ans ont été inclus, la fréquence de survenue de douleur induite lors des soins était de 20,9 %, avec un score moyen de douleur à 4,72 ± 1,81. La majorité des patients ont rapporté une augmentation significative des scores de douleur avec la récurrence des soins. Très peu de patients (12,7 %) avaient rec ¸u un traitement antalgique avant la procédure et presqu’aucun n’a rec ¸u un traitement antalgique en per procédure [5]. Les douleurs induites par les soins doivent être prises en considération, prévenues et soulagées quel que soit l’âge et l’état du patient. Outre les traitements antalgiques pharmacologiques, plusieurs travaux ont souligné l’intérêt des interventions cognitivo-comportementales comme techniques alternatives pour prévenir les douleurs induites. L’hypnose était la première des applications. Le processus hypnotique permet de recruter des régions cérébrales pour participer à la gestion de la douleur. Elle met ainsi en avant la capacité formidable du cerveau à recruter certains réseaux neuronaux selon les besoins du moment, modulant, notamment, la connectivité du cortex cingulaire antérieur avec l’ensemble des régions qui participent à l’évaluation cognitive. Plusieurs études ont été faites pour démystifier le mécanisme d’action de

l’hypnose dont les plus importantes sont celles de Faymonville avec l’apport de la neuro-imagerie notamment l’IRM fonctionnelle [11]. L’hypnose a démontré son efficacité dans la gestion des douleurs et de l’anxiété induites par des divers procédures chirurgicales, [6,7,12,13]. Dés la première méta-analyse de 2000, Montgomery et al. [6] ont démontré une réduction significative de la douleur dans 75 % des cas. En plus de son efficacité, l’hypnose a permis de réduire la consommation des antalgiques, de diminuer le risque de leurs effets secondaires [13] et d’accélérer le rétablissement postopératoire [7,12,14]. L’analyse des résultats des études d’une récente revue systématique [8], laissait entendre que l’hypnose serait l’intervention psychologique la plus associée à la réduction du stress et de la douleur postopératoire. Ainsi, l’hypnose pourrait être suggérée comme technique d’analgésie adjuvante particulièrement en chirurgie mineure. La plus part des études supportant l’efficacité de l’hypnose pour le traitement de la douleur et de l’anxiété induites par les procédures invasives, particulièrement les ponctions invasives : ponction lombaire, ponction aspiration osseuse. . .concernaient les enfants en milieu oncologique. L’hypnose était même supérieure aux standards de prise en charge de la douleur ; avec plus d’efficacité clinique chez les enfants de plus de 5 ans et moins de certitude chez les adolescents et les plus petits enfants [15,16]. Très peu d’études ont concerné l’évaluation de l’hypnose pour la gestion des procédures invasives de l’adulte en dehors de la chirurgie. La première revue systématique [17], a démontré que prés de 82 % des patients ayant subi des actes invasifs divers sous hypnose avait le niveau de stress le plus bas comparativement aux groupes témoins. Mais, cet effet était encore plus marqué chez les enfants. Dans la seconde analyse [18], l’hypnose a réduit significativement la douleur induite dans 75 % des cas. Mais, l’hypnose était encore plus efficace dans la prévention de la douleur postopératoire. Plus spécifiquement, l’hypnose a été proposée pour traiter la douleur et l’anxiété secondaires à l’endoscopie digestive chez l’adulte [19], à l’échographie transœsophagienne [20] et aux extractions dentaires [21] avec une efficacité clinique dans tous les cas. Il n’existe pas d’étude qui ont traité spécifiquement des douleurs secondaires aux ponctions veineuses chez l’adulte et l’intérêt des techniques cognitivo-comportementales. Les ponctions veineuses constituent un événement très stressant particulièrement pour l’enfant. Les résultats des revues systématiques ayant évalué l’impact de plusieurs techniques cognitives et comportementales (y compris l’hypnose) sur la douleur et le stress induits par les injections divers, ont démontré l’efficacité clinique significative de l’hypnose aussi bien chez l’enfant que chez l’adolescent [9,10,21,22]. Notre travail a reproduit les résultats des études pédiatriques en démontrant une réduction significative de la douleur et d’anxiété après une seule séance d’hypnose préalable à la mise en place d’une voie veineuse chez l’adulte. Il s’agit d’une autre démonstration clinique prouvant l’efficacité de l’hypnose dans la lutte contre les douleurs induites. Dans ce modèle de douleur, plutôt mineure, mais très anxiogène, l’hypnose a été efficace indépendamment de l’âge du patient, du genre et du niveau intellectuel.

Pour citer cet article : Raddaoui K, et al. L’hypnose pour la gestion de la douleur induite par les ponctions veineuses chez l’adulte. Douleurs (Paris) (2018), https://doi.org/10.1016/j.douler.2018.07.012

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Conclusion Dans notre étude, cas témoin, le recours à une séance d’hypnose avant la mise en place d’une seconde voie veineuse a réduit significativement la douleur et le l’anxiété des patients adultes en milieu chirurgicale. Il s’agit d’une thérapeutique alternative faisable et efficace pouvant être proposée à tout patient adulte subissant des gestes invasifs moyennement douloureux.

[10]

Déclaration de liens d’intérêts

[13]

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

[11]

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Pour citer cet article : Raddaoui K, et al. L’hypnose pour la gestion de la douleur induite par les ponctions veineuses chez l’adulte. Douleurs (Paris) (2018), https://doi.org/10.1016/j.douler.2018.07.012