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Mesure de l’index de conicité en hémodialyse et inflammation
Posters : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 15 (2019) 301–332
sodée insuffisante et la présence d’HTA. Le test paramétrique de Mann-whitney a été utilisé vu la faible taille de l’échantillon. Résultats obtenus ou attendus Nous avons colligé 7 patients d’âge moyen 43 ± 19 ans, l’ancienneté en dialyse péritonéale était de 43 ± 13,8 mois. La diurèse était conservée dans 4 cas. L’hypertension artérielle était présente dans 4 cas. L’extraction sodée par le dialysat était en moyenne de 42.8 ± 53 mmol/24 h, elle était négative chez une patiente dont l’extraction sodée urinaire compensait cette extraction négative. L’extraction sodée combinée (dialysat et urines) était en moyenne de 87,2 ± 31 mmol/24 h. En comparant l’extraction sodée combinée entre les patients hypertendus et les patients normotendus, nous avons trouvé que l’extraction sodée combinée était supérieure chez les normotendus comparée à l’extraction sodée des hypertendus (105 ± 35 mmol/24 h versus 73 ± 23 mmol/24 h) sans que la différence n’atteigne la significativité. Conclusion L’extraction sodée insuffisante peut entraîner une surcharge hydrosodée responsable à court terme d’une hypertension artérielle et augmentant le risque de morbi-mortalité à long terme. Un monitoring de cette extraction sodée s’avère nécessaire et devrait être intégré dans l’évaluation de l’adéquatie en dialyse péritonéale. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.140 PO-D52
Hémodialyse à bas débit de dialysat, en maison de retraite : résultats cliniques et biologiques de la première cohorte belge
B. Guillaume ∗ , I. Beklevic , A. Benahmed , F. Henry , A. Lemy , J. Henry , F. Dewez , V. Ost , S. Treille CHU-Charleroi, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Guillaume) Introduction De plus en plus de patients hémodialysés sont institutionnalisés en maison de retraite (MR). L’épuisement de ces patients, lié aux déplacements, attentes et complications inhérentes à la dialyse intermittente (HDI), induit une nette détérioration de leur qualité de vie. Parallèlement, existe une technique d’hémodialyse à bas débit de dialysat (type NxStage) (HDD), exportable en MR et permettant de juguler ces inconvénients. Cette étude rétrospective a pour but de montrer l’évolution clinique et biologique de la première cohorte, novatrice en Belgique, de patients institutionnalisés, en HDD. Méthodes Quatorze patients en MR ont été inclus. Un groupe de 7 patients (P1) est en HDD ; les 7 autres (P2), en HDI, constituent le groupe contrôle. L’HDD est arbitrairement fixée à 5 sessions hebdomadaires de 2 heures. Les doses d’EPO, le poids et les paramètres biologiques (Hémoglobine (Hb), calcium (Ca), phosphore (P), albumine (Alb), préalbumine (Pre), bicarbonate (Bic)) ont été recueillis mensuellement, de 3 mois avant l’instauration de l’HDD et jusqu’à 3 mois après. Les mêmes paramètres ont été recueillis dans le groupe P2, sur une durée équivalente. Un test de Mann – Withney est utilisé. Résultats obtenus ou attendus Le poids des patients de P1 a progressé (67 + 5,3 kg à 67,8 + 5,3 kg) contre une diminution de poids dans P2 (83 + 3,8 kg à 78,3 + 5,7 kg). Aucune différence statistiquement significative n’a été relevée entre les patients de P1 et P2 pour les paramètres biologiques ; néanmoins, chez les patients P1, tendance à la diminution, non significative, de P et de l’Hb, sans différence de doses d’EPO entre P1 et P2. Conclusion Au vu de la non-détérioration des paramètres physiques et biologiques des patients dialysés en MR, l’HDD ne leur est pas délétère. L’amélioration de leur poids laisse entrevoir une amélioration nutritionnelle.
Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
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Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.141 PO-D53
Mesure de l’index de conicité en hémodialyse et inflammation
B. Fandri , S. Toumi , B. Fendri , W. Elheni ∗ , H. Chaker , H. Daoud ∗ , S. Yaich , I. Agrebi , K. Kammoun , M. Ben Hamida CHU Hédi Chaker, service de néphrologie, Sfax, Tunisie ∗ Auteurs correspondants. Adresses e-mail : [email protected] (W. Elheni), [email protected] (H. Daoud) Introduction La masse graisseuse abdominale constitue un important facteur de risque cardio-vasculaire dans la population générale ainsi que chez les hémodialysés. L’indice de masse corporelle (IMC) est l’outil le plus simple à utiliser pour mesurer le surpoids et ou l’obésité mais son utilisation chez les patients hémodialysés pour évaluer l’accumulation des lipides athérogènes reste controversée. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’adiposité abdominale de nos patients en mesurant l’index de conicité (IC) et de rechercher une éventuelle corrélation avec les marqueurs nutritionnels et inflammatoires. Méthodes La mesure de l’IC se base sur le tout de taille, la taille et le poids du patient. Il s’agit d’une étude transversale menée chez les patients suivis dans notre unité d’hémodialyse à l’Hôpital HédiChaker. Résultats obtenus ou attendus Notre étude a inclut 78 patients avec un âge moyen de 50,87 ± 15,6 ans. La néphropathie initiale était indéterminée dans 33 % des cas. La moyenne de l’IC était de 1.3 ± 0.12 avec des extrêmes allant de 1.13 à 1.63. L’IC était plus élevé chez les patients en surpoids et obèses (index de masse corporel > 26 kg/m2 ) et chez les sujet de sexe féminin. Une corrélation positive significative a été retrouvé entre IC et triglycérides (p < 0,05),pour l’hémoglobine (p = 0,02) ainsi que pour la CRP comme bio marqueur de l’inflammation avec une p à 0,04. Le score de malnutrition et inflammation (MIS) était plus bas chez les patients avec un IC élevé. La présence de calcifications vasculaires au niveau de l’aorte abdominale calculées sur une ASP de profil était plus importante pour des patients ayant un IC supérieur à 1,5 avec une différence non significative. Conclusion La masse graisseuse abdominale mesurée par l’IC paraît directement liée à l’inflammation en hémodialyse comme nous l’avons constaté chez nos patients. D’autres études plus larges en HD seront nécessaires afin de mieux valider cet index. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.142 PO-D54
Prévalence de l’hépatite C chez les dialysés : étude nationale R. Manaa 1,∗ , S. Barbouch 1 , K. Ajimi 1 , M. Najjar 1 , R. Goucha 2 , H. Limem 3 , F. Ben Hmida 1 , T. Ben Abdellah 1 1 Hôpital Charles Nicole, laboratoire de recherche de pathologie rénale LR00SP01, Tunis, Tunisie 2 Laboratoire de recherche de pathologie rénale LR00SP01, Tunis, Tunisie 3 Centre d’hémodialyse elmedina, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Manaa) Introduction L’OMS estime que 3 % de la population générale est infectée par ce virus. L’hépatite C demeure la principale infection virale chez les patients dialysés et la gravité de cette infection réside dans le risque de développement d’une cirrhose ou d’un hépatocarcinome.
sodée insuffisante et la présence d’HTA. Le test paramétrique de Mann-whitney a été utilisé vu la faible taille de l’échantillon. Résultats obtenus ou attendus Nous avons colligé 7 patients d’âge moyen 43 ± 19 ans, l’ancienneté en dialyse péritonéale était de 43 ± 13,8 mois. La diurèse était conservée dans 4 cas. L’hypertension artérielle était présente dans 4 cas. L’extraction sodée par le dialysat était en moyenne de 42.8 ± 53 mmol/24 h, elle était négative chez une patiente dont l’extraction sodée urinaire compensait cette extraction négative. L’extraction sodée combinée (dialysat et urines) était en moyenne de 87,2 ± 31 mmol/24 h. En comparant l’extraction sodée combinée entre les patients hypertendus et les patients normotendus, nous avons trouvé que l’extraction sodée combinée était supérieure chez les normotendus comparée à l’extraction sodée des hypertendus (105 ± 35 mmol/24 h versus 73 ± 23 mmol/24 h) sans que la différence n’atteigne la significativité. Conclusion L’extraction sodée insuffisante peut entraîner une surcharge hydrosodée responsable à court terme d’une hypertension artérielle et augmentant le risque de morbi-mortalité à long terme. Un monitoring de cette extraction sodée s’avère nécessaire et devrait être intégré dans l’évaluation de l’adéquatie en dialyse péritonéale. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.140 PO-D52
Hémodialyse à bas débit de dialysat, en maison de retraite : résultats cliniques et biologiques de la première cohorte belge
B. Guillaume ∗ , I. Beklevic , A. Benahmed , F. Henry , A. Lemy , J. Henry , F. Dewez , V. Ost , S. Treille CHU-Charleroi, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Guillaume) Introduction De plus en plus de patients hémodialysés sont institutionnalisés en maison de retraite (MR). L’épuisement de ces patients, lié aux déplacements, attentes et complications inhérentes à la dialyse intermittente (HDI), induit une nette détérioration de leur qualité de vie. Parallèlement, existe une technique d’hémodialyse à bas débit de dialysat (type NxStage) (HDD), exportable en MR et permettant de juguler ces inconvénients. Cette étude rétrospective a pour but de montrer l’évolution clinique et biologique de la première cohorte, novatrice en Belgique, de patients institutionnalisés, en HDD. Méthodes Quatorze patients en MR ont été inclus. Un groupe de 7 patients (P1) est en HDD ; les 7 autres (P2), en HDI, constituent le groupe contrôle. L’HDD est arbitrairement fixée à 5 sessions hebdomadaires de 2 heures. Les doses d’EPO, le poids et les paramètres biologiques (Hémoglobine (Hb), calcium (Ca), phosphore (P), albumine (Alb), préalbumine (Pre), bicarbonate (Bic)) ont été recueillis mensuellement, de 3 mois avant l’instauration de l’HDD et jusqu’à 3 mois après. Les mêmes paramètres ont été recueillis dans le groupe P2, sur une durée équivalente. Un test de Mann – Withney est utilisé. Résultats obtenus ou attendus Le poids des patients de P1 a progressé (67 + 5,3 kg à 67,8 + 5,3 kg) contre une diminution de poids dans P2 (83 + 3,8 kg à 78,3 + 5,7 kg). Aucune différence statistiquement significative n’a été relevée entre les patients de P1 et P2 pour les paramètres biologiques ; néanmoins, chez les patients P1, tendance à la diminution, non significative, de P et de l’Hb, sans différence de doses d’EPO entre P1 et P2. Conclusion Au vu de la non-détérioration des paramètres physiques et biologiques des patients dialysés en MR, l’HDD ne leur est pas délétère. L’amélioration de leur poids laisse entrevoir une amélioration nutritionnelle.
Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
321
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.141 PO-D53
Mesure de l’index de conicité en hémodialyse et inflammation
B. Fandri , S. Toumi , B. Fendri , W. Elheni ∗ , H. Chaker , H. Daoud ∗ , S. Yaich , I. Agrebi , K. Kammoun , M. Ben Hamida CHU Hédi Chaker, service de néphrologie, Sfax, Tunisie ∗ Auteurs correspondants. Adresses e-mail : [email protected] (W. Elheni), [email protected] (H. Daoud) Introduction La masse graisseuse abdominale constitue un important facteur de risque cardio-vasculaire dans la population générale ainsi que chez les hémodialysés. L’indice de masse corporelle (IMC) est l’outil le plus simple à utiliser pour mesurer le surpoids et ou l’obésité mais son utilisation chez les patients hémodialysés pour évaluer l’accumulation des lipides athérogènes reste controversée. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’adiposité abdominale de nos patients en mesurant l’index de conicité (IC) et de rechercher une éventuelle corrélation avec les marqueurs nutritionnels et inflammatoires. Méthodes La mesure de l’IC se base sur le tout de taille, la taille et le poids du patient. Il s’agit d’une étude transversale menée chez les patients suivis dans notre unité d’hémodialyse à l’Hôpital HédiChaker. Résultats obtenus ou attendus Notre étude a inclut 78 patients avec un âge moyen de 50,87 ± 15,6 ans. La néphropathie initiale était indéterminée dans 33 % des cas. La moyenne de l’IC était de 1.3 ± 0.12 avec des extrêmes allant de 1.13 à 1.63. L’IC était plus élevé chez les patients en surpoids et obèses (index de masse corporel > 26 kg/m2 ) et chez les sujet de sexe féminin. Une corrélation positive significative a été retrouvé entre IC et triglycérides (p < 0,05),pour l’hémoglobine (p = 0,02) ainsi que pour la CRP comme bio marqueur de l’inflammation avec une p à 0,04. Le score de malnutrition et inflammation (MIS) était plus bas chez les patients avec un IC élevé. La présence de calcifications vasculaires au niveau de l’aorte abdominale calculées sur une ASP de profil était plus importante pour des patients ayant un IC supérieur à 1,5 avec une différence non significative. Conclusion La masse graisseuse abdominale mesurée par l’IC paraît directement liée à l’inflammation en hémodialyse comme nous l’avons constaté chez nos patients. D’autres études plus larges en HD seront nécessaires afin de mieux valider cet index. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.142 PO-D54
Prévalence de l’hépatite C chez les dialysés : étude nationale R. Manaa 1,∗ , S. Barbouch 1 , K. Ajimi 1 , M. Najjar 1 , R. Goucha 2 , H. Limem 3 , F. Ben Hmida 1 , T. Ben Abdellah 1 1 Hôpital Charles Nicole, laboratoire de recherche de pathologie rénale LR00SP01, Tunis, Tunisie 2 Laboratoire de recherche de pathologie rénale LR00SP01, Tunis, Tunisie 3 Centre d’hémodialyse elmedina, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Manaa) Introduction L’OMS estime que 3 % de la population générale est infectée par ce virus. L’hépatite C demeure la principale infection virale chez les patients dialysés et la gravité de cette infection réside dans le risque de développement d’une cirrhose ou d’un hépatocarcinome.