Maladie de Takayasu : diagnostic et suivi clinique, biologique, radiologique et traitements d’une cohorte de 23 patients lorrains

Maladie de Takayasu : diagnostic et suivi clinique, biologique, radiologique et traitements d’une cohorte de 23 patients lorrains

Communications orales — vendredi 25 septembre 2015 Mots clés Artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) ; Moniteur d’activité Déclaration...

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Communications orales — vendredi 25 septembre 2015 Mots clés Artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) ; Moniteur d’activité Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.088 CO11

Maladie de Takayasu : diagnostic et suivi clinique, biologique, radiologique et traitements d’une cohorte de 23 patients lorrains

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Évaluation de la prescription d’antithrombotiques en unité de soins de longue durée S. Cotard 1,∗ , F. Jego 2 , D. Somme 2 , P. Jego 3 Unité de médecine vasculaire pour le service d’imagerie médicale, CHU de Rennes, Rennes, France 2 Service de gériatrie, La Tauvrais, CHU de Rennes, Rennes, France 3 Service de médecine interne, CHU de Rennes, Rennes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Cotard)

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Objectif Décrire l’épidémiologie et signes cliniques, biologiques, radiologiques et traitements d’une cohorte franc ¸aise de patients atteints de la maladie de Takaysu et comparer les résultats aux données internationales. Méthode Nous avons étudié rétrospectivement les patients consultant ou hospitalisés dans deux centres hospitaliers lorrains spécialisés entre juillet 1995 et décembre 2014 à partir d’un recueil standardisé spécifiquement dédié. Résultats La cohorte incluait 23 patients à prédominance caucasienne (69 %) et féminine (83 %). L’âge médian au diagnostic était 39 ans (9—66 ans). Le délai diagnostique médian était 8,5 mois (1—156 mois). Trente-neuf pour cent des patients étaient diagnostiqués après 50 ans. Une claudication des membres était révélatrice de la pathologie dans 30 % des cas. Les manifestations cliniques principales étaient la diminution d’un pouls (65 %), l’anisotension (65 %), un souffle vasculaire (53 %). Des lésions de l’aorte thoracique et de l’artère sous-clavière gauche représentaient chacune 61 % des cas, suivies de l’aorte abdominale (52 %). Une élévation simultanée de la VS et de la CRP au diagnostic était retrouvée chez 77 % des patients. Une corticothérapie a été prescrite dans 90 % des cas avec adjonction de méthotrexate chez 41 % d’entre eux. Seize interventions chirurgicales ont été recensées : 9 pontages vasculaires, 4 angioplasties percutanées, 3 remplacements valvulaires. Les données de survie ont été obtenues chez 87 % des patients, sans compter de décès. Conclusion Les données cliniques, biologiques, radiologiques et thérapeutiques recueillies sont relativement similaires aux cohortes de la littérature. La proportion de diagnostics tardifs (> 40 ans) et le délai diagnostique restent bien trop importants. Des critères validés de suivi sont toujours en attente. Une imagerie multimodale associée à des critères d’activité biologique (certains prometteurs) et clinique sont actuellement utilisés mais méritent une étude prospective à large échelle. Plus que la survie, une attention doit être portée à la qualité de vie de nos patients. Mots clés Maladie de Takayasu ; Diagnostic

Objectif Les unités de soins de longue durée (USLD) présentent une population fragile, où la prévalence des maladies cardiovasculaires est élevée, et où le risque hémorragique, lié aux polypathologies, à l’insuffisance rénale, ou au risque de chutes, est important. L’objectif principal de ce travail est d’évaluer l’adéquation des prescriptions d’antithrombotiques, dans une USLD, par rapport aux recommandations actuelles. Les objectifs secondaires sont d’évaluer la qualité de la surveillance de ces traitements et en cas d’inadéquation de la prescription et des recommandations, d’interroger le prescripteur en vue d’identifier des possibilités d’amélioration des prescriptions. Matériels et méthodes Un relevé des données concernant la prescription d’antithrombotiques a été réalisé sur tous les patients présents dans l’USLD du CHU de Rennes entre le 16 juin et le 23 juin 2014. Ces données ont été comparées aux recommandations actuelles internationales. Résultats Cent-seize patients étaient présents en USLD. La moyenne d’âge était de 84 (± 8,5) ans. Vingt-trois patients étaient sous anticoagulant, principalement sous antivitamine K, pour une fibrillation atriale. Cinquante patients recevaient un antiplaquettaire, principalement de l’aspirine, pour un antécédent d’accident vasculaire cérébral. Sept patients recevaient à la fois un anticoagulant et un antiplaquettaire. Deux prescriptions d’anticoagulant et six prescriptions d’antiplaquettaire n’étaient pas conformes aux recommandations actuelles. Parmi les 50 patients ne recevant ni anticoagulant ni antiplaquettaire, 8 avaient une indication à un traitement antithrombotique. Au total, 16 prescriptions (14 %) étaient inadéquates et ont été modifiées (arrêt, ajout ou modification de traitement) ; 3 concernaient les anticoagulants et 13 les antiplaquettaires. Tous les patients sous antivitamine K bénéficiaient d’un suivi par INR régulier. Plus de deux patients sur trois passaient la moitié du temps dans la fenêtre thérapeutique d’INR. Conclusion La majorité des prescriptions de l’USLD étaient conformes aux recommandations actuelles. Notre étude a cependant retrouvé plusieurs situations où la confrontation des prescriptions et des recommandations a entraîné une modification du traitement, soulignant l’intérêt de la démarche. Si la gestion des anticoagulants semble bien maîtrisée, notre étude montre que les situations qui ont conduit à une modification des prescriptions concernent, avant tout, les antiplaquettaires. Mots clés Gériatrie ; Antithrombotique

Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.

Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.089

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.090

J. Risse 1,∗ , F. Maurier 2 , D. Wahl 1 1 CHU Nancy, université de Lorraine, unité de médecine vasculaire et centre de compétence des maladies rares, Lorraine, France 2 HP Metz, service de médecine interne, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : mj [email protected] (J. Risse)