Sécheresse oculaire et homéopathie

Sécheresse oculaire et homéopathie

La Revue d'Homéopathie 2017;8:76–81 Pratiques Sécheresse oculaire et homéopathie§ Dry eye syndrome and homeopathy Monique Bense (médecin ophtalmolog...

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La Revue d'Homéopathie 2017;8:76–81

Pratiques

Sécheresse oculaire et homéopathie§ Dry eye syndrome and homeopathy Monique Bense (médecin ophtalmologiste et

30, rue des électriciens, 13012 Marseille, France

homéopathe) Disponible en ligne sur ScienceDirect le 19 avril 2017

MOTS CLÉS

RÉSUMÉ L'œil sec est une pathologie très répandue chez le sujet vieillissant. Outre les complications oculaires toujours possibles et parfois graves, le retentissement psychologique de cette affection chronique qui ne s'améliorera pas avec le temps, entraine un retentissement sur la qualité de vie et la psychologie du patient bien souvent sous-estimées. Les mécanismes physiopathologiques se sont complétés ces dernières années et la sécheresse oculaire n'est plus seulement un déficit de larmes à substituer. © 2017 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Glandes de Meibomius Inflammation oculaire locale Èil sec

KEYWORDS Dry eye syndrome Local eye inflammation Meibomian glands

SUMMARY Dry eye syndrome is a common pathology in elderly people. In addition to the potential and sometimes serious eye complications, the psychological effects of this chronic condition which will not improve with time, have an often-underestimated impact on the patient's quality of life and psychological wellbeing. Understanding of the pathophysiological mechanisms has developed over recent years and dry eye syndrome is no longer simply seen as a tear deficiency requiring a replacement of the tears. © 2017 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

PRÉVALENCE DE LA SÉCHERESSE OCULAIRE Nous estimons que 15 à 25 % des Français de plus de 65 ans prennent des substituts lacrymaux et quatre millions de Français souffrent de sécheresse oculaire. Ceci aboutit à 25 % des consultations ophtalmologiques [1]. En effet, le film lacrymal diminue avec l'âge, soit 1 % par année à partir de l'âge de 19 ans. Cette affection touche une majorité de femmes, se manifeste de l'irritation oculaire à l'inconfort chronique et au trouble visuel, avec un impact psychologique souvent marqué : hostilité introvertie, somatisation, trouble obsessionnel compulsif (TOC), etc. Ils se répercutent par une altération de la qualité de vie, par des difficultés pour la lecture, la conduite de nuit, la gestion des ordinateurs et bien souvent par le port de lentilles. . . Les lésions potentielles de la surface oculaire, telles les kératites, ont un retentissement visuel. Les traitements des troubles psychologiques et psychiatriques entrainent des sécheresses

oculaires [1]. La moitié des patients d'une part pensent être incurables et/ou que leurs problèmes ne sont pas pris en considération et d'autre part n'ont pas de corrélation entre les symptômes physiques et les signes cliniques. Les affections ophtalmologiques peuvent s'avérer comme pathologie locale comme la rosacée ou bien encore une maladie générale tel le syndrome de Goujerot-Sjögren. Une cause un peu méconnue est celle du rejet du greffon contre l'hôte GVH (Greffon versus hôte) chez les patients ayant reçu une greffe de moelle pour leucémie [2].

UNE NOUVELLE DÉFINITION, DRY EYE WORKSHOP [3] L'expression « œil sec » est un terme générique qui rassemble des situations cliniques différentes sur les plans étiologique et physiopathologique. L'ancienne définition est un « déficit en larmes ou une évaporation excessive entrainant un inconfort visuel ». Tous les yeux qui « piquent » ne sont pas secs, tous ceux qui « grattent » ne sont pas

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Communication faite à Neuilly-surSeine, lors de la journée de la Société française d'homéopathie, le 1er décembre 2016. Adresse e-mail : [email protected]

http://dx.doi.org/10.1016/j.revhom.2017.03.020 © 2017 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. 76

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allergiques. De nouvelles découvertes physiopathologiques le définissent : c'est une « maladie multifactorielle des larmes et de la surface oculaire entrainant des symptômes d'inconfort, des perturbations visuelles et une instabilité du film lacrymal avec un risque d'atteinte de la surface oculaire. Il s'accompagne d'une augmentation de l'osmolarité du film lacrymal et d'une inflammation de l'unité fonctionnelle que constitue la surface oculaire » [4]. Par conséquent, nous disposons désormais pour ce syndrome de l'œil sec de deux notions pour l'expliciter : une maladie avec une atteinte visuelle et le rôle central de l'inflammation. Pour rappel anatomique, les larmes sont sécrétées par la glande lacrymale principale et quelques glandes accessoires puis longent les rebords palpébraux où elles sont lubrifiées par les glandes de Meibomius, lesquelles sécrètent un produit huileux. Les larmes se jettent à travers les deux points lacrymaux supérieur et inférieur dans le canal lacrymo-nasal. Les larmes comprennent 3 couches principales : aqueuse, mucinique et lipidique. L'œil sec est d'abord un dysfonctionnement des glandes de Meibomius (Fig. 1).

LES CAUSES CLASSIQUES DE SÉCHERESSE OCULAIRE [5] 1. Par déficience aqueuse :  liée au syndrome de Sjögren primaire ou secondaire ;  non liée au syndrome de Sjögren : déficience lacrymale, obstruction du canal des glandes, médicaments systémiques. 2. Par augmentation de l'évaporation :

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Figure 1. Anatomie de l'œil (d'après un schéma des laboratoires Théa).

 intrinsèque : déficience des glandes de Meibomius, clignement raréfié, médicaments de type isotrétinoïne (Roaccutane®) ;  extrinsèque : déficit en vit A, conservateurs des médicaments en topique [6], port de lentilles de contact, maladies de la surface oculaire (allergies, maladies cornéennes, etc.). 3. Par l'impact de l'environnement :  causes internes : paralysie du nerf facial (paire crânienne no VII) et immobilité de la paupière, une fente palpébrale trop large, un âge avancé, un déficit androgénique, des médicaments systémiques (bétabloquants, antihistaminiques, antispasmodiques, diurétiques, psychotropes) ;  causes externes : climats secs, vent fort, profession exposée (Fig. 2).

Figure 2. Différentes catégories étiologiques de syndromes secs. Classification inspirée de celle de Lemp et al., d'après C. Baudouin SFO 2015 P III.

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Pratiques LE TRAITEMENT PRÉVENTIF

Figure 3. Boucle d'autostimulation faisant intervenir l'inflammation palpébrale et le dysfonctionnement meibomien (SFO 2015 PII,chIII).

LE CERCLE VICIEUX DES SYNDROMES SECS [1] Le Professeur Baudouin a bien résumé ces mécanismes par un schéma en boucle faisant interagir l'instabilité lacrymale, les phénomènes inflammatoires, neurogènes et apoptotiques, conduisant à un cercle vicieux [1]. Une autre boucle d'autostimulation fait intervenir l'inflammation palpébrale et le dysfonctionnement meibomien. Il se produit une activation de médiateurs inflammatoires à tous les niveaux de la surface oculaire [7] (Fig. 3). Dans un concept « uniciste », la figure suivante essaie de réunir les liens qui peuvent exister entre ces différents phénomènes apparemment disparates (Fig. 4). Il a pu ensuite réunir dans un autre schéma ces cercles vicieux avec les étiologies qui deviennent différentes portes d'entrée dans cette maladie qui devient autonome (Fig. 5).

Figure 4. Cercle vicieux des syndromes sec (SFO 2015 PII chIII).

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Ce traitement préventif de ce syndrome sec comprend des recommandations :  Faire régulièrement des pauses lorsqu'on est devant un écran, au moins toutes les demi-heures pendant quelques minutes.  Essayer de se souvenir de cligner des yeux régulièrement, même si le réflexe ne vient pas spontanément.  Lutter contre l'excès de chaleur et de sécheresse chez soi, en suspendant des réserves d'eau aux radiateurs (bacs d'évaporation d'eau) et en aérant régulièrement la maison.  Se méfier en particulier de la climatisation et des radiateurs électriques qui assèchent l'air.  S'hydrater correctement, en buvant au moins 1,5 litre d'eau par jour.  Protéger ses yeux du vent et du soleil : porter des lunettes si on pratique une activité qui peut assécher ses yeux telle que la course à pied, le cyclisme, etc.  Ne pas porter ses lentilles de contact en permanence ; préférer quand c'est possible les lunettes.

LE TRAITEMENT LOCAL Ce traitement à visée locale fait appel aux substituts lacrymaux, sans conservateurs (unidoses ou système Abak qui délivre le produit sans conservateur grâce à une membrane filtrante qui empêche toute contamination du flacon) avec une supériorité pour les produits à haute viscosité. Ils augmentent le volume des larmes, diminuent l'osmolarité, favorisent l'étalement de la couche lipidique du film lacrymal,

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Figure 5. Réunion des cercles vicieux et des étiologies qui deviennent dès lors des modes d'entrée dans une maladie autonome de la surface oculaire et non plus des malades indépendantes (SFO 2015 PII chIII).

éliminent les toxines et débris, diluent les cytokines proinflammatoires. Les ophtalmologues utilisent également des clous méatiques qui évitent le passage direct des larmes dans les voies lacrymales. Le chauffage doux des paupières est à conseiller suivi d'un massage vidange des glandes de Meibomius. De nouveaux appareils (Lipiview) permettent l'analyse du fonctionnement de ces glandes et l'extraction du sébum (Lipiflow).

LE TRAITEMENT HOMÉOPATHIQUE [8,9] Alumina est indiqué pour toutes les muqueuses, qui est à alterner avec les autres médicaments. Ce médicament homéopathique comprend les signes suivants :  œil recouvert de blanc d'œuf coagulé ;  sécheresse buccale intense avec absence de soif ;  sécheresse pharynx incitant à se racler l'arrière gorge ;  sécheresse importante de la peau obligeant à se frotter constamment ;  constipation chronique (sécheresse et atonie musculaire) ;  douleurs lombo-sacrées. La dilution utilisée comporte :  des doses hebdomadaires en 9, 15 ou 30 CH, le premier mois, puis tous les 15 jours et enfin mensuellement ;

 3 granules en 5 CH, matin et soir. Natrum muriaticum est indiqué si nous avons les signes suivants :  sensation de sable ou/et de cuisson ;  sensation d'œil trop gros pour l'orbite ;  paupières enflées dans l'angle supéro-externe ;  sécheresse intense de la bouche avec soif insatiable contrastant avec le désir de sel ;  aspect de la langue en carte de géographie ;  constipation chronique ;  peau prématurément vieillie ;  sécheresse vaginale. La dilution utilisée comporte des doses hebdomadaires en 9 CH. Nux moschata est indiqué si nous avons les signes suivants :  Sécheresse oculaire marquée, le sujet tient les yeux fermés par la gêne, avec mucus épais matinal agglutinant les paupières ;  Kératite associée fréquente ;  Sécheresse de la bouche mais sans soif : pourtant la langue est si sèche qu'elle « colle au palais » ;  Douleur du muscle deltoïde gauche, aggravée par l'humidité et le mouvement, et améliorée en s'enveloppant chaudement ;  Tendance invincible au sommeil ;  Humeur très changeante ;  Flatulence pendant et après le repas.

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Pratiques La prescription utilisée comporte des prises quotidiennes en 5 CH, 1 à 2 fois par jour. Bryonia alba est indiqué particulièrement pour la sécheresse des muqueuses. Son indication est confortée si nous avons les signes suivants :  Sensation de cuisson ou/et d'irritation ;  Aggravation par les mouvements oculaires ;  Sécheresse buccale avec soif de grandes quantités d'eau froide à intervalles espacés et répétés ;  constipation par sécheresse des muqueuses intestinales ;  Syndrome articulaire avec aggravation par le mouvement, la chaleur, le repos, le froid, la pression forte. La prescription utilisée comporte des prises en granules quotidiennes en 5 CH, voire au long cours pour des cas chroniques, 1 à 2 fois par jour. Ipeca est indiqué en raison d'une action sur les cellules à mucus qui favorise la qualité des larmes. Mica employé avec succès en Inde dans le traitement de la lèpre et du vitiligo, de la sécheresse cutanée pourrait être intéressant dans l'œil sec sur des signes suivants :  Peau sèche et rugueuse ;  Gonflement des glandes sous-maxillaires, des parotides, des ganglions axillaires et inguinaux. Cineraria maritima est classiquement utilisée dans les inflammations conjonctivales en raison d'un pouvoir d'hydratation. Sanguinaria canadensis est indiqué pour le traitement des muqueuses si nous avons les signes suivants  migraine périodique (tous les 7 jours) ;  sensation de brûlure oculaire intense ;  sécheresse buccale avec sensation de langue échaudée ;  bouffées de chaleur ;  rougeur circonscrite des joues ;  brûlures gastriques, grande soif de mets acides et épicés ;  douleurs et raideurs de la nuque et épaule droite. Natrum carbonicum est indiqué dans le cas d'une sécheresse extrême de la conjonctive aggravée par effort visuel, lumière, chaleur. D'autres signes confortent ce choix :  yeux cernés et gonflés ;  extrême sensibilité à la chaleur de l'été et au soleil avec épuisement et céphalées ;  dyspepsie acide, mauvaise digestion avec acidité ;  tendance aux entorses de l'articulation tibio-tarsienne ;  état anxio-dépressif, tendance à la mélancolie. Mezereum est un médicament indiqué pour les éruptions vésiculo-croûteuses et les douleurs post-zostériennes, mais aussi pour la sécheresse des muqueuses et de la peau avec douleurs aigües piquantes. Nous recherchons pour la prescription :  un blépharospasme gauche ;  sécheresse buccale et de la langue, chargée d'un seul côté. De plus, lors des poussées aigües, on peut utiliser sur quelques jours Aconit napellus et Belladonna en basse dilution, mais éviter absolument les produits astringents tels l'euphrasie le bleuet et le plantain qui aggraveraient la situation de sécheresse oculaire.

LE TRAITEMENT GÉNÉRAL Le traitement dit général comprend :  L'amélioration de la trophicité de la muqueuse oculaire avec des apports de magnésium, de silice, de zinc, d'oméga 3 et de vitamines B6 et B9.

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Ces vitamines :  augmentent la stabilité du film lacrymal ;  favorisent la production de prostaglandines anti inflammatoires (PGE) ;  diminuent donc l'inflammation locale ;  augmentent la fluidité des sécrétions des glandes de Meibomius (plus les acides gras sont insaturés, plus ils sont fluides) ;  diminuent la congestion des glandes de Meibomius ;  s'incorporent aux membranes cellulaires des cellules lésées pour aider à la cicatrisation.  L'onagre est riche en acide gamma linoléique (GLA), précurseur des prostaglandines PGE1 : l'activité de cet enzyme diminue avec l'âge et elle est quasi inexistante après 50 ans. Nous pouvons citer :  L'huile de bourrache ;  Les aliments riches en oméga 3 naturels : poissons gras, noix, noisettes ;  Les compléments spécifiques type Nutrilarm®, Dioptec®, Hydrophta®, Visiobiane®, Alphalarm®, etc. ;  Les probiotiques utiles pour la santé par action sur l'immunité et les structures cutanées et muqueuses, notamment pour débarrasser le microbiote intestinal des bactéries nuisibles, des champignons et des parasites ;  L'organothérapie éventuelle comprend glande lacrymale en 4 CH ou 8 DH.

LE TRAITEMENT DU TERRAIN Parmi le traitement du terrain, la médecine chinoise basée sur l'acupuncture s'est impliquée dans le traitement des yeux. Le méridien du foie passe par les yeux : l'œil est l'organe des sens associé à ce méridien. S'il existe une déficience du yin du méridien du foie, les yeux sont secs et grattent. La sécrétion des larmes est affaiblie en cas de « déficience du Sang » et de « yin du Foie ». De plus, le méridien du rein gouverne les liquides : existe-t-il un déferlement du feu du méridien du rein ? L'attitude thérapeutique proposée par certains est le drainage du foie par des cures de radis noir, avec un apport des plantes (artichaut, boldo, curcuma, cassis, artichaut, pissenlit, thé vert). Les médicaments homéopathiques les plus fréquents choisis sont Chelidonium majus et Lycopodium clavatum.

RÈGLES HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES Les légumes sont des aliments particulièrement bénéfiques pour le foie, particulièrement en mettant l'accent sur :  les légumes verts tels que les feuilles de pissenlit, les endives, le persil, la betterave, le chou frisé, la bette, les épinards, les endives, la roquette et les feuilles de salade mixte ;  les légumes crucifères comme le chou frisé, les pousses de brocoli, le chou-fleur et les choux de Bruxelles ;  la famille de l'oignon comprenant oignons, échalotes, ail, poireaux, artichauts et topinambours ;  les légumes à base de racines comme betterave, céleri, asperges, courgettes, concombres, betteraves, haricots verts, choucroute fermentée naturellement, algues ;  les jus, les bouillons et les soupes de légumes fournissent une réserve alcaline qui modifie le pH des tissus et reminéralise le corps.

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EN CONCLUSION Les symptômes de « l'œil sec » sont une pathologie à part entière. Son ignorance ou sa négligence peuvent être cause toujours d'inconfort avec ou sans retentissement psychique et parfois de complications graves chez les patients, d'autant qu'elle s'inscrit dans un cadre plus général d'inflammation. La thérapeutique homéopathique s'intègre dans le traitement de ce syndrome, sans les effets iatrogènes, et en tenant compte de la personnalité du patient. Déclaration de liens d'intérêts L'auteur déclare ne pas avoir de liens d'intérêts.

RÉFÉRENCES [1] [2] [3] [4] [5] [6]

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