Modification d’une prothèse de trachée en titane macroporeuse par ajout de matériels biodégradables : étude de la colonisation in vivo

Modification d’une prothèse de trachée en titane macroporeuse par ajout de matériels biodégradables : étude de la colonisation in vivo

A150 L’oreille avec 52,3 % des cas était l’organe le plus concerné, suivi du nez 20,5 % des cas, du pharynx 13,7 % des cas, de l’œsophage 10,2 % des c...

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A150 L’oreille avec 52,3 % des cas était l’organe le plus concerné, suivi du nez 20,5 % des cas, du pharynx 13,7 % des cas, de l’œsophage 10,2 % des cas, du larynx de la trachée et des bronches 3,3 % des cas. Chez les enfants, les principaux corps étrangers étaient constitués par les cailloux 24,3 % des cas, divers types de graines 22,5 % des cas, les pièces de monnaie 11,3 % des cas et les perles 11 % des cas. Chez les patients de plus de 14 ans, il s’agissait essentiellement de morceau de coton 29,3 % des cas, d’arêtes de poisson 26,5 % des cas et d’insectes 11,4 % des cas. Le traitement a consisté en l’ablation des corps étrangers par les voies naturelles. Les résultats du traitement étaient jugés satisfaisants dans 89,5 % de cas, cependant des complications ont été observées dans 10,5 % des cas. Conclusion.— Les corps étrangers ORL sont dans notre contexte l’apanage du sujet jeune. Les complications inhérentes à ces corps étrangers imposent la sensibilisation des parents afin que tout objet pouvant être ingéré ou inhalé soit éloigné des enfants. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.405 P163

Les corps étrangers pharyngo-œsophagiens : à propos de 310 cas L. El Jahd , T. Oubahman , R. Abada , S. Rouadi , M. Mahtar , M. Roubal , M. Essaadi , F. Kadiri Hôpital 20-Août, Casablanca, Maroc But de la présentation.— Étude du profil épidémiologique, des moyens diagnostiques et des modalités thérapeutiques des corps étrangers pharyngo-œsophagiens. Matériels et méthodes.— Une étude descriptive, rétrospective sur 310 dossiers médicaux des patients ayant bénéficié d’une exploration endoscopique, colligé au service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale sur une période de 17 mois (du janvier 2010 au mai 2011). Résultats.— Enfants 82 % avec un âge moyen de cinq ans, adultes 18 % avec un âge moyen de 40 ans. Le sex-ratio H/F est de 3,2. Signes cliniques : douleur à localisation haute (70 %) rétrostérnale (30 %) hypersialorrhée : 70 %, dysphagie : 90 %, odynophagie : 20 %. Sympyomatologie respiratoire : dyspnée et toux sèche (8 %). L’exploration endoscopique a objectivé : la présence de CE : 70 % des cas et l’absence de CE : 30 % des cas. La nature des corps étrangers est dominé par : les pièces de monnaies : 58 %, os + viande : 22 %, Arrête de poisson : 10 %. Le siège : bouche de l’œsophage : 63 %, amygdale : 13 %, sinus piriforme : 7,9 %, vallécules : 6 %, base de langue : 4 %, paroi postérieur du pharynx : 4 %, région rétrocricoïdienne : 2,1 %. Complications : Ulcération de la paroi post du pharynx : 10 % nécessitant une sonde nasogastrique, nécrose de la paroi postérieure du pharynx chez un enfant ayant ingéré une pile. Conclusion.— Les corps étrangers pharyngo-œsophagiens sont très fréquents. Le meilleur traitement reste la prévention et l’information des parents pour les enfants. Un diagnostic précoce et la prise en charge immédiate par une équipe spécialisée sont indispensables pour garantir un traitement approprié, le plus souvent endoscopique, sans risque de complication. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.406 P164

Prise en charge de dyspnée laryngée aiguë au service des urgences ORL : étude rétrospective à propos de 100 cas L. Taali , G. Khiai Hôpial 20-Août, Casablanca, Maroc

But de la présentation.— Le but de cette étude est de détailler la prise en charge de la dyspnée laryngée au sein du service des urgences ORL. Matériels et méthodes.— Étude rétrospective de 100 cas de dyspnées laryngés, colligés entre janvier 2010 à décembre 2011. Résultats.— L’age moyen des patients est de 50 ans. Le sexe ratio est de 3/1. Le tabagisme chronique est trouve dans 75 % des cas. La dysphonie a été trouvée chez 70 % des patients ; la dysphagie chez 20 %. L’examen clinique trouve une bradypnée inspiratoire chez tous les patients ; avec cornage dans 60 % des cas, des signes de lutte respiratoire dans 80 % des cas. Des signes de gravité (cyanose avec tirage très intense) a été marqué chez 50 % des patients. L’imagerie a été demandée d’emblée pour l’ingestion de corps étrangers (en l’absence de signes de gravité), trois patients ont bénéficié d’une radiographie cevicothoracique ; 31 % des patients avaient leur TDM cervicale avant l’arrivée aux urgences ; 30 % entre eux ont été suivi pour tumeur du larynx, et une patiente pour goitre compressif. Pour les traumatismes laryngés, seul dix patients ont bénéficié d’un scanner cervical. Concernant les étiologies de dyspnée laryngée aiguë, on a trouvé la prédominance de la pathologie tumorale. Pour le traitement ; tous les patients ont bénéficié d’une corticothérapie parentérale, avec position demi-assise et oxygénothérapie en lunette. Ces mesures ont été suffisantes pour 30 % des patients. Le traitement était en fonction de l’étiologie. Un seul cas de décès a été noté. Conclusion.— Les dyspnées d’origine laryngée représentent une entité vaste et polymorphe qui ne peut se résumer à la dyspnée aiguë laryngée d’installation brutale, nécessitant un geste thérapeutique dans les plus brefs délais. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.407 P165

Modification d’une prothèse de trachée en titane macroporeuse par ajout de matériels biodégradables : étude de la colonisation in vivo A. Dupret-Bories a,∗ , N. Vrana b , P. Schultz a , P. Lavalle b , D. Vautier b , C. Debry a a Hôpital Hautepierre, Strasbourg, France b Inserm UMR 977, Strasbourg, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— Les résections de trachée, supérieures à 6 cm, rendent impossible une anastomose directe. Elles nécessitent alors une trachéostomie définitive responsable d’une altération majeure de la qualité de vie. Plusieurs voies de reconstruction sont étudiées, mais les techniques employées sont chirurgicalement lourdes ou rapportent des résultats mitigés. Grâce à un partenariat industriel, notre équipe a développé un biomatériau constitué d’un assemblage de microbilles de titane. Rigide, inerte et poreux, il a permis la réalisation d’une prothèse expérimentée, en remplacement d’une portion de trachée. Lors d’une étude précédente réalisée chez la brebis, nous avons mis en évidence la viabilité de cette prothèse, en tant que prothèse de trachée, lorsqu’elle était recouverte d’un tissu épithélial et après mise en jachère dans un muscle (trois étapes chirurgicales nécessaires). Afin de réduire le nombre d’étapes chirurgicales nous avons développé un matériel hybride constitué d’un assemblage titane poreux/PLLA avec film nanoporeux endoprothétique collagène/alginate LbL. Ce matériel a été conc ¸u afin d’améliorer la colonisation épithéliale et afin de réduire les risques de sténose endoprothétique. Matériels et méthodes.— Sur des lapins de race néo-zélandaise (n = 10), nous avons implanté les prothèses (2 cm de long, 7 mm de diamètre interne) hybrides PLLA/titane poreux/film nanoporeux en remplacement d’un segment trachéal. Par analyse histologique,

Posters leur colonisation a été étudiée et comparée à celle de prothèses en titane poreux nu précédemment mises en jachère dans un muscle (n = 2) avant d’être implantées en remplacement d’un segment de trachée avec (n = 1) ou sans (n = 1) épithélium respiratoire humain recouvrant la face endoprothétique (culture in situ). Durant les 3 semaines d’implantation des prothèses trachéales, un suivi clinique et biologique (dosage sanguin de CRP et chromogranine A) a été réalisé. Résultats.— À trois semaines, la colonisation des pores des prothèses trachéales hybrides était optimale tout en limitant la migration endoluminale de tissu fibroblastique. À trois semaines, la surface microporeuse endoprothétiques autorisait la migration d’un épithélium respiratoire. Ces résultats étaient comparables à ceux obtenus sur la prothèse précédemment mise en jachère dans un muscle avec culture d’épithélium respiratoire humain endoprothétique in situ. Conclusion.— Les prothèses hybrides PLLA/titane poreux avec film endoprothétique collagène/alginate LbL est un axe de recherche valide dans le développement d’une prothèse de trachée, tout comme l’utilisation de la culture d’épithélium respiratoire in situ. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.408 P166

Les sténoses laryngo-trachéales compliquant les intubations : à propos de 16 cas A. Benzaouia ∗ , R. Elkhiati , L. Ouaissi , R. Abada , S. Rouadi , M. Mahtar , M. Roubal , M. Essaadi , F. Kadiri Hôpital 20-Août-1953 de Casablanca, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant.

But de la présentation.— Le but de notre travail est d’étudier les particularités épidémiologiques, endoscopiques, radiologiques et thérapeutiques des sténoses laryngées, trachéales ou laryngotrachéales secondaires à une intubation laryngo-trachéale dans notre contexte. Matériels et méthodes.— Notre étude est rétrospective étalée sur deux ans et demi de janvier 2009 à juin 2011 et a concerné 16 patients présentant une sténose trachéale, laryngée ou laryngotrachéale dans les suites d’une intubation. Ont été exclus les sténoses congénitales et les sténoses trachéales thoraciques. Résultats.— L’âge moyen de nos patients était de 29 ans avec un sexe ratio de sept hommes pour une femme. La durée d’intubation moyenne était de 22 jours. À l’endoscopie, tous les patients présentaient une sténose constituée. Huit patients avaient une sténose trachéale, un patient présentait une sténose laryngée isolée et trois patients une sténose laryngo-trachéale. Sur la TDM, elle mesurait moins de 1 cm chez 42 % des patients et plus de 1 cm chez 58 % des patients. Ainsi, deux patients ont été décanulés pour bonne tolérance de la fermeture du trachéostome, six patients ont été calibrés par T tube de Montgomery après résection de la sténose, sept ont subi une résection-anastomose et 1 patient une laryngotrachéoplastie d’agrandissement. Le taux de réussite dans notre série était de 65 % avec un recul moyen de 14 mois. Conclusion.— Les sténoses laryngo-trachéales compliquent 10-19 % des intubations mais seulement 1 % de ces sténoses sot dyspnéisantes. Leur diagnostic se base sur l’endoscopie et la TDM. Leur traitement est basé surtout sur la prévention primaire et secondaire pour les sténoses émergentes. Une fois constituée, le traitement peut être soit endoscopique soit chirurgical avec ou sans calibrage. Les sténoses laryngo-trachéales sont une complication redoutable des séjours en réanimation d’où l’intérêt d’insister sur leur prévention chez les patients intubés. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.409

A151 P167

Tuberculose du larynx ; aspects anatomocliniques : à propos de 31 cas

A. Bouchair ∗ , A. Farhi , S. Zitouni , A. Daoudi , N. Djerad , S. Kharoubi , A. Saidia CHU Annaba, Annaba, Algérie ∗ Auteur correspondant.

But de la présentation.— La tuberculose est une affection en recrudescence depuis l’apparition du SIDA. L’atteinte laryngée classique était associée aux localisations pulmonaires. Dans la littérature, il n’est plus rare d’observer des atteintes laryngées primitives posant un problème diagnostique avec le cancer du larynx. Les auteurs relèvent à travers cette présentation la richesse et la multiplicité des tableaux cliniques, ainsi que la diversité des aspects macroscopiques des lésions tuberculeuses donnant le change avec certaines lésions cancéreuses qui leur sont parfois associées. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 31 cas de tuberculose laryngée confirmée histologiquement, colligés entre janvier 1987 et décembre 2011. Tous les patients ont bénéficié d’une recherche de BK (dans les crachats ou bacilloscopie), d’un examen en laryngoscopie directe avec biopsie et examen histologique des prélèvements et d’un traitement médical par chimiothérapie antibacillaire. Résultats.— Épidémiologie : — âge moyen : 41, huit ans ; — âges extrêmes : 26 et 86 ans ; — sexe : 25 (80,64 %) hommes, six (19,36 %) femmes ; — motif de consultation : dysphonie (31 cas) ; — signes associés : ◦ toux : 30 cas, ◦ dysphagie : 16 cas, ◦ dyspnée : deux cas, ◦ hémoptysie : deux cas, ◦ macroscopie des lésions. — lésion ulcéreuse : 13 cas (41,93 %) : ◦ lésion granulomateuse : 11 cas (35,48 %), ◦ lésion inflammatoire non spécifique : 07 cas (22,58 %). Conclusion.— La tuberculose laryngée reste une localisation rare. La symptomatologie clinique est trompeuse, posant le problème de diagnostic différentiel avec le cancer du larynx. Le diagnostic de certitude est histologique et ou bactériologique. Le traitement repose sur la chimiothérapie antibacillaire. L’évolution sous traitement médical est favorable. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.410 P168

La tuberculose laryngée, un diagnostic méconnu, à propos de cinq observations et revue de littérature I. Fergoug a , M. Bouali b , K. Chikh b , Z. Serradji a , M. Mehadji b CHU Oran, Oran, Algérie b EHU 1er-Novembre-1954, Oran, Algérie

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But de la présentation.— Rapporter cinq cas de tuberculose laryngée. Étudier les caractéristiques cliniques actuelles de la laryngite tuberculeuse chez les patients adultes avec ou sans atteinte pulmonaire. Évaluer les modalités thérapeutiques et les aspects évolutifs de la localisation laryngée de la tuberculose. Matériels et méthodes.— Étude descriptive rétrospective s’étalant sur deux années de cinq cas de laryngite tuberculeuse pris en charge dans deux centres hospitaliers. Résultats.— Les cinq patients ont un âge variant de 29 à 46 ans, le sex-ratio est de quatre homme pour une femme, les signes cliniques faisant évoquer une tumeur du larynx, la laryngoscopie directe a mis