Myosite oculaire et toxoplasmose

Myosite oculaire et toxoplasmose

POSTER N ° 143 Myosite oculaire et toxoplasmose. M. SOUBRIER*, H. DALLENS**, J.J. DUBOST***, J. SCHMIDT*, J.M. RISTORI* Myositis of eye muscle are e...

57KB Sizes 1 Downloads 146 Views

POSTER N ° 143

Myosite oculaire et toxoplasmose. M. SOUBRIER*, H. DALLENS**, J.J. DUBOST***, J. SCHMIDT*, J.M. RISTORI*

Myositis of eye muscle are either idiopathic or secondary to viral and bacterial infection or to connective tissue disease. We report a case in which an infection by T o x o p l a s m a g o n d i i a p p e a r e d to produce an antibiotics sensitive ocular myositis.

Les myosites oculaires sont g6n~raiement consid~r~es comme un processus inflammatoire idiopathique. Nous rapportons une observation qui sugg~re le rSle pathog~ne de T o x o p l a s m a gondii. Un homme de 51 ans se plaignait en septembre 1990 d'une douleur oculaire droite. L'examen tomodensitom~trique montrait une augmentation de calibre du droit interne (6,2 mm & droite, - 4,5 mm & gauche). Une corticotherapie (1 mg/kg) 6tait entreprise avec disparition rapide des douleurs. Le traitement devait 6tre interrompu en juin 1991. Deux mois plus tard, les douleurs reapparaissaient. Les donn~es scanographiques etaient identiques. L'existence d'une s~rologie toxoplasmique positive, en IgG (1/80) et en IgM (9+ en immunocapture [+ si > 9]), motivait un traitement sp~cifique par sulfadiazine et pyrim~thamine avant la reprise d'une eventuelle corticotherapie. Dix jours apr~s, le patient etait asymptomatique. II n'a pas rechut6 apr~s 18 mois. Le taux d'lgG et d'lgM n'a pas varie significativement & 3 mois et 18 mois. L'etiologie des-myosites oculaires n'est pas connue. Elles peuvent succ~der & des infections respiratoires et ~. des maladies virales. Elles ont egalement et~ d6crites au cours des connectivites (dermatomyosite, lupus, PAN). R~cemment, une myosite oculaire, identique & I'observation rapport~e, a ~t~ d~crite au cours d'une maladie de Lyme floride. Chez notre patient, la gu~rison rapide sous traitement sp~cifique sans rechute apres 18 mois, bien qu'il n'y ait pas d'argument s~rologique, peut faire envisager la responsabilit6 du toxoplasme dont le lien avec les polymyosites a ~t~ envisag&

* Service de Rhumatologie (PrJ.L. BUSSIE-RE) ; ** Service d'Ophtalmologie (Pr P. SOLE) ; *** Service de Rhumatologie (Pr J.L. BUSSIERE) ; Unit6 d'lmmunologie Clinique (Pr B. S.4UVEZIE) ; HSpital G. Montpied ; CHRU de Clermont-Ferrand ; 63000 CLERMONT-FERRAND. 1993 - Tome X l V Num#ro 6

649