Mise en place du carnet de vaccination électronique dans un centre de santé dédiée à la médecine des voyages

Mise en place du carnet de vaccination électronique dans un centre de santé dédiée à la médecine des voyages

18es Journées nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 47S (2017) S126–S134 L’objectif principal de cette étude était de compare...

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18es Journées nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 47S (2017) S126–S134 L’objectif principal de cette étude était de comparer la réponse humorale au vaccin amaril et au vaccin rougeole-oreillons-rubéole chez des enfants âgés de 6 à 24 mois, vaccinés avant un voyage en zone d’endémie amarile. Matériels et méthodes Une étude rétrospective cas-témoins multicentrique a été menée dans 7 centres de vaccinations internationales de la région parisienne. Le statut immunologique d’enfants ayant rec¸u le vaccin amaril et le vaccin rougeoleux, seul ou combiné aux vaccins rubéole et oreillons, à un intervalle compris entre 1 et 27 jours (cas) a été comparé à celui d’enfants vaccinés simultanément (témoins no 1) ou à plus de 27 jours d’intervalle (témoins no 2) contre la fièvre jaune et la rougeole (la rubéole et les oreillons). Le critère d’évaluation principal était le pourcentage d’enfants présentant une immunité protectrice vis-à-vis de la fièvre jaune (titre neutralisant ≥ 10). Résultats Cent trente et un enfants ont été inclus, 62 cas, 50 témoins no 1 et 19 témoins no 2. Parmi eux, 127 (96 %) avaient un titre protecteur d’anticorps antiamarils ; les quatre enfants non immunisés vis-à-vis de la fièvre jaune appartenaient tous au groupe témoins no 1. Conclusion Des études complémentaires seraient nécessaires pour confirmer ou infirmer ces résultats et modifier les recommandations actuelles, en supprimant l’intervalle minimum de 27 jours à respecter entre les vaccins rougeole-oreillons-rubéole et amaril. Nous pensons cependant qu’il est dès à présent possible de conseiller aux centres de vaccinations internationales de ne pas administrer ces deux vaccins le même jour.

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et en Seine-Saint-Denis, avec une proportion importante de bénéficiaires de la CMUc (12,1 à 17,2 %), consultant en majeure partie en en secteur 1 (83 %). Conclusion L’importance des recommandations vaccinales est prise en compte par les médecins généralistes qui prescrivent plus de sérologie du VHB et de vaccins anti-VHB pour les populations ayant une recommandation vaccinale spécifique. Il faut, d’une part, axer les futures campagnes de lutte contre le VHB auprès des médecins de secteurs 1 car ils voient près de 80 % des patients et, d’autre part, améliorer la prise en charge transversale par le réseau de soins ville-hôpital. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.322 VAC-20

Organisation d’une campagne de vaccination contre la rougeole en période de pic épidémique dans une zone à forte prévalence de malnutrition au Niger : cas du district sanitaire de Mirriah (Zinder) M. Doutchi 1 , H. Adamou 1 , S. Sayadi 2 , A. Ould Mohamed 3 Université de Zinder, Zinder, Niger 2 ONG BEFEN, Niamey, Niger 3 ONG ALIMA, Zinder, Niger

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Déclaration de liens d’intérêts Investigateur principal/étude financée par : – Sanofi Pasteur MSD – la Société de médecine des voyages. http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.321 VAC-19

Prévalence de prescriptions de sérologies de l’hépatite B et de vaccins contre l’hépatite B en médecine générale, une étude à partir de l’EGB du SNIIRAM D. Vallois , A. Gervais , G. Castanedo , Y. Yazdanpanah , C. Rondet Hôpital Bichat–Claude-Bernard, Paris, France Introduction Le virus de l’hépatite B (VHB) est un problème mondial de santé publique. Son évolution vers une hépatite chronique, entraîne un risque de cirrhose et d’hépatocarcinome. Le mode de transmission interhumaine est bien connu, un vaccin efficace est disponible depuis 1982, cependant, la transmission du VHB n’est toujours pas interrompue malgré les recommandations vaccinales. L’objectif de cette étude est d’estimer la prévalence des prescriptions de sérologies du VHB et de vaccins contre le VHB, faites en médecine générale, sur les données de remboursement de l’assurance maladie en Île-de-France entre 2009 et 2012. Matériels et méthodes Utilisation des données de l’échantillon généraliste des bénéficiaires de la sécurité sociale. Réalisation de requêtes sur le portail du SNIIRAM via SAS guide pour estimer le prévalence des prescriptions en population générale, dans la population cible (ALD 6, 7, 10, 11, 19, 30), dans la population cible 2009–2012 (population cible dont l’ALD a débuté entre 2009 et 2012). Descriptions des caractéristiques associées à ces prescriptions. Résultats En population générale, 17,4 % des patients ont une prescription de sérologie du VHB et 2,9 % une prescription de vaccin contre le VHB. Les caractéristiques significativement associées à la prescription d’une sérologie du VHB sont : être une femme, être âgé entre 18 et 45 ans, être bénéficiaire de la CMUc et faire partie des populations cible et cible 2009–2012. Les caractéristiques associées à la prescription de vaccin sont : être bénéficiaire de la CMUc, avoir une prescription de sérologie du VHB, habiter en SeineSaint-Denis ou dans le Val-d’Oise et faire partie des populations cible et cible 2009–2012. Le secteur d’activité du médecin n’est pas significativement associé aux prescriptions de sérologie et de vaccin, mais le fait d’être bénéficiaire CMUc est associé à une moindre prescription à la fois de sérologie et de vaccin. Au sein de la population générale, 4,7 % des patients font partie de la population cible (ALD cible), et 1,3 % de la population cible 2009–2012 (ALD cible débutant entre 2009 et 2012). Il s’agit en majorité : des hommes, vivant à Paris

Introduction La rougeole est une maladie virale hautement contagieuse. Nous rapportons les résultats de l’organisation de la campagne de vaccination couplée au dépistage de la malnutrition et décrivons les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des cas de rougeole compliquée hospitalisés à la pédiatrie de l’hôpital de district de Mirriah dans la région de Zinder, Niger. Matériels et méthodes Il s’agissait d’une étude descriptive transversale réalisée au cours d’une période de 3 mois allant de février à avril 2015. L’étude incluait les enfants vaccinés âgés de 6 à 59 mois et ceux qui étaient hospitalisés pour rougeole compliquée, âgés de 6 mois à 15 ans. Les variables étudiées étaient l’âge, sexe, taux de couverture vaccinal, les manifestations cliniques, les cas de malnutrition aiguë dépistés, les caractéristiques épidémio-cliniques des patients hospitalisés et leur évolution. Les données étaient enregistrées et analysées avec les logiciels Excel et Epi-info7. Résultats Les équipes ont vacciné 127 296 enfants âgés de six mois à 5 ans pour une cible estimée à 132 352 enfants soit un taux de couverture global de 96 %. La tranche âgée de 12 à 59 mois représentait 78,56 % des enfants vaccinés. Durant la période de l’étude, 198 cas de rougeole ont été admis à l’unité d’isolement du service de pédiatrie de l’hôpital de district de Mirriah. Le sexe masculin représentait 51 % (n = 101), soit un sex-ratio M/F de 1,04. L’âge médian des patients était de 3,5 ans (extrêmes de 6 mois et 15 ans). Sur le plan clinique, la fièvre et les éruptions cutanéomuqueuses étaient constantes. Ces signes étaient associés à une pneumopathie dans 69 % (n = 69), à des troubles digestifs dans 29 % (n = 57), à une malnutrition aiguë sévère dans 48 % des cas (n = 96). Nous avons enregistré 5 décès soit une mortalité globale de 2,52 %. Elle était associée à la survenue de complications neurologiques (p < 0,0001). Conclusion Les efforts rapides et énergiques déployés par le ministère de la Santé publique et les ONG BEFEN et ALIMA ont permis d’avoir une couverture vaccinale de 96 % de la population cible et de réduire la mortalité au cours de cette épidémie de rougeole. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.323 VAC-21

Mise en place du carnet de vaccination électronique dans un centre de santé dédiée à la médecine des voyages C. Rapp 1 , X. Chanudet 1 , M. Plisson Sauné 1 , P. Piot 1 , N. Poulbère 1 , D. Floret 2 , E. Nicand 2 , J. Koeck 2 1 CMETE, Paris, France 2 Groupe d’études en préventologie, Villenave-d’Ornon, France

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18es Journées nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 47S (2017) S126–S134

Introduction La vaccination est un des piliers de la prévention des maladies du voyageur. Malgré de nombreux effort d’information, la couverture vaccinale demeure insuffisante. La complexité des recommandations, la perte de confiance du grand public et des supports de l’information inadaptés (papier, enregistrements numériques off-line) expliquent en partie ces résultats. En France, dans le cadre d’un programme d’amélioration de la politique vaccinale 2012–2017, la mise en place du carnet de vaccination électronique (CVE) est en expérimentation L’objectif de ce travail est d’évaluer la faisabilité et l’acceptabilité de la mise en place du CVE dans un centre de santé dédiée à la médecine des voyages. Matériels et méthodes Description de la mise en place de la plateforme d’information et de communication Mesvaccins.net dans un centre de médecine des voyages. Résultats MesVaccins.net est une plateforme d’information sur les vaccins et la médecine des voyages (mis à jour en temps réel) qui intègre le carnet de vaccination électronique. Ce nouvel outil permet d’assurer un suivi personnalisé des vaccinations. Il prend en compte les caractéristiques individuelles de la personne à vacciner et son historique vaccinal afin d’établir les vaccinations à effectuer selon le voyage. Dans notre centre, le CVE a été intégré au logiciel métier par une application programming interface (API) et 10 000 carnets

ont été ouverts entre avril 2016 et décembre 2016. Cet outil est une aide à la décision (système expert) pour les praticiens. Il permet d’améliorer la couverture vaccinale des voyageurs qui rec¸oivent des messages de rappels vaccinaux (e-mail, SMS). Le carnet de vaccination électronique est accessible sur un site web ou une application mobile. Les voyageurs peuvent, grâce à un code, partager leur CVE avec les professionnels de santé de leur choix. Ce système expert est sécurisé, il est agrée par la CNIL, l’ASIP santé et l’OMS (vaccine safety network). Gratuit pour le grand public, le site Mesvaccin.net est développé par une association à but non lucratif, le groupe de préventologie, indépendante de l’industrie pharmaceutique. Le carnet de vaccination électronique ne remplace pas le carnet de vaccination international obligatoire pour la fièvre jaune. Conclusion La mise en place de cet outil est simple, l’acceptabilité des personnels de santé et des voyageurs est excellente. De nombreuses autres applications comme l’évaluation de la couverture vaccinale et le suivi de vaccinovigilance sont possibles. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.324