Maladie de Parkinson et kinésithérapie : enquête sur les pratiques des kinésithérapeutes libéraux de France métropolitaine (résumé)

Maladie de Parkinson et kinésithérapie : enquête sur les pratiques des kinésithérapeutes libéraux de France métropolitaine (résumé)

Kinesither Rev 2015;15(158):15–50 syndrome (CRPS1). Proceedings of European Federation of IASP Chapters Triennial Conference; 2–6 September 2003, Pra...

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Kinesither Rev 2015;15(158):15–50

syndrome (CRPS1). Proceedings of European Federation of IASP Chapters Triennial Conference; 2–6 September 2003, Prague, Czech Republic. Rapid assimilation of external objects into the body schema body image: a cognitive self-schema construct? Being moved by the self and others: influence of empathy on self-motion perception. The body schema and the multisensory representation(s) of peripersonal space Left/right neck rotation judgments are affected by age, gender, handedness and image rotatio The (mis)measurement of body image: ten strategies to improve assessment for applied and research purposes extending body space in immersive virtual reality: a very long arm illusion. http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2014.11.039 CO-26

Maladie de Parkinson et kinésithérapie : enquête sur les pratiques des kinésithérapeutes libéraux de France métropolitaine (résumé) Karen Leonard (kinésithérapeute) a*, Michael Vander Maren (cadre de santé, kinésithérapeute) b, Karine Muller (enseignante I.F.M.K. Nancy) c, Séverine Buatois (enseignante I.F.M.K. Nancy) c, Pascal Gouilly (directeur IFMK Nancy) c a 59, Route nationale. Grostenquin, France b CHR Metz Thionville Hôpital Bel Air, 1, rue de Friscaty. Thionville, France c IFMK Nancy. 57 bis, rue de Nabécor, Nancy, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. Leonard) Introduction La maladie de Parkinson (M.P.I.) est une affection neurologique, dégénérative peu connue du grand public, caractérisée par un déficit en dopamine entraînant une symptomatique motrice et non motrice. Elle touche surtout les personnes âgées. Avec le vieillissement de la population, elle devient de plus en plus présente dans notre société, ce qui en fait un véritable problème de santé publique. Objectif Sa prise en charge bien que médicamenteuse est également basée sur la kinésithérapie. Quelle est la place de la masso-kinésithérapie dans son traitement ? Diverses recommandations ont été publiées à ce sujet, nous avons résumé les dernières dans ce mémoire. Cependant, qu'en est-il sur le terrain ? L'objectif de notre enquête est d'analyser la prise en charge kinésithérapique pour la maladie de Parkinson réalisée en libéral en France métropolitaine, et de voir les modalités d'application de celle-ci (versant qualitatif et quantitatif). Matériel et méthode Nous avons contacté un à un, 597 M.K. libéraux de France métropolitaine selon un protocole défini, soit 1 % des kinésithérapeutes libéraux de France. Deux cent trente-deux réponses ont été obtenues sur les 597 M.K. appelés (38,9 % de répondants). Résultats Notre étude montre que les patients parkinsoniens sont pris en charge dans les cabinets libéraux, mais que le nombre de prise en charge reste faible, « moins de 10 patients par an et par kinésithérapeute ». Un pourcentage de 82,33 % des kinésithérapeutes prend en charge des patients parkinsoniens, 59,69 % pensent être assez informés sur la maladie. Les M.K. sont 4,71 % à réaliser l'ensemble des techniques évoquées dans les recommandations canadiennes de 2012 [1] (Grade B). La fréquence de P.E.C. est en moyenne de 2 fois/ semaine. La discussion nous permet d'avancer de nombreuses hypothèses : manque de prescription des médecins, manque de temps de la part des kinésithérapeutes, manque de formation des kinésithérapeutes face à cette pathologie. Les études faites dans d'autres pays sont en concordance avec nos résultats. La brièveté du questionnaire constitue une limite à notre enquête. En effet, celui-ci

Congrès devait être court pour ne pas faire perdre trop de temps aux M.K. libéraux. Par conséquent, il est peut-être trop généraliste et reflète une prise en charge moyenne. Il permet cependant d'avoir une idée globale de la prise en charge de cette maladie en France grâce à une méthodologie des plus sérieuses. Conclusion La place de la kinésithérapie dans le traitement de cette pathologie n'est plus à démontrer. Reste à convaincre les M.K. de l'efficacité des traitements qu'ils peuvent mettre en place chez ces patients et surtout, les encourager à se former. C'est probablement le manque de formation qui n'incite pas les patients à aller chez leur kiné et les médecins à envoyer leurs patients chez nous. Ce mémoire pourrait favoriser la création de formations continues sur cette pathologie et il reflète l'intérêt que portent les M.K. aux dernières recommandations en date, puisque la quasi-totalité des M.K. ne connaissaient pas l'existence des recommandations canadiennes lors de notre sondage. Déclaration d'intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d'intérêts en relation avec cet article. Référence [1] Grimes D. Canadian guidelines on Parkinson's disease. Can J Neurol Sci 2012;39(4 Supplement 4):1–30. http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2014.11.040 CO-27

Évolution des paramètres spatio-temporels de la marche dans l'ataxie de Friedreich. Étude sur une population de 31 jeunes marchants Bastien Roche (kinésithérapeute, co-responsable de la plateforme d'évaluation du mouvement) a*, Isabelle Husson (neuropédiatre) b, Rodolphe Martin (ingénieur hospitalier, co-responsable de la plateforme d'évaluation du mouvement) a a Plateforme d'évaluation du mouvement, service de neurologie et maladies métaboliques, hôpital Robert-Debré, Paris, France b Hôpital Robert-Debré, Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Roche) Introduction Avec 1500 personnes touchées en France, l'ataxie de Friedreich est l'ataxie héréditaire à transmission autosomique récessive la plus courante. De nombreux protocoles de recherche s'intéressent à cette maladie pour laquelle les traitements médicamenteux actuels permettent de prévenir une certaine aggravation, notamment de la cardiomyopathie, mais pas de guérir. Entre le diagnostic et la perte de la marche, 10 ans se passent en moyenne. L'analyse des paramètres spatiotemporels permettrait d'adapter les propositions thérapeutiques pour maintenir une autonomie à la marche la plus satisfaisante possible, et de conseiller ensuite les aides techniques les plus adaptées (cannes, attelles, déambulateurs spécifiques. . .). Méthode Tous les 6 mois pendant 2 à 5 ans, 31 patients de 7 à 24 ans ont marché sur le tapis GAITRite pour enregistrer l'évolution de leur marche, en parallèle à une évaluation clinique standardisée avec la passation d'échelles, et des examens cliniques. Seules les données des marchants autonomes (sans aide) ont été étudiées pour cette étude. Le tapis GAITRite est un outils validé pour l'évaluation des paramètres spatiotemporels de la marche, chez l'enfant comme l'adulte. Résultats Il en ressort que parallèlement à une dégradation clinique mise en évidence sur les échelles d'évaluation spécifiques (ICARS, FARS, SARA. . .) mais non significative statistiquement, nous observons une dégradation significative de la marche. Certains paramètres sont plus sensibles à cette dégradation : double appui, la vitesse et la

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