Nouvelles modalités d’imagerie pour la radiothérapie : imagerie fonctionnelle et moléculaire

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G Model

ARTICLE IN PRESS

CANRAD-3309; No. of Pages 5

Cancer/Radiothérapie xxx (2015) xxx–xxx

Disponible en ligne sur

ScienceDirect www.sciencedirect.com

Mise au point

Nouvelles modalités d’imagerie pour la radiothérapie : imagerie fonctionnelle et moléculaire Benefits of functional imaging in radiotherapy P. Vera a,∗,c , S. Thureau a,b,c a b c

Département de médecine nucléaire, centre de lutte contre le cancer Henri-Becquerel, 1, rue d’Amiens, 76000 Rouen, France Département de radiothérapie, centre de lutte contre le cancer Henri-Becquerel, rue d’Amiens, 76000 Rouen, France FR CNRS 3638, laboratoire QuantIF (EA4108-Litis), rue d’Amiens, 76000 Rouen, France

i n f o

a r t i c l e

Mots clés : TEP Radiothérapie Hypoxie

r é s u m é L’imagerie fonctionnelle par tomographie par émission de positons (TEP) apparaît extrêmement intéressante pour optimiser la balistique en radiothérapie et possiblement adapter la dose de radiothérapie en cours de traitement. Toutefois, en 2015, seule la TEP au fluoro-2-désoxyglucose (FDG) est validée pour la planification de la radiothérapie et uniquement dans le bilan préthérapeutique des cancers pulmonaires. L’intérêt du « dose painting », de la TEP dans le planning de traitement des cancers extrapulmonaires, des autres traceurs (dont les traceurs de TEP de l’hypoxie), de l’IRM de diffusion et de la TEP-IRM reste à démontrer par des études prospectives multicentriques. © 2015 Publie´ par Elsevier Masson SAS pour la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO).

a b s t r a c t Keywords: PET Radiotherapy Hypoxia

Functional imaging with positron emission tomography (PET) is interesting to optimize radiotherapy planning, and probably to perform dose redistribution in many cancers. However, in 2015, fluorodeoxyglucose (FDG)-PET is validated only for therapy planning for lung cancer. The interest of dose painting, PET in non-lung cancers, the interest of other tracers (even PET hypoxia tracers), DW-MRI, and PET-MR for radiotherapy needs to be demonstrated in prospective multicentric phase III studies on large series of patients. © 2015 Published by Elsevier Masson SAS on behalf of the Société française de radiothérapie oncologique (SFRO).

1. Introduction L’imagerie fonctionnelle et moléculaire, notamment la tomographie par émission de positons (TEP) couplée à une tomodensitométrie (ou positron emission tomography/computed tomography [PET/CT]), a montré un intérêt croissant ces dix dernières années pour la radiothérapie. Les principaux cancers concernés sont le cancer du poumon, les cancers ORL, le cancer de l’œsophage, les

∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Vera).

tumeurs cérébrales, le cancer de la prostate, du col de l’utérus et du rectum. La TEP-tomodensitométrie est utilisée principalement avec du fluoro-2-désoxyglucose (FDG) mais peut également utiliser d’autres traceurs et notamment les traceurs de l’hypoxie. Pour le radiothérapeute la TEP au FDG a plusieurs intérêts, notamment avant le traitement (planification de la radiothérapie) et, plus récemment, son intérêt a été suggéré pour modifier la dose de radiothérapie en cours de traitement (redistribution de la dose). L’objectif principal de ces approches est d’optimiser la balistique en permettant un meilleur taux de contrôle tumoral local, tout en épargnant au mieux les tissus sains [1–3]. Dans la mesure où la TEP au FDG pour traiter le cancer pulmonaire constitue un « modèle » particulièrement étudié, ce point sera principalement développé.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2015.06.018 1278-3218/© 2015 Publie´ par Elsevier Masson SAS pour la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO).

Pour citer cet article : Vera P, Thureau S. Nouvelles modalités d’imagerie pour la radiothérapie : imagerie fonctionnelle et moléculaire. Cancer Radiother (2015), http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2015.06.018

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2. Intérêt de l’imagerie fonctionnelle préthérapeutique pour la planification de la radiothérapie 2.1. TEP au FDG avant la radiothérapie des cancers pulmonaires La chimioradiothérapie est le traitement standard des cancers pulmonaires non à petites cellules localement évolués [4]. De nombreuses publications et revues ont montré l’intérêt de la TEP au FDG préthérapeutique pour la délinéation de la tumeur primitive (définition du volume cible biologique, biological target volume [BTV] et du volume tumoral macroscopique, gross tumour volume [GTV]) [5]. Plusieurs études ont montré l’intérêt de la TEP au FDG avant la radiothérapie pulmonaire avec une modification significative des paramètres de la radiothérapie, avec notamment une meilleure définition de la tumeur primitive (en cas d’atélectasie) et des aires ganglionnaires [6]. La TEP a également un intérêt pour mieux cibler l’irradiation des ganglions en évitant l’irradiation médiastinale prophylactique (selective nodal irradiation) de par sa bonne sensibilité [5,6]. Il a été montré que l’irradiation ganglionnaire sélective permettait de réduire les volumes irradiés et donc de diminuer la dose d’irradiation à l’œsophage et au poumon normal (diminution de la toxicité), tout en offrant la possibilité d’un complément de dose de radiothérapie (boost) [7]. Par ailleurs, le fait de définir le volume tumoral et ganglionnaire macroscopique avec la TEP au FDG permet d’améliorer la reproductibilité de délinéation de ce volume cible entre les oncologues radiothérapeutes [8]. Par conséquent, la TEP au FDG est en 2015 un standard dans la planification de la radiothérapie des cancers pulmonaires localement évolués. Pour ce cancer, il est important de noter que la TEP au FDG est souvent réalisée avant une chimiothérapie d’induction alors que la tomodensitométrie de mise en place est réalisée après cette chimiothérapie d’induction (et avant la radiothérapie). Ainsi, le repositionnement entre la TEP au FDG et la tomodensitométrie de mise en place est important, soit en utilisant des techniques de recalage numérique, soit au mieux en utilisant une tomodensitométrie et une TEP-tomodensitométrie réalisées en position de traitement. Envisager un complément de dose de radiothérapie doit permettre un meilleur taux de contrôle tumoral local. Cependant, une étude récente prospective multicentrique de phase III du Radiation Therapy Oncology Group (RTOG) (0617) a montré une diminution de la probabilité de survie globale de 29 à 19 mois chez des patients ayant rec¸u une dose de 74 Gy par rapport à ceux ayant rec¸u une dose standard de 60 Gy [9]. Toutefois, cette étude a été réalisée sur une planification initiale utilisant majoritairement des tomodensitométries. La convergence de ces informations tend à montrer qu’une augmentation de la dose est intéressante sous réserve de mieux cibler la radiothérapie. Cela constitue un apport potentiel important de l’imagerie fonctionnelle. Ainsi, l’équipe de Maastricht a montré que le volume le « plus » hypermétabolique (hotspot) visible sur la TEP au FDG préthérapeutique était le site de récidive tumoral local dans 70 % des cas [10]. Notre groupe a confirmé dans une série de 35 patients que le volume fonctionnel tumoral à 70 % du maximum de la standard uptake value (SUVmax) était majoritairement le site de récidive tumoral [11]. Récemment, nous avons montré des résultats similaires dans le cancer de l’œsophage. Pour ce cancer, la zone de récidive était définie par le volume tumoral fonctionnel correspondant à 60 % de la SUVmax préthérapeutique [12]. Ces résultats suggèrent qu’une petite région hypermétabolique sur la TEP au FDG pourrait être identifiée et utilisée pour une augmentation plus focale de la dose de radiothérapie. Un essai de phases II/III d’augmentation de dose sur ce « hotspot » sur la TEP au FDG est en cours dans les cancers bronchiques (essai PET Boost NCT01024829 ; Pr De Rysscher).

2.2. Dose painting La mesure de l’hétérogénéité intratumorale grâce à l’imagerie fonctionnelle par TEP permet d’envisager l’augmentation de dose via une « peinture ou sculpture de dose » ou « dose painting ». Le dose painting peut en théorie être réalisé « by contour » (DPBC) [13] ou « by number » (DPBN) [14]. Toutefois, les systèmes de délinéation utilisés pour la radiothérapie (systèmes de planification des traitements [TPS]) ne peuvent intégrer que des volumes (RT structure). Il faut donc nécessairement opérer une conversion du DPBN en isocontours compatibles avec le système de planification des traitements et les isocontours doivent être compatibles avec les contraintes technologiques de la radiothérapie avec modulation d’intensité (RCMI). À ce jour, l’intérêt « séduisant » du « dose painting » guidé par l’imagerie fonctionnelle n’a pas été montré. 2.3. Délinéation et segmentation du volume tumoral macroscopique De nombreuses études se sont intéressées aux méthodes de définition du volume tumoral macroscopique sur la TEP et de nombreux algorithmes ont été développés et/ou utilisés (pourcentage de la SUVmax, méthode statistique, méthode adaptative, etc.). À ce jour, aucune méthode n’a été clairement validée comme pouvant être utilisée en toute situation, notamment pour les petits volumes fonctionnels tumoraux et les faibles niveaux de fixation. Toutefois, pour des tumeurs de grande taille (correspondant à plus de trois fois la résolution spatiale de la TEP-tomodensitométrie) avec un contraste important (SUVmax de plus de 5), la définition du volume tumoral macroscopique par un pourcentage de 40 % de la SUVmax est une méthode validée. Pour les tumeurs de petite taille (notamment les ganglions) et de faible contraste, les méthodes adaptatives ou statistiques (FLAB) semblent donner de meilleurs résultats que les méthodes manuelles, et sont de toute fac¸on plus reproductibles [15,16]. 2.4. TEP de l’hypoxie pour la planification de la radiothérapie Un deuxième moyen de mieux cibler la zone d’augmentation de la dose de radiothérapie est d’utiliser l’imagerie de l’hypoxie. En effet, il est clairement démontré qu’une tumeur hypoxique est radiorésistante. La TEP au fluoromisonidazole (F-Miso) a été utilisée à partir des années 2000 pour les tumeurs de la base du crâne [17–19]. De nombreux traceurs de l’hypoxie (imidazolés et non imidazolés) ont été développés [20]. La TEP de l’hypoxie a également été utilisée dans le cancer rectal ou dans celui de la prostate [21,22]. Ces études de faisabilité restent sur de faibles effectifs (moins de 30 patients) et aucune étude prospective de phase III n’a montré l’intérêt de l’utilisation de la TEP de l’hypoxie dans le bilan préthérapeutique de la radiothérapie si ce n’est l’analyse ancillaire du Trans Tasman Radiation Oncology Group (TROG) avec le F-Miso dans le traitement des cancers ORL [23]. Une étude prospective multicentrique de phase II sur les cancers bronchiques (RTEP5 ; NCT01576796) est en cours d’analyse. Dans cette étude, sur 79 patients pré-inclus, 61 l’ont été définitivement et 34 étaient atteints d’une tumeur hypoxique, parmi lesquels 24 (70 %) ont pu bénéficier d’un complément de dose de radiothérapie allant de 70 à 86 Gy sans toxicité de grade IV. Par ailleurs, dans cette étude, la comparaison des images au FDG et au F-Miso a clairement montré que ces deux traceurs avaient une signification différente (données non publiées) (Fig. 1 et 2). 2.5. Autres traceurs TEP et IRM pour la planification de la radiothérapie D’autres traceurs ont été utilisés pour optimiser la planification de la radiothérapie, notamment avec :

Pour citer cet article : Vera P, Thureau S. Nouvelles modalités d’imagerie pour la radiothérapie : imagerie fonctionnelle et moléculaire. Cancer Radiother (2015), http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2015.06.018

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Fig. 1. Utilisation de l’imagerie pour la planification de la radiothérapie : tomographie par émission de positons, TEP (A,B) et images fusionnées TEP-tomodensitométrie (C, D). A. Image positive au fluoromisonidazole (F-Miso). B. Image positive au fluorodésoxyglucose (FDG). C. Images fusionnées TEP/TDM F-Miso. D. Images fusionnées FDG.

• la fluorothymidine comme traceur de la prolifération du cancer pulmonaire, du rectum de l’œsophage [21,24,25] ; • la fluorocholine pour les cancers de la prostate [26] ; • ou avec la fluoroéthyl-thyrosine (FET) pour les tumeurs cérébrales [27]. L’intérêt des données fonctionnelles de l’IRM, et notamment de l’IRM de diffusion (DW-MRI) a été suggéré pour les cancers ORL, mais son utilisation pour la radiothérapie reste du domaine de la recherche clinique [28]. Il est également possible que la TEP-IRM soit un outil intéressant pour la planification en radiothérapie [29]. 3. Intérêt de la TEP pendant la radiothérapie (redistribution de la dose)

Fig. 2. Imagerie de l’hypoxie pour la planification de la radiothérapie. A. Volume cible prévisionnel 66 Gy en bleu clair avec la D95 % (dose dans 95 % du volume). B. Volume cible prévisionnel 86 Gy en bleu foncé avec la D95 %, volume hypoxique en rouge (essai RTEP5).

En ce qui concerne le cancer pulmonaire, il a été montré qu’il était possible de réaliser une TEP au FDG pendant la radiothérapie pulmonaire sans aucun artéfact [30]. La période au cours de laquelle la SUV et le volume fonctionnel diminuent de 50 % est aux alentours de 42 Gy de la radiothérapie pulmonaire, c’est-à-dire aux alentours de 5 semaines pour une radiothérapie normofractionnée de cinq séances de 2 Gy par semaine. Ce résultat a été montré pour les patients bénéficiant d’une radiothérapie seule ou d’une chimioradiothérapie, avec une diminution parallèle du métabolisme et du volume fonctionnel tumoral dans la tumeur primitive ou dans les ganglions. Plusieurs auteurs ont également montré l’intérêt pronostique de cette TEP au FDG perthérapeutique dans la prise en charge des cancers bronchiques [31–35]. Dans une étude prospective multicentrique sur 77 patients (RTEP2 ; NCT01261598), notre groupe a confirmé l’impact pronostique de la TEP au FDG réalisée à 42 Gy de la chimioradiothérapie pulmonaire sur la probabilité de survie globale à 1 an [35]. Dans cette étude, les patients qui avaient une SUVmax de plus de 5,3 à

Pour citer cet article : Vera P, Thureau S. Nouvelles modalités d’imagerie pour la radiothérapie : imagerie fonctionnelle et moléculaire. Cancer Radiother (2015), http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2015.06.018

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42 Gy de la radiothérapie ou de la chimioradiothérapie pulmonaire étaient décédés pour 96 % à un an. Cela a amené la proposition d’un essai prospectif multicentrique dans le cancer pulmonaire non à petites cellules (étude RTEP7-IFCT1402 ; NCT02473133 ; PHRC2014) visant à tester l’intérêt d’un complément de dose de radiothérapie avec redistribution de la dose basée sur la TEP au FDG réalisée à 42 Gy de la chimioradiothérapie. En ce qui concerne le cancer ORL, l’équipe de Bruxelles (MIRO) a montré la faisabilité d’une redistribution de doses de radiothérapie sur la TEP perthérapeutique au fluoroazomycine arabinoside (Faza, traceur de l’hypoxie) réalisée après sept puis 17 fractions de radiothérapie [36–38]. À ce jour, aucune étude de phase III n’a montré l’intérêt de la redistribution de doses sur l’imagerie TEP, que ce soit du métabolisme ou de l’hypoxie. 4. Conclusion

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L’imagerie fonctionnelle par TEP apparaît extrêmement intéressante pour optimiser la balistique en radiothérapie et possiblement pour redistribuer la dose de radiothérapie. Toutefois, à ce jour, la TEP au FDG n’est validée pour la radiothérapie, que dans le bilan préthérapeutique des cancers pulmonaires. L’intérêt de la réalisation d’une TEP avec un autre traceur avant et/ou pendant la radiothérapie reste à démontrer. Enfin, il est probable que la TEP-IRM trouvera son intérêt dans cette indication pour les tumeurs qui bénéficient déjà de l’IRM dans leur bilan avant radiothérapie (tumeurs ORL, cérébrales, pelviennes, hépatiques). Des essais de phase III doivent se mettre en place au niveau national et/ou européen pour prouver l’intérêt de ces nouvelles techniques d’imagerie. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.

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Remerciements Les auteurs remercient mesdames Céline Breton et Béatrice Guilbert pour leur aide pour la préparation et relecture de cet article.

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Pour citer cet article : Vera P, Thureau S. Nouvelles modalités d’imagerie pour la radiothérapie : imagerie fonctionnelle et moléculaire. Cancer Radiother (2015), http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2015.06.018