Comptes rendus de reunion Tableau I. Resultats de 17 cas d’hypersomnie
idiopathique.
Polysomnographie Nuit1(22h30-7h30) Duke totale de sommeil Jour 1 Latence moyenne d’endormissement Nuit 2 (ad lib) Duke totale de sommeil Jour 2 (ad lib) Duke totale de sommeil Nuit 2 + jour 2 Duke totale de sommeil
167
Formes complbtes (12) 517.5 f 434 (TILE)
Hypersomnie idiopathique : formes compl&es et incompl&tes. C Merle, B Gndze, D Alvarez, A Besset, B Carlander, M Billiard (Service de neurologie B, @pita1 Gui-de-Chuuliac, Montpellier, France). L’identification de l’hypersomnie idiopathique est recente (Roth, 1976). Elle consiste en un allongement du sommeil de nuit, une difficulte majeure a se reveiller le matin ou au terme d’une sieste et une somnolence diume plus ou moins permanente ou recurrente. Une forme complete (polysymptomatique) et une forme incomplete (monosymptomatique) ont BtC distinguees. L’affection est souvent diagnostiquee par excbs par nonrespect des critbres de I’ICSD. Nous rapportons 17 cas d’hypersomnie idiopathique (tableau Z), 12 cas complets et 5 cas incomplets, chez 8 hommes et 9 femmes, a comparer a 322 cas de narcolepsie dans notre population. L’age de debut &tit l’enfance dans 5 cas, l’adolescence dans 10 cas, et entre 20 et 25 ans dam 2 cas. Des antecedents familiaux Ctaient presents dam cinq cas (29,4 %). L’hypersomnie idiopatbique est une affection rare. Le test iteratif de latence d’endormissement est peu selectif. La forme complete est caracterisee par une tres importame quantite de sommeil dans les 24 heures.
Lumike forte : effets sur temperature, sommeil et vigilance pendant des postes de nuit simulCs en laboratoire. J Foret l, A Daurat 2, M Tiberge 3, G Tirilly 1,
Formes incompl&es (5)
P
520,4 +- 39,3
NS
9,3 f 3.7
51 + 1,7
0,05 f 9
706,2 f 131,4
580,4 f 119,3
NS
142,6 k 71,2
79,4 + 53,2
NS
833,3 * 108,2
659,8 + 136,6
NS
A Almirall 4 (I Laboratoire K Travail et Cognition >>,UTM Toulouse ; 2 Universite’ de Lille ZZZ; 3 CHU Rangueil, Toulouse; 4 Universite’ de Barcelone, Espagne). On a Ctudie les effets d’une exposition de 4 heures 5 la lumiere moyennement forte (-1000 lux) sur des variables physiologiques et psychologiques chez des sujets jeunes volontaires travaillant deux nuits de suite. L’exposition avait lieu soit a 20 heures, soit a 4 heures pendant la premiere nuit seulement. La temperature rectale est immediatement sensible a la lumibre, en particulier celle don&e a 4 heures. La vigilance subjective et la performance a des tbches a forte charge mnesique sont aussi ameliorees. Des effets prononces sont mesures pendant la seconde nuit, pourtant avec un Cclairage faible (-100 lux). L’exposition du soir (20 heures) a les effets remanents les plus marques. Elle tend a retarder la phase circadienne ainsi que le sommeil du matin: il se peut done que les effets sur le pacemaker circadien soient superieurs a ceux de l’exposition de 4 heures qui tend a avancer la phase et se trouve ainsi en contradiction avec l’effet retardant du sommeil du matin. Celui-ci n’est pas affect6 differemment selon que l’exposition a la lumibre est a 20 heures ou a 4 heures. Pour des applications pratiques dam des postes de nuits allonges, la lumiere forte ameliore vigilance et efficacite immediatement mais il faut tenir compte de la probabilite de modifier la phase circadienne dans les nuits suivantes, en particulier apres une exposition en debut de nuit.