Mise au point experimentale d'un calorimetre a haute temperature mesure de la chaleur specifique de ZrF4 solide en fonction de la temperature et estimation de la chaleur sensible de ZrF4 liquide

Mise au point experimentale d'un calorimetre a haute temperature mesure de la chaleur specifique de ZrF4 solide en fonction de la temperature et estimation de la chaleur sensible de ZrF4 liquide

JOURNAL OF NUCLEAR 44 (1972) MATERIALS 295-304. 0 NORTH-HOLLAND PUBLISHING CO., AMSTERDAM MISE AU POINT EXPERIMENTALE D’UN CALORIMETRE A HAUTE...

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JOURNAL

OF NUCLEAR

44 (1972)

MATERIALS

295-304.

0 NORTH-HOLLAND

PUBLISHING

CO., AMSTERDAM

MISE AU POINT EXPERIMENTALE D’UN CALORIMETRE A HAUTE TEMPERATURE MESURE DE LA CHALEUR SPECIFIQUE DE ZrF4 SOLIDE EN FONCTION DE LA TEMPERATURE

ET ESTIMATION DE LA CHALEUR SENSIBLE DE ZrF4 LIQUIDE A.

Service

FONTANA

Mktallurgie-Electrochi~ie,

Universitd Repu

La mise au point isoperibole

son Btalonnage 500 “C et

d’un calorimetre

comprend

son etude constante

la

stabilite

erreurs Les

du

chaleurs

d&erminees La chaleur

de

sensibles

mesure

de

specifique

ZrF4

moyenne

23,7 f

measuring

entre

maximale,

conduit

a

(sous pression)

ont

ensuite

des

description

between meter

1.

of

the

drop

entre avons

sensible

of liquid

to 36,3 & 6 kcal/mole.

is 17,15 Cal/‘% at

1030 “C. At

of ZrF4

mole. The

ZrF4 at 908 “C (under pressure)

isoperiboles

Cal/K bei als

23,7 * Enthalpie

of the calori-

Der

ist

500 und

Introduction

Wasserwert

von

des Messkreises von

bei

ions complexes dans les melanges de sels fondus, nous avons et6 amen& a construire un calorimetre destine a mesurer les chaleurs de dissolution de differents composes dans les sels fondus. Etant don& l’agressivite Blevee des sels fondus et notamment des fluorures vis-a-vis des materiaux refractaires, nous avons decide d’etudier la construction d’un calorimetre a chute (type drop-calorimeter), le se1 fondu &ant contenu dans un creuset en graphite, le compose que l’on veut Qtudier &ant maintenu a temperature ambiante avant son introduction dans le se1 fondu. On mesurera done une quantite de chaleur globale qui se compose de la chaleur sensible du compose ajoute ainsi que 295

ZrF4

wird

bestimmt.

von festem ZrF4 betragt

zwischen

fliissigem

17,15

Stabilitiit

ZrF4

25 und 908 “C. Die (unter

Druck)

wird

1030 “C abgeschatzt.

de sa chaleur de dissolution

Dans le cadre d’une etude de la stabilite des

betriigt

Enthalpie

Wiirmekapazitiit

3 cal/K*mol

500 und

Empfindlichkeit

1077 “C experimentell

zu 36,3 & 6 kcal/mol

the maximum

die

0,07 Cal. Die

sowie

zwischen

1030 “C. Bei der hijchsten

Die mittlere

comprises

Einwurfkalorimeter

und Eichung

1077 “C beschrieben.

de

of the apparatus

500 and 1077 “C. The constant

ein

des Kalorimeters

calorimeter

between

3 cal/“K

is estimated

the

Bte

a 1030 “C.

study and the calibration

of

than 0,07 Cal.

heat capacity

heat content

Es wird

Nous

stability

of ZrF4 was determined

2.5 and 908 “C is 23,7 *

dessen Arbeitsweise

mole.

the

between

de ZrF4 solide la chaleur

calorimeter,

1077 “C. The average

zwischen the thermal

the

500 and

besser The

of

The heat content

est

Belgique

circuit leads to errors lower

entre 500 et 1077 “C.

3 cal/“K

a 36,3 $- 6 kcal/mole

ZrF4 liquide

sensitivity

comprises

1050 Bruxelles,

1972

du type

a 0,07 Cal.

experimentalement

25 et 908 “C vaut estime

systeme

inferieures

Libre de. Bruxelles,

le 10 Fevrier

du calorimetre

de 17,16 cal/“C 8, 1030 “C. A la sensibilite

WINAND

ainsi que

a chute,

thermique

& des temperatures

1077 “C. La

et R.

dans le se1 fondu

consider+. 11 importe Bvidemment que tout se passe sous atmosphere d’argon extra pur. Pour Bviter toute entree d’air dans le calorimetre au moment de l’introduction du corps Btudie, celui-ci est place dans un sas parcouru par un courant d’argon extra pur. Le present article traite de la mise au point du calorimetre, de la mesure de la chaleur specifique de ZrF 4 solide en fonction de la temperature, et de l’estimation de sa chaleur sensible & l’etat liquide. Un autre article traitera des chaleurs de melanges du systeme NaF-ZrF4. 2.

Description du calorim&tre

2.1.

LA

CELLULE

CALORIMltTRIQUE

La cellule calorimetrique

(fig.

est constituee

1)

d’un

A.

296

FONTANA

ET

en nickel, B

A - bloc isotherme - creuset en graphite, C - couvercle en

graphite,

- tube

Fig.

E

R.

WINAND

Cellule calorimetrique:

1.

D

d’introduction

des Bchantillons,

- emplacement des thermocouples, F - tube support.

bloc en nickel A, dit isotherme, d’un creuset en graphite B surmonte d’un couvercle, ainsi que d’une serie de douze thermocouples. (a) la temperature du bloc en nickel A est mesuree grace a un thermocouple PtRh 18 et maintenue constante grace 8. un regulateur de temperature Honeywell classe 15 du type proportionnel-integral-derive (electropulse, modele 801 Cl2). Cette temperature To est lue a 0,3 “C p&s grace a un millivoltmetre digital

, ltlcm ,

Ai Fig.

2.

Four:

A - cellule calorimetrique, B - Bcrans - entree d’argon, D - sas, E - sortie F - robinet, G - tube d’introduction des

thermiques, d’argon,

C

Bchantillons.

Solartron type LM 1426 ; (b) le creuset en graphite B est surmonte d’un couvercle C traverse par un tube en Pythagoras

presente & la fig. 1 est place dans un four cylindrique vertical, chauffe par effet Joule. Le four comporte trois zones de chauffage

par ou s’effectuent les additions ; (c) les douze thermocouples cbromel-alumel sont places en opposition et alternativement dans le bloc en nickel A et dans le creuset en graphite B. Cette serie de thermocouples permet de mesurer avec une grande sensibilite (4,16 “C/ mV) la difference de temperature To--T entre le bloc en nickel et le creuset en graphite ; (d) si on se refere a la classification donnee par Kubaschewski et Evans i), il s’agit d’un calorimetre isoperibole.

distinctes : - une zone centrale dont la puissance est &glee par le regulateur P.I.D. pour maintenir le bloc isotherme a une temperature constante

2.2.

LE

FOUR (fig.

L’ensemble

2)

de la cellule

calorimetrique

re-

(To); - deux zones extremes chauffees de man&e permanente a une puissance constante reglable. La repartition homogene de la temperature au niveau de la cellule calorimetrique est assuree d’une part grace a un jeu d’ecrans thermiques en acier inoxydable et d’autre part en ajustant la puissance fournie aux extremites du four. La fig. 3 donne une idee de la repartition

MISE

AU

POINT

EXPtiRIMENTALZ

D'UN

297

CALORIM&TRE

Dans les deux cas, I’argon qui sort du four balaye le sas avant d’6tre envoy6 dans un flacon laveur pour maintenir une surpression de quelques centimetres d’eau dans le four. Comme on pourra s’en rendre compte

par

la suite, si on veut realiser des mesures correctes sur des ph&om&nes thermiques comportant &ape de volatilisation, d’utiliser

le premier

une

il peut &re interessant mode

de balayage

pour

acc&rer la r&action de volatilisation et raccourcir la dur6e du ph&nom&ne. Par cont,re, si l’on veut Bviter une faible volatilisation, le second mode de balayage permet de ralentir ce ph&nom&ne parce que les vapeurs produites ne sont pas 6liminBes de la cellule calorim~trique. Fig. 3.

Rkpartition des temphatures dans Ie four au niveau de la cellule calorim&rique.

des temp&atures

au niveau de la cellule calori-

m&rique. 2.3.

L'ATMOSPH&RE

DU FOUR

Une entree d'argon (qualit6extra pur, N 50, “L’air liquide”) est pr&ue & l’extr6mit6 infkrieure du four (fig. 2). Deux sorties distinctes sont pr6vues ZLI’extr6mit6 supbrieure du four: - la premi&re sortie d’argon co’incide avec le tube

d’introduction

sortie d’argon

des

Bchantillons.

Cette

est done connect&e directement

au sas; - la seconde sortied'argon est m6nag6e dans la bride sup6rieure du four, elle est connect&e au sas par l’interm6diaire d’un robinet en verre. On peut done rbaliser deux types de balayage d’argon dans le four: (a) si la seconde sortie est fermbe, l’argon doit n&essairement balayer la cellule oalorim&rique (entr6e par le couvercle) et le tube d’introduction des Bchantillons. Dans ce cas, les Bchantillons que l’on introduit sont balay& en sens inverse par un courant d’argon ; (b) si la seconde sortie est ouverte, l’argon y sort principalement parce que la perte de charge dans le premier circuit est plus 6lev6e que dans le second circuit.

2.4. MESURE ET ENREGISTREMENT DE LA DIFFdRENCE DE TEMPtiRATURE To----T ENTRELE BLOCENNICKELET LE CREUSET EN

GRAPHITE

Tout d&gagement de chaleur positif ou Ggatif dans le creuset B de la fig. I se traduit par une modification de la temperature T du creuset. Cette variation de tempdrature est mesux%e en r&alit4 par To-T (To est constant) gr&ce It un voltmhtre diff~rentiel HewlettPackard type 3420A. Ce voltmi%re diffhrentiel compare la tension d6velopp6e par la s6rie de douze thermocouples (4,16 'CjmV) B une tension de rtlftkence qui peut &re ajusthe de microvolt en microvolt. La diffdrence entre ces deux tensions est

mesurde gr&ce B un millivoltm~tre

Blectronique

& sensibilitb variable (10,100,1000,. ..pV f.s.d.). Une sortie pour enregistrement permet d’enregistrer la variation de la diffbrence de tempbrature en for&ion du temps sur un enregistreur X Y Hewlett-Packard type 7030 AM. La sensibilit6 maximale Salisable correspond Q une deviation de 1 cm sur l’enregistreur pour 0,004 “C d’6cart de temperature To-T. Toutefois, la stabilitd thermique du calorim&re ne permet pas, en pratique, de descendre endessous de 0,04 “C/cm it 1000 "C. En effet, la stabilisation de la temperature To du bloc isotherme en nickel se fait aver une pr&ision

A.

298

FONTANA

ET

R.

WINAND

meilleure que & 0,5 “C & 1 000 “C & court terme (20 min). Ceci entraine une stabilisation correspondante de la difference de temperature entre le creuset et le bloc isotherme meilleure que 0,004 “C, mais qui correspondrait du fond continu

& une variation possible

de l’enregistrement

au tours de l’experience travailler & la sensibilite

de 1 cm

si l’on decidait de maximale realisable.

C’est pourquoi nous preferons nous tenir a 0,04 ‘C/cm, l’amplitude de la variation du fond continu Btant ainsi ramenee a moins de 1 millimetre , Fig.

3.

Etude thermique du calorimhtre 2, 3)

3.1.

RELATION

ENTRE

TEMPtiRATURE TIT&

DE

LES

VARIATIONS

OBSERVkES

CHALEUR

ET LES

ABSORB&ES

4.

Courhe donnant la variation thermique

QUAN-

On a done

(OU

dQ = CdT + k(T - T,)dt.

Les Bcha~nges de chaleur dQ pendant l’unite de temps dt entre le creuset (a la temperature T) et le bloc isotherme (a la temperature To) sont regis par la loi

j;o’“*dQ = Q. On trouve

k &ant le coefficient de transfert de chaleur. Si k est tres faible, le calorimetre est dit adiabatique. Si k est t&s eleve, le calorimetre est du type isotherme, ou et Evans I), du type iso-

peribole. Lorsqu’un phenomene thermique Q se deroule dans le creuset, la courbe donnant la temperature T en fonction du temps presente l’allure illustree a la fig. 4. Tr est la temperature atteinte en regime par le creuset. Xi

To=Tr

La quantite de chaleur dQ fournie (ou enlevee) au creuset pendant le temps dt est Bgale a la quantite de chaleur utilisee pour Clever (OU abaisser) la temperature de ce creuset de dT (CdT oh C est la capacite calorifique du creuset) plus la quantite de chaleur cedee (ou regue) par le creuset au bloc isotherme k(T - Tr)dt.

(1)

Si on admet qu’au temps t *, le phenomene thermique est termine, on a pour un instant quelconque t > t * :

dQ = - k(To - T)dt,

3.1.1.

donn6.

DE

DfiGAG6ES)

est dit isotherme. Notre calorimetre selon Kubaschewski

de temp6rature

du creuset en fonction du temps pour un ph6nomkne

done pour t = t2

Q

5 = (T - Tr)t=t2+ iaire

OAIAZB~BIO,

ou

Q

6 = A2B2 + i aire OArAsBsBrO. Cette

relation

permet

done

de

relier

(2) un

degagement de chaleur don& Q au rapport Q/C correspondant pour autant que l’on connaisse la valeur de k/C. C peut etre determine par un Btalonnage du calorimetre. Comme le retour & l’equilibre pour se fait suivant la loi de Newton T= t>t* on peut determiner k/C B partir K exp (- (kP)t), de la pente de la droite obtenue en portant en graphique le logarithme neperien de T en fonction du temps lnT=

- %t+Cste.

(3)

MISE

Pour une quantite observe la variation

AU

POINT

EXPBRIMENTALE

de chaleur don&e de temperature

Q, on

illustree b

D'UN

L l’instant plusieurs

299

CALORIM&TRE

t2. Le thermogramme surfaces

SrSz...

est divise en

s&par&es par

des

la fig. 4 et pour laquelle on peut calculer Q/C

paralleles b l’axe des temperatures

par la relation (2). Si la quantite

instants tl, t2, . . . (a) le facteur k/C est deduit de l’etude de la seconde partie des thermogrammes (relation

est connue,

de chaleur Q

on peut done calculer

C.

(3)). 3.1.2.

Xi T,, #Tr

Le

calorimetre

obtenus n’etant

pas

parfait,

la

temperature T, en regime du creuset ne sera en general pas &gale a la temperature To du bloc isotherme. Ceci revient a dire qu’une quantite de chaleur dq est Bchangee en regime entre le creuset et le bloc isotherme: dq=k(To-T,)dt.

(4)

Comme cette quantite de chaleur qui traverse la cellule calorimetrique est influencee par tous les &changes thermiques du four, nous pouvons supposer qu’elle n’est pratiquement pas influencee par les faibles variations de temperature de la cellule. Ceci revient it considerer que k est independant de T pendant le releve du thermogramme : T-0,5”C
(1) devrait

“C!. alors s’ecrire

compte

de (4), il vient

dQ = CdT + k(T - T,)dt et on est ainsi ramene

3.2.

TECHNIQUE

DE

THERMOGRAMMES

a la relation

D~POUILLEMENT ETCRITBRE

indication

(1).

DES

DE QUALITf

DE LA MESURE

Conformement b la relation (2), nous relions la quantite de chaleur Q a une difference de temperature corrigee par la relation

Q/c=ATcor, avec AT,,, = AzBa + i aire OArAaBaBrO

precision se placent

avec

laquelle

sur une droite

concernant

le bon

les

points

donne

une

fonctionnement

physique (ou thermique) du calorimetre pendant le releve du thermogramme. En effet, tout &cart par rapport a cette droite correspond a un &art par rapport a la loi de Newton peut Btre cause que par l’introduction

qui ne d’une

quantite de chaleur parasite (positive ou negative due par exemple a un defaut de regulation) ; (b) les differences de temperatures corrigees determinees pour la serie d’instants t *, tz, ts... doivent i%re Qgales si le comportement thermique du calorimetre est correct; (c) les valeurs incorrectes de AT,,, sont &cart&es parce qu’elles correspondent a des phenomenes thermiques parasites ; elles correspondent toujours it des &arts par rapport & la droite donnant la valeur du k/C. 4.

dq + dQ = CdT + k(T - T,)dt mais en tenant

La

b differents

Etalonnage du calorimMre A des tempkatures comprises entre 500 “C et 1077 “C

On introduit dans le creuset vide des petits morceaux d’argent (99,99o/o Ag) solide it 25 “C. Les valeurs de chaleurs sensibles de l’argent sont calculees par interpolation lineaire & partir des valeurs don&es par Kelley 4). Les resultats experimentaux sont repris au tableau 1 dans lequel on trouve Bgalement les resultats ayant trait aux mesures faites avec ZrF4 et dont il sera question en 5 ci-dessous. Un examen detail16 du tableau 1 montre que la reproductibilite des mesures est satisfaisante et que l’on peut attribuer une certaine confiance aux resultats obtenus pour autant que le nombre d’experiences soit suffisant. De plus, le fait que l’on ne trouve pas la meme constante du calorimetre au debut et en fin de cette campagne d’experiences n’est pas

300

A.

FONTANA

ET

R.

TABLEAU Etalonnage

du calorimetre

entre

500 “C et

WINAND

1

1077 “C et mesure

de la chaleur

sensible

de ZrF4

a differentes

temperatures Essai

et

Addition

temperatun

0421

P’

n

poids’

mole

(mg)

(m mole)

klC

AT,,,,

mm

“)

AT,,,,

-

n

' HT-H+zm

Ag

118,9

1,lO

0,0294

168

(6)

ZrF4

57,s

0,346

0,0286

276,5

(8)

ZrF4

62,3,

0,373

0,0196

272

(5)

ZrF4

35,2!

0,21

‘0,0235! 271

(11)

L290 )

ZrF4

31,ol

0,185

0,0286/ 255

(9)

1380 \

i

62.5

64

156 ) 151 ) 153,5

126,s

1,17

~0,02941 182

(8)

Ag

122,9

1,14

0,0298

171

(4)

4 4s

120,o

1,ll

0,0274’

174

(9)

157

112,O’

1,04

0,0274

167

(7)

160 t 160

121,4

1,13

0,0266

183

(7)

162

z::,

27,l

0,162

0,0263

225

(8)

ZrF4

34,7

0,207

0,029o

298

(8)

ZrF4

24,4

0,146

(g)

1289

1,20

IO,01961 196

(12)

125,5

1,17

0,020o

210

(11)

1 163 ) 179 ’ 170

lll,o

1,03

0,0206

173

(9)

168 \

365

0,217

,0,0196

281

(10)

ZrF4

37,7

0,226

,0,0206

303

(10)

1340

ZrF4

37,9

0,227

/0,0190

285

(12)

1260 1300 i

‘0:0206 ~00187

200 186

(10)

172

174 \

Ag

117,Oi

1,08

Ag

124,7

1,16

Ag ZrF4

115,5

1,07

0,0204,

186

(9)

0,227

IO,01641 271

(8)

1200)

37,9i

t/

“)

\ 82.600 ) ~( 88.400 \

b) 072

_ 9.850

‘64

b) 092

_

I

“) 093

“) 0,3

Ag

,

ii:.

4.570 )

1350 i

Ag

986 “C

~j

1390 I 1440

1001 “C

0427

“)

-_

I

0426

Ag ZrF4

T

._

(

Ag

oyo2701 lg7

Remarques

153

ZrF4

1015 “C

I

‘62,5

Ag

I

ZrF4 (Cal/mole)

1

Ag

0422

C

(Cal/mole)

Ag

1053 “C

H~-Hzss

argent

9.450

C)

~55,6

~55,6

172 !,173

_. _

~

“1

ZrFc ZrF4

_-.. 0427 972 “C

0428 800 “C

Ag

138,5

1,29

0,0204

214

(5)

166

Ag

144,2

1,34

0,0194

230

(11)

172

Ag ZrF4

141,9

1,32

0,021O

236

(11)

31,3

0,187

0,0177

243

(10)

178 1 1300

ZrF4

35,5

0,212

0,0194

291

(10)

1370

53,9 i

ZrF4

33,6

0,202

,0,0168

263

(9)

1300

i

172

9.260 !

I

Ag

178

1,65

~0,0164 181

(10)

110

Ag

186,7,

1,73

IO,0154 180

(11)

104 1 108

Ag ZrF4 ZrF4

172,5!

1,60

/0,0166

177

(11)

110

66,4

0,395

(1)

422 )

0,332

/ 1

167

55,s

159

(1)

480 5

“)

_ 70.000

I

73.900

I ,

‘)

70.000

I

I 5.150

47,7,

47,7

__

_ ) ;;:;;;

“) (

“)

TABLEAU

1 (suite)

Essai et tempkatur

HT-Hags Addition

argent

I

HAha

c

ZrF4

(Cal/mole)

1

Ramarques

(Cal/mole)

-

0428 707 “C

Ag

1150,8

1,40

0,0144

Ag

1L63,8 1174,Q

1,52

~0,0157 154 IO,0155 155

(9)

101

(7)

i 96

\

58,0

0,348

ZrF4

60,8

0,362

0,0129 0,0138

145 147

(9) (8)

‘416 !405

?

ZrF4

78,0

0,466

~0,014o 191

Ag ZrF4

1,62

138

(10)

98,5 1

-

( 98,5

4.450

45,2

1 I

~ 45,2

(10) 1410

-

~

“)

_

18.800

; \q 18.300 i ( 18.500 I /

0429 602 “C

Ag

176,5

1,64

0,0112

138

(8)

Ag

199,5

1,85

0,0095

141

(9)

Ag ZrFr

188,O

1,75

77,7

0,465

0,0087 0,0098

123 165

(10) (11)

70,2 355

ZrF4

88,5

0,530

0,OlOl

178

(9)

335

ZrF4

84,5

0,505

~0,0093 170

(10)

336

_-

_

2.700

35,2

“1

_ 35,2

“)

0429 512 “C

0430 1050 “C

-

Ag

197,l

1,83

0,OlOO 123

(7)

Ag

176,8

1,64

0,Olll

100

(6)

61

Ag ZrF4

165,Q 73,Q

1,54 0,440

0,0083 100 ~0,OlOO 141

(8) (8)

65

ZrFa

79,6

0,475

0,0094

(7)

ioo

ZrF4

75,4

0,450

IO,0078 126

(IO)

180 320 ~__

Ag

128,3 114,5

1,IQ I,06

0,0222

(9)

0,0222

191

(10)

37,5

0,224

,0,0194

279

(9)

237

(8)

Ag ZrF4

142

206

0503

ZrF4

31,2

0,186

;0,0256

1062 “C

ZrF4 ZrF4

34,Q 36,5

0,208 0,217

IO,0247 252 fO,O228 269

ZrF4

30,5

0,182

0,0238

235

ZrF4

36,0

0,215

0,0241

303

ZrF4 ZrF4

33,3 31,l

0,109 0,186

0,0247 271 0,026O 257

ZrF4

38,2

0,228

0,0225

ZrF4

37,9

0,226

0,0247

Ag Ag

1114,7 1109,6

1,06 1,02

Ag

1131,2

Ag

1129,4

0504

ZrF4

1077 “C

ZrFr ZrF4 Ag Ag

I

64,4

2.050

31,Q

_

“)

-



(7) (10)

31,9 1

‘)

__ 9.820

180 i 17’ 172 1250

_ 55,8

_

b, OS3

55,8

69.800

b) 033

57,3

b, 375

(8)

1210 1240 1275 I 1290

(9)

1410

57,3

b, 8

(9) (8)

1370

285

(9)

1250

270

(6)

1200 )

0,0263

183

(9)

0,0194

180

(8)

1,22

0,025O 208

(8)

1,20

0,0286

(8)

202

1380

1 ,

b, 16 _ 9.850

31,G

0,189

0,0232

265

(11)

1400

33,7

0,202

0,026O

279

(9)

1380

35,0

0,209

0,026O

290

(10)

1390 )

97,7 98,Q L

0,91 0,92

0,026O

155

(9)

0,026O

159

(8)

_ 57,3

_

58,2

170 1 173 5171,5

10.000

58,2

b, 8

b, 8 _ -

b, 8

a) Le chit& entre parenthks indique le nombre de valeurs trouvbes pour ATcorr B partir desqudles a BtB deduite la valeur moyenne de AT corr indiqude dans cette colonne. Plus ce chiffre est QlevB, meilleur est le fonctionnement du calorim&re. b)

Mesure

rbalis&

avec

balayage

A contre-courant

par le tube

C)

Mesure

r~alis~e

sans balayage

& contre-courant

par le tube

d’introduction d’introduction.

8, un debit

de 1 litres/min. -

302

A. FONTANA

inquietant

en lui-meme.

Ceci peut Btre simple-

ET R. WINAND

ment dO a une tres legere variation

de la force

chaleur latente de sublimation 55 500 f 3.500 Cal/mole.

thermoelectrique

de mesure

Nous avons port6 a la fig. 5 les chaleurs

en fonction

des thermocouples

du temps.

Ceci n’est pas g&ant

sensibles

en fonction

a

908 “C:

de la temperature.

Le

pour autant que le calorimetre soit etalonne en permanence, c’est-a-dire a condition d’en-

segment AA” represente la chaleur latente de sublimation a 25 “C tandis que les segments

cadrer les mesures a effectuer par des etalonnages

Bi’Bi” et Bs’Bz” representem de sublimation a 908 “C.

en ajoutant

un corps dont la chaleur sensible

est connue et pour lequel n’intervient avec le creuset C’est ce qui a 6th fait.

aucune reaction ou son contenu.

En outre, il importe que les quantites de mat&e mises en jeu conduisent toutes a des degagements ou absorptions de chaleur du meme ordre de grandeur. Cela doit notamment etre le cas pour les Bchantillons Studies et les Bchantillons Btalons pour chaque serie de mesures.

5.

5.1.

Etude des chaleurs sensibles de ZrF4 A diffbrentes tempbratures G~N~RALIT&S

Dans le but de determiner ulterieurement les chaleurs de melange de NaF et de ZrFa dans differents melanges NaF-ZrFa, il est necessaire de determiner les chaleurs sensibles de ZrF4 a diverses temperatures. Nous avons utilise pour ce faire du ZrFd sublime de tres haute purete, produit par nous-memes a partir de iluorure acide d’ammonium et d’oxyde de zirconium 5). 5.2.

R~SULTATS EXP~RIMENTAUX

Parallelement a l’etalonnage du calorimetre d&it en sect. 4 ci-dessus, nous avons realise des mesures de la chaleur sensible de ZrF4 entre 500 et 1077 “C. Les resultats experimentaux sont Bgalement repris au tableau 1. 5.3.

DISCUSSION DES RBSULTATS

Rappelons que ZrFd sublime et que sa tension de vapeur saturante atteint une atmosphere a 908 “C 1). Nous avons trouve dans la litterature les don&es suivantes I) : chaleur latente de sublimation a 25 “C: 64 300 f 4000 Cal/mole,

(a)

la

courbe

ABr’

(ou

la chaleur latente ABs’)

represente

HT- H29s pour ZrF4 solide. Les points experimentaux proches de la temperature de sublimation peuvent Btre entaches d’une erreur par exces & cause d’une sublimation partielle de l’echantillon ajoute. (b) la courbe A”B”1 represente HT- H29s pour ZrF4 gazeux. Notons que pour des temperatures superieures & 908 “C, les conditions de balayage dans le calorimetre ont une grande influence sur les resultats obtenus. _ en l’absence de balayage, on trouve des valeurs trop faibles pour HT- Hs9s parce que tout l’echantillon ne s’est pas sublime pendant la duke de la mesure ; - en augmentant la vitesse de balayage de la cellule calorimetrique par de l’argon, on accelere la sublimation et les valeurs de HT- Hz98 tendent vers le prolongement de la courbe A”B”i. La presence de quelques points experimentaux au-dessus de cette droite n’a pu Btre expliquee it l’heure actuelle. (c) pour ZrF4 solide, on trouve: H90g oc - Hz5 0~= 20 900 i 2 700 Cal/mole, c’est-a-dire C,= 23,7 f- 3 cal/“K *mole de 25 a 908 “C. 5.4.

ESTIMATIONDE LA CHALEURSENSIBLEDE ZrF4 LIQUIDE B 1030 “C

(a) nous avons vu plus haut que la difference d’enthalpie entre ZrFa solide a 908 “C et ZrF4 solide & 25 “C est de 20 900 & 2 700 Cal/mole; (b) les entropies de fusion des composes inorganiques sont de l’ordre de 2,2 Cal/OK pour un atome-gramme (ref. I) p. 186). Ainsi, pour TiC14, SnBr4 et SnI4, on a respectivement 1,8, 1,87 et 2,2 cal/“K.at. gr. Pour ZrF4, si on adopte la valeur de 2 Cal/OK. at gr, on aurait

MISE

IICOI

AU

POINT

EXPfCRIMENTALE

D’UN

CALORIMliTRE

303

Imole V”299

f 00

70

60

50

40

30

20

10

0

-

500

Fig. 5.

Courbe donnant HT-Hm

une entropie de fusion de 10 cal/“K . mole. La chaleur de fusion B 908 “C (1181 K) serait done de 1181 x lo=11 810 Cal/mole. Si on admet une fourchette d’erreur de 0,2 cal/“K.at gr., cette valeur de la chaleur de fusion serait approchee a f 2 400 Cal/mole. (c) d’apres Kubaschewski et Evans

(ref. I),

p. 181), la chaleur specifique des liquides inorganiques est comprise entre 7 et 8 cal/“K. at. gr. Ces auteurs conseillent d’adopter la valeur de 7,25 si on ne pose&de aucune autre indication. Pour ZrFa, on aurait done 7,25 x 5=36,3 h 4 Cal/OK. mole. Toutefois, ZrF4 &ant un compose moleculaire, il semble plus vraisemblable d’admettre que la structure & l’etat liquide est voisine de celle qui existe & l’etat solide. Dans cette hypothese, la chaleur specifique du liquide serait environ Bgale 8. celle du solide, c’est-a-dire C, =23,7 h 3 cal/ “KS mole. (d) la chaleur sensible de ZrF4 liquide a 1030 “C vaut done

pour

1 OC ZrFd

d---

solide et gazeux.

- chaleur sensible de ZrF4 solide 8. 908 “C= 20 900 f 2 700 Cal/mole, - chaleur latente de fusion de ZrFa B 908 “C= 11 810 f 2 400 Cal/mole, - difference d’enthalpie pour ZrF4 liquide de 908 L 1030°C pour C,= 23,7 i 3= 2 890 f 370 Cal/mole, pour C, = 36,3 f 4 = 4 420 f 500 Cal/mole. Suivant la valeur choisie pour la chaleur specifique & l’etat liquide, on trouve les deux valeurs suivantes : 35 600 it 5470 Cal/mole et 37 130 f 5600 Cal/mole. Nous adopterons la valeur approchee de 36 300 f 6 000 Cal/mole comme estimation de la chaleur sensible de ZrF4 liquide a 1030 “C. 6.

Conclusions

En conclusion, le calorimetre decrit permet de mesurer des quantites de chaleur mises en jeu dans des phenomenes thermiques simples avec une precision acceptable pour autant

304

A.

FONTANA

ET

mesures

sur un Bchantillon sur

determiner

des

la constante

caracteristiques resumees

corps

en

par des vue

pouvons

C du calorimetre.

de cet appareil

comme

Temperature:

inconnu

connus

peuvent

de Les

chaleur

valeur qui nous de notre travail.

suit :

du calorimetre de chaleur

a 1028 “C : 17,15

mesurable

a 1000 “C:

0,688 cal par centimetre d’enregistrement, Creuset de mesure: graphite type AGSR de 1’Union Carbide. Cet appareil a 6th utilise en vue de determiner la chaleur sensible de ZrF4 a differentes temperatures. Bien que nous ayons 6th genes dans nos mesures a haute temperature par la volatilite de ZrF4, nous avons obtenu les resultats suivants : _ Chaleur specifique molaire moyenne de ZrFe solide entre 25 “C et 908 ‘C=cr= 23,7 & 3 cal/

“K . mole, - en estimant

sensible

de ZrF4

6 000 Cal/mole la liquide

est necessaire

a 1030 “C,

pour

la suite

450 a 1100 “C 5 05 “C,

registrement, Derive de cette variation de temperature: (0,004 “C a court terme (20 min), Cal/C, Quantite

&valuer a 36 300 f

etre

Atmosphere controlee: argon extra pur N50 “L’air liquide”, Variation de temperature mesurable (To - T) & 1000 “C=O,O4 “C par centimetre d’en-

Constante

WINAND

a 908 “C et en admettant que la chaleur specifique de ZrF4 liquide est comprise entre celle du solide et 36,3 cal/“K. mole, nous

qu’un nombre suffisant d’experiences soient realisees et que l’on encadre chaque serie de mesures

R.

a

11 810 f

2 400

Cal/mole

la

chaleur latente de fusion de ZrF4 (sous pression)

Remerciements Cette recherche a pu etre poursuivie grace aux subventions octroyees par le Fonds de la Recherche Fondamentale Collective. Que cet trouve ici l’expression de notre organisme profonde gratitude. Nous tenons Bgalement a remercier le personnel technique du Laboratoire de Metallurgie pour I’amabilite et la competence avec lesquelles il nous a assiste.

RCfkrences 1) 0. Kubaschewski et E. Evans, La Thermochimie en metallurgic

2)

(Gauthier

de

melange

These,

dans

Faculte

Grenoble,

les

alliages

des Sciences

Paris,

1964)

calorimetric

de l’aluminium

de dissolution,

Sciences de l’Universit6 K.

K.

Kelley,

theoretical

5) C. Decroly,

D.

These,

liquides, de

Bulletin

to

the

476,

des

1969 data

on

Bureau

of

1949

Tytgat

1 (1957)

liquide en Faculte

de Grenoble,

Contributions

metallurgy,

Mines, Washington, Nucleaire

binaires

de 1’Universite

1967

3) B. Jounel, Utilisation

4,

Villars,

J. C. Mathieu, Contribution 8, l’etude de I’enthalpie

155

et

J.

Gerard,

Energie