Maladie veineuse thromboembolique et sarcoïdose : coexistence ou coïncidence ? À propos de 6 cas

Maladie veineuse thromboembolique et sarcoïdose : coexistence ou coïncidence ? À propos de 6 cas

A304 21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 30,9 % des cas, une dyspnée sifflante dans 20,1 % des cas, un s...

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A304

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017

30,9 % des cas, une dyspnée sifflante dans 20,1 % des cas, un syndrome de pénétration est rapporté dans. Le délai du était supérieur à 30 jours dans 22,4 % des cas. L’extraction a été faite par fibroscopie chez 36 enfants (24,6 %). L’extraction chirurgicale était nécessaire chez 16 enfants avec une pneumonectomie (3 enfants) ou une lobectomie (7 enfants) faites devant la destruction parenchymateuse. En comparant les deux périodes entre 2002 à 2011 et 2011 à 2016, nous avons constaté que le nombre des enfants pris en charge a évolué allant de 76 en10 ans vs. 70 en 6 ans. Les CE les plus fréquents étaient les glibettes alors que durant les 6 dernières années il y avait plus d’amandes. L’extraction par fibroscope est devenue plus fréquente grâce à l’utilisation d’une nouvelle méthode qui est l’utilisation d’un masque laryngé permettant l’utilisation de fibroscope adulte, et ainsi, de pinces de plus gros calibre. L’extraction par le fibroscope était faite chez 11 enfants durant la première période et chez 25 enfants durant les 6 dernières années dont10 par masque laryngé. Le nombre d’extractions chirurgicales est passé de12 en10 ans à 4 en 6 ans. Par ailleurs, les délais du diagnostic n’ont pas changé. Un délai de plus de 30 jours a été noté dans 23,8 % des cas durant la première période et dans 21 % des cas durant les 6 dernières années. Conclusion L’amélioration des techniques d’anesthésie et d’endoscopie dans la prise en charge des CE intrabronchiques chez l’enfant permet d’éviter le recours à la chirurgie. Toutefois, le manque de sensibilisation des parents ainsi que des médecins de première ligne est à l’origine du retard de prise en charge de ces accidents. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.749

PO27 — Maladies vasculaires pulmonaires 737

Maladie veineuse thromboembolique et sarcoïdose : coexistence ou coïncidence ? À propos de 6 cas F. Charton , P.L. Conan , H. Le Floch , O. Bylicki , W. Gaspard , J. Margery , F. Riviere ∗ Service pneumologie, hôpital Percy, Clamart, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Riviere) Introduction La sarcoïdose est une granulomatose systémique d’étiologie inconnue. L’association entre maladie veineuse thromboembolique (MVTE) et sarcoïdose a récemment été rapportée. À l’instar du lupus erythémateux systémique, de la polyarthrite rhumatoïde ou de la maladie de Crohn, la sarcoïdose est-elle un facteur de risque de MVTE ? Le but de ce travail a donc été d’analyser une série de cas de patients atteints de sarcoïdose et ayant présenté une MVTE. Méthodes Patients et méthodes. Analyse rétrospective monocentrique des données épidémiologiques, cliniques, radiologiques et biologiques des patients consécutifs ayant présenté une MTEV en contexte de sarcoïdose prouvée histologiquement. Résultats Cinq hommes et 1 femme, tous caucasiens et d’âge médian 47 ans [43, 58,75], ont présenté 3 EP, 2 TVP et une association des 2. La MVTE est inaugurale de la sarcoïdose dans 5 cas, dont 2 avaient un antécédent thromboembolique non sévère sous plâtre sans anticoagulation prophylactique. Il s’agissait de 4 sarcoïdoses médiastinopulmonaires de stade 1, d’une atteinte cardiaque et d’une neurosarcoïdose. Elles étaient peu actives : lymphocytes 1023/mm3 [829, 1389], gammaglobulinémie 9,85 g/L [8,83, 11,03],

calciurie 2,24 mmol/24 heures [2,14, 5,24], avec peu ou pas de retentissement respiratoire [Tiffeneau 77 % (66, 79), CPT102 % (99,106), DLCO 89 % (84, 94)]. Trois patients présentaient une ou plusieurs rechutes à l’arrêt des anticoagulants. Aucun des patients ne présentait d’autre facteur favorisant pour la MTEV et le bilan de thrombophilie était négatif dans tous les cas. Conclusion Discussion et Conclusion. La prévalence de la MVTE en contexte de sarcoïdose est estimée à 2 % avec un risque relatif de MTEV en contexte de sarcoïdose est estimé à 1,42. Plusieurs hypothèses physiopathologiques tentent d’expliquer cette association : l’inflammation chronique en stimulant la cascade de la coagulation aboutit à un état thrombophilique et une hypercoagulabilité, cependant, les sarcoïdoses associées à la MVTE de notre série ne semblent pas actives (asymptomatique, stade 1, abstention thérapeutique et pas ou peu de retentissement respiratoire ou extra respiratoire) ; l’autre hypothèse est l’existence d’un phénotype pro-coagulant, qui reste à décrire, de patients atteints de sarcoïdose. Même si le risque relatif est globalement faible, la sarcoïdose semble être à considérer comme facteur de risque de MVTE. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.750 738

La détermination thoracique des vascularites L. Qassimi ∗ , H. Moubachir , H. Jabri , W. El Khattabi , H. Afif Service des maladies respiratoires de l’hôpital 20-Août, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Qassimi) Introduction Les vascularites (ou angéites) sont définies par une inflammation des vaisseaux sanguins dont la paroi est infiltrée par des cellules de l’inflammation. L’atteinte thoracique est dominée par l’atteinte veineuse et l’atteinte artérielle. Cette dernière est rare. L’atteinte pleurale peut être réactionnelle ou secondaire. Méthodes Nous avons répertorié 29 cas de vascularites avec atteinte thoracique entre janvier1997 et juin 2015. Résultats La maladie de Behc ¸et est retrouvée dans 24 cas, la maladie de Wegener dans 2 cas et trois cas de Churg et Strauss. La moyenne d’âge était de 34 ans avec une prédominance masculine (85,7 %). Six patients étaient connus et suivis pour la maladie de Behc ¸et. Les hémoptysies et le syndrome cave supérieur étaient les maîtres symptômes. La radiographie thoracique renforcée par la tomodensitométrie thoracique a permis de confirmer la thrombose de la veine cave supérieure chez 15 patients et de conclure au caractère vasculaire des opacités hilaires chez 8 patients notamment d’anévrismes pulmonaires dont trois compliqués de thrombose. Les patients suivis pour thrombose de la veine cave ont bénéficié d’un traitement anticoagulant, de corticoïde et/ou d’immunosuppresseur. L’association de corticoïdes, de colchicine et/ou d’immunosuppresseur a été prescrite chez les patients porteurs d’anévrisme pulmonaire dans le cadre de Behc ¸et. L’évolution sous traitement (corticoïdes, de colchicine et/ou d’immunosuppresseur) était bonne dans 27 cas et deux patients étaient décédés suite aux hémoptysies foudroyantes dans le cadre de la maladie de Behc ¸et. Conclusion Nous concluons à travers cette étude la rareté et la gravité des manifestations thoraciques des vascularites et surtout la problématique des traitements proposés. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.751