SFD
sujets recevaient du GFT505 à la dose de 80 mg/j (n = 23) ou un placebo (n = 24) pendant 5 semaines. Résultats : Au bout de 28 jours de traitement, une diminution significative des TG de 25 % (P = 0.0003) et du LDL-C de 11 % (P = 0.0049), associée à une augmentation du HDL-C de 9 % (P = 0.003) ont été observés sous GFT505 par rapport au placebo. Une diminution significative de la glycémie à jeun de 5 % (– 0.33 mmol/l ; P = 0.03) et de la fructosamine de 3.63 % (P = 0.02) ont été relevées dans le groupe GFT505. L’insulinorésistance s’est améliorée sous GFT505 avec une diminution significative de l’insulinémie de 25 % (P = 0.009) et de l’indice HOMA-IR de 31 % (P = 0.0027). Le GFT505 a entrainé une diminution significative de marqueurs d’inflammation : fibrinogène (– 10 %, P = 0.0128) ; haptoglobine (– 16 %, P = 0.007) ; ainsi que des marqueurs de stéatose hépatique : GGT (– 16.5 % ; P = 0.004) et ALAT (– 14.7 %, P = 0.001). La tolérance du traitement a été bonne, sans survenue d’effets indésirables graves. Il n’a pas été observé d’augmentation significative de l’homocystéine sous GFT505. Conclusion : Ces résultats suggèrent que le GFT505 est un bon candidat pour le traitement des complications métaboliques associées à l’insulinorésistance et au pré-diabète.
O79 L’administration pré-greffe de leucocytes apoptotiques issus du donneur retarde le rejet dans un modèle murin de greffe d’îlots pancréatiques par un mécanisme impliquant les lymphocytes T régulateurs FoxP3+ F. Mougel1, F. Bonnefoy2, S. Kury-Paulin1, S. Borot1, S. Perruche2, B. Kantelip3, P. Saas2, F. Kleinclauss4, A. Penfornis1 1
Service d’Endocrinologie-Diabétologie, CHU Jean-Minjoz, BESANCON ; Unité INSERM UMR645, BESANCON ; Service d’Anatomie et Cytologie Pathologique, CHU Jean Minjoz, BESANCON ; 4 Service d’Urologie et de Transplantation rénale, CHU Saint-Jacques, BESANCON. 2 3
Objectif : La greffe d’îlots pancréatiques est une approche thérapeutique dans le diabète de type 1, actuellement limitée aux patients transplantés rénaux ou présentant un équilibre glycémique instable. La toxicité de l’immunosuppression et la récidive de l’auto-immunité sur le greffon empêchent son application plus large. L’objectif de ce travail est l’étude, dans un modèle expérimental d’allo-greffe d’îlots de Langerhans, d’une approche de thérapie cellulaire utilisant les propriétés immunomodulatrices des cellules apoptotiques (travail qui a bénéficié de bourses SFD/Industrie). Matériels et méthodes : Les souris receveuses FvB (H-2q), rendues diabétiques par injection de streptozotocine, reçoivent une injection intraveineuse de 5x10.6 cellules du donneur rendues apoptotiques par irradiation-J, 7 jours avant la greffe d’îlots. Elles bénéficient d’une greffe allogénique de 500 ou 1 000 îlots provenant de souris donneuses BALB/c (H-2b). La prise de greffe est observée par la normalisation de la glycémie alors que des glycémies supérieures à 250 mg/dl témoignent du rejet du greffon. Des souris transgéniques FoxP3/ DTR ont permis d’étudier l’implication des lymphocytes T régulateurs CD4+CD25+FoxP3 (Treg) dans cet effet. Résultats : Les souris recevant des cellules apoptotiques du donneur 7 jours avant la greffe de 1000 îlots ont une médiane de survie (MDS) des greffons augmentée (15 +/- 1,5 jours contre 6 +/- 0,5 jours dans le groupe contrôle, p<0,01). Le même effet est retrouvé avec la greffe de 500 îlots, la MDS étant respectivement de 9 +/- 1,1 jours (cellules apoptotiques) et 3 +/- 0,8 jours (groupe contrôle) (p<0,01). Enfin, la déplétion spécifique des Treg chez les receveuses abolit la réponse bénéfique induite par les cellules apoptotiques (MDS de 2 +/0,2 jours dans le groupe déplété en Treg contre 8 +/- 1,5 jours dans le groupe avec cellules apoptotiques, p<0,01). Conclusion : L’injection de cellules apoptotiques, 7 jours avant une allo-greffe d’îlots, augmente la survie des greffons par un mécanisme dépendant des lymphocytes Treg.
O80 Impact du nombre de greffes sur les résultats de la transplantation d’îlots après rein S. Borot , N. Niclauss1, C. Brault2, L. Kessler3, A. Wojtusciszyn4, C. Thivolet5, A. Penfornis6, L. Badet7, L. Frimat8, F. Bayle9, E. Morelon7, D. Bosco1, P. Morel1, C. Colin2, T. Berney1, P. Y. Benhamou10
d’évaluer les résultats de la greffe d’ilots en fonction du nombre d’infusions reçues. Patients et méthodes : Les greffes ont été réalisées par le réseau Gragil chez des patients diabétiques de type 1, avec une greffe rénale fonctionnelle (clairance>50 mL/min, protéinurie<0,5 g/24 h), entre 2004 et 2010. L’immunosuppression était celle d’Edmonton (anti-CD25, sirolimus et tacrolimus sans corticoïde). Résultats : – 19 patients ont été transplantés (33 infusions, 36 donneurs). – 15 patients ont un recul de 2 ans après la première infusion (HbA1c initiale à 7,7 %) : 8 patients ont reçu une infusion et 7 en ont reçu deux. Les patients avec une infusion ont reçu 5 312 IEQ/kg contre 10 564 avec 2 greffes (première infusion identique). – Après 24 mois : o 5 patients sur 8 sont insulino-indépendants après une greffe contre 5/7 après deux o Le temps d’insulinoindépendance est de 4,7 mois après une greffe contre 19 mois après deux o La dose d’insuline est réduite de 58 % après une greffe contre 97 % après deux. o Le C-peptide est à 0,9 ng/mL après une greffe contre 1,8 après deux. o L’HbA1c est à 6,5 % après une greffe contre 6,2 après deux. o Les hypoglycémies sont presque nulles dans les 2 groupes o La creatinine est inchangée dans les 2 groupes mais 2 patients ont présenté une majoration de plus de 20 %. Les complications hémorragiques ont concerné 2 patients. Conclusion : Une greffe est suffisante pour obtenir un bon contrôle glycémique sans hypoglycémie. Cependant, les patients avec 2 greffes restent plus longtemps sans insuline avec un greffon plus fonctionnel à long terme et une meilleure HbA1c. Un suivi plus long est nécessaire pour voir si la différence se confirme.
O81 L’imagerie par résonance magnétique (IRM à 1,5T) évalue la masse/fonction des cellules Beta in-vivo 1
L. Vinet , A. Charollais1, D. Bosco2, P. Meda1, X. Montet3 1
Département de physiologie cellulaire et de métabolisme, Université de Genève, Genève, Suisse ; Département de chirurgie, Université de Genève, Genève, Suisse ; 3 Département d’imagerie et des sciences de l’information médicale, Université de Genève, Genève, Suisse. 2
Introduction : Le diabète est associé à une diminution des cellules Beta des îlots pancréatiques. Cette diminution ne peut pas encore être quantifiée de manière non invasive. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) de par son caractère non invasif, sa haute résolution spatiale pourrait résoudre ce problème. Notre étude repose sur le fait que 1) la sécrétion d’insuline est un méchanisme calcium dépendant, 2) le manganèse (Mn2+) est un équivalent calcique, 3) le Mn2+ est un produit de contraste IRM. Matériels et méthodes : Des rats (OFA, n = 7) ont été imagés par IRM (Philips, 1,5T) avant et après injection de Mn2+. Ces mêmes rats ont également été soumis à une hyperglycémie par injection i.p. de 2 g de glucose par kg de poids corporel. Afin de mimer un diabète type 1, les cellules Beta ont été détruites par injection de streptozotocine (60 mg/kg) et les rats imagés à nouveau. Parallèlement, des îlots isolés de donneurs d’organes ont été imagés par le même équipement après 1 h d’incubation avec 12,5 μM de Mn2+. Résultats : Le pancréas de rats contrôles est visualisé par IRM. A l’état basal, le signal pancréatique se rehausse de 77 % pour atteindre un plateau environ 1 h après l’injection du Mn2+. Ce rehaussement est augmenté en cas d’hyperglycémie (103 % ; p<0,05). Le rehaussement pancréatique persiste pendant 24 h chez les rats normaux, mais est aboli chez les rats rendus diabétiques avec la streptozotocine. Un rehaussement du signal a également été observé avec des îlots isolés de donneurs d’organes sains et d’un patient diabétique de type 2. Conclusion : L’IRM associée au contraste dû au Mn2+ détecte 1) un rehaussement pancréatique glucose dépendant, 2) une perte importante de cellules Beta dans un modèle de diabète type 1, et 3) est applicable à des îlots humains.
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O82 Quantification non invasive de la masse des cellules Beta à l’aide de la bioluminescence
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Centre Médical Universitaire ; Laboratoire d’isolement et de thérapie cellulaire, Genève, Suisse ; 2 Pôle IMER, Hospices Civils, Lyon ; 3 Diabétologie, CHU, Strasbourg ; 4Diabétologie, CHU, Montpellier ; 5 Diabétologie, Hospices Civils, Lyon ; 6 Diabétologie, CHU, Besançon ; 7 Transplantation, Hospices civils, Lyon ; 8 Néphrologie, CHU, Nancy ; 9 Néphrologie, CHU, Grenoble ; 10 Diabétologie, CHU, Grenoble.
Introduction : La masse d’ilots est le principal facteur d’insulino-indépendance. Cependant, plusieurs infusions limitent le nombre de patients greffés et majorent les risques (geste, nouvelle induction, allo-immunisation). Notre but est
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© 2011. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
L. Vinet1, J. Virostko2, A. Charollais1, D. Caille1, P. L. Herrera1, A. Powers2, P. Meda1 1
Département de physiologie cellulaire et de métabolisme, Université de Genève, Genève, Suisse ; Institute of Imaging Science, Vanderbilt University, Nashville, États-Unis.
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Introduction : L’étude des cellules Beta dans le diabète est entravée par l’impossibilité d’évaluer de manière non-invasive leur masse. L’imagerie non-invasive pourrait également aider au développement de nouvelles thérapies ayant pour but de réduire la perte, ou d’induire la régénération des cellules Beta. Les méthodes habituelles pour quantifier la masse des cellules Beta requiert le sacrifice des animaux pour l’histologie du pancréas, ce qui ne permet pas un suivi de
Diabète – Genève 2011
O83 Régulation par le glucose des interactions entre les protéines SNAREs et le cytosquelette d’actine dans la cellule bêta pancréatique A. Quinault, J. Movassat, B. Portha, C. Tourrel-Cuzin
comme un amplificateur des effets du glucose. Nous avons récemment publié dans Diabetologia qu’une isoforme spécifique d’adénylate cyclase activée par le Ca2+, l’ADCY8, est responsable des effets du GLP-1 et est impliquée dans la glucotoxicité. Dans la présente étude, nous montrons l’importance de l’ADCY8 cette fois dans la réponse au glucose lui-même. Matériels et méthodes : La [Ca2+]i a été mesurée avec la sonde INDO-1 dans les cellules INS-1 et primaires de souris. L’activité électrique a été déterminée par enregistrements extracellulaires sur microelectrode arrays et la sécrétion d’insuline par ELISA. Résultats : Les réponses calciques, électriques et sécrétoires à 15 mM de glucose sont fortement diminuées par des inhibiteurs des voies dépendantes de l’AMPc (SQ22,536, Rp-cAMPS, H-89). L’ADCY8 joue un rôle central puisque la réponse calcique au glucose est augmentée lorsque l’ADCY8 est surexprimée, fortement réduite par un ARNsh spécifique et totalement restaurée suite à la réIntroduction d’AMPc perméant dans les cellules knockdown pour l’ADCY8. Le mécanisme mis en jeu ici semble spécifique du glucose puisque les réponses calciques et sécrétoires au KCl ne sont altérées ni par le Rp-cAMPS, ni par le knockdown de l’ADCY8. Enfin des mesures réalisées chez des souris knockout pour l’ADCY8 montrent une intolérance au glucose en prise orale sans altération de sensibilité à l’insuline et des réponses calciques au glucose fortement réduites dans les îlots. Conclusion : Ces résultats démontrent que l’ADCY8 est indispensable à la réponse des cellules E au glucose. Étant donné son rôle dans la glucotoxicité, ceci suggère fortement l’implication de l’ADCY8 dans le diabète de type 2.
O85 La concentration sanguine d’ADN bactérien prédit la survenue du diabète en population générale
Université Paris-Diderot, Paris.
Introduction : Les étapes distales de l’exocytose de l’insuline par la cellule beta pancréatique, en réponse au glucose, font intervenir deux partenaires : 1/ un réseau sous-cortical d’actine qui se réorganise au cours de la sécrétion d’insuline pour permettre l’acheminement des granules et leur accès à la membrane plasmique, et 2/ des protéines SNAREs qui permettent les phénomènes d’accostage et de fusion des granules lors de l’exocytose d’insuline. Les connaissances sur le couplage entre les protéines SNAREs et la réorganisation du cytosquelette, au cours de l’exocytose induite par le glucose, restent très incomplètes. Dans ce travail, nous nous sommes intéressés aux interactions entre les protéines SNAREs et l’actine sous-corticale et à leur régulation par le glucose en conditions normales ou hyperglycémiques (glucotoxiques). Matériels et méthodes : Les interactions protéiques, dans la lignée beta INS-1 et dans des îlots pancréatiques de rats, ont été étudiées par immunoprécipitation suivie d’un western-blot. L’organisation du réseau sous-cortical d’actine a été observée par microscopie confocale après marquage à la phalloidine-TRITC. Les granules d’insuline ont été révélés à l’aide d’un anticorps anti-insuline couplé au FITC. Résultats : Dans les cellules beta INS-1, le complexe t-SNARE (Syntaxine 1A et SNAP-25) responsable de l’amarrage et de la fusion des granules d’insuline à la membrane plasmique est fortement associé à l’actine. Cinq minutes de stimulation par le glucose diminuent la quantité d’actine associée à ce complexe tSNARE. Parallèlement, le glucose induit une diminution du réseau d’actine (révélé par la phalloidine-TRITC) dans les cellules beta INS-1. Une légère augmentation de l’association du complexe t-SNARE avec l’actine est ensuite observée à partir de 10 minutes de stimulation par le glucose, phénomène corrélé à la réapparition d’un marquage plus intense de l’actine sous-corticale et à une redistribution périphérique des granules d’insuline. En cultivant les cellules beta INS-1 en conditions glucotoxiques (20 mM glucose pendant 96 heures) ou en utilisant des îlots de rats diabétiques de type 2 (rats Goto-Kakizaki), nous avons montré qu’une augmentation accrue de l’actine sous-corticale induite par l’hyperglycémie chronique entraine un déficit de la sécrétion d’insuline, en complexant fortement les protéines t-SNAREs. Conclusion : Il existe donc une relation temporelle entre la sécrétion d’insuline, la rupture des interactions t-SNAREs/actine et la disparition l’actine sous-corticale. Cette dynamique des interactions SNAREs/actine en réponse au glucose est altérée lors d’une exposition prolongée à l’hyperglycémie (in vitro ou in vivo). Ces résultats suggèrent donc un rôle des interactions SNAREs/actine dans la régulation de la quantité et de la vitesse de libération de l’insuline.
O84 La réponse des cellules E au glucose nécessite l’adénylate cyclase 8
J. Amar1, C. Chabo2, C. Lange3, M. Serino 2, J. Iacovoni2, S. Mondo 4, P. Lepage4, J. Mariette5, O. Lantieri8, L. Perez 2, M. Marre 6, P. Klopp 2, M. Courtney7, M. A. Charles 3, B. Balkau3, R. Burcelin2 1
INSERM U558, Toulouse ; INSERM U858, Toulouse ; 3INSERM U1018, Villejuif ; INRA UMR1319, Jouy-en-Josas ; 5 Plateforme Bio-informatique Toulouse Genopole, Castanet Tolosan ; 6 INSERM U695, Paris ; 7 VAIOMER SAS, Toulouse ; 8 GENOTOUL Platform, INRA, Auzeville. 2 4
Objectif : Des données expérimentales suggèrent que la présence de composants bactériens dans le sang et les tissus est une des étapes initiales conduisant au diabète de type 2. L’objectif de l’étude est d’analyser la relation entre la concentration sanguine d’un gène hautement conservé au sein des espèces bactériennes : le gène 16S ARNr et la survenue du diabète dans une population générale. Patients et méthodes : L’étude DESIR est une étude de cohorte dont l’objectif était de décrire l’histoire naturelle du syndrome métabolique. Les participants ont été évalués à l’inclusion et à 3, 6 et 9 ans. La concentration sanguine du gène 16S ARNr a été mesurée à l’inclusion. De plus nous avons réalisé dans un sous groupe de la population une étude cas témoin pour identifier par technique de pyroséquençage, l’ADN bactérien associé à la survenue du diabète. Résultats : 3 650 participants indemnes de diabète à l’inclusion ont été analysés. En référence au quartile de concentration sanguine d’ADN bactérien le plus faible et après ajustement sur les facteurs confondants, l’odds ratio de développer un diabète pour la dernière période de suivi était de 1,92 (0,76-4,81) dans le quartile 2, 3.50 (1,42-8,62) dans le quartile 3 and 3,63 (1,52-8,70) dans le quartile 4. L’analyse par pyroséquençage de l’ADN bactérien a montré que les sujets destinés à devenir diabétiques et les témoins partageaient le même ensemble de gènes bactériens appartenant pour l’essentiel au phylum des protéobactéries avec des différences au niveau des genres bactériens. Conclusion : La concentration sanguine en gènes bactériens présents dans le sang est un marqueur de risque de développer un diabète. Le microbiome tissulaire pourrait être une cible thérapeutique pour prévenir les maladies métaboliques.
O86 Déclin accéléré de la fonction bêta en fonction du génotype TCF7L2 après le diagnostic de diabète dans la cohorte D.E.S.I.R. A. Gautier1, R. Roussel2, C. Lange3, X. Piguel4, S. Vol5, S. Cauchi6, P. Froguel6, B. Balkau3, F. Bonnet1
M. Raoux1, P. Vacher2, J. Papin1, S. Chevallier1, J. Gaitan1, B. Roger1, C. Magnan3, J. Lang1
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Introduction : L’augmentation de la [Ca2+]i dans les cellules E constitue l’action clé du glucose permettant la sécrétion d’insuline et la régulation de l’expression génique. Le glucose induit également la synthèse d’AMPc par les adénylates cyclases, un second messager jusqu’à présent considéré uniquement
Introduction : Les facteurs génétiques prédisposant au diabète de type 2 concernent majoritairement la fonction ß, comme les variants du gène TCF7L2. L’influence de ces derniers sur l’homéostasie glucidique avant et après le diagnostic de diabète est inconnue.
CNRS UMR 5248, Institut Européen de Chimie et Biologie, Université Bordeaux 1, Pessac ; 2 Inserm U916, Institut Bergonié, Bordeaux ; 3 CNRS UMR 7059, Université Denis Diderot, Paris.
SFD
la masse des cellules Beta au cours du temps d’un même animal. Nous avons utilisé l’imagerie par bioluminescence de souris double transgéniques pour résoudre ce problème. Matériels et méthodes : Des souris de 2-3 mois, exprimant spécifiquement dans les cellules Beta la luciférase et le récepteur de la toxine diphtérique (Luc/DTR) ont été suivies avant et après injection de toxine diphtérique (DT) à dose cytotoxique. A intervalles réguliers, la bioluminescence a été enregistrée et quantifiée après injection de luciférine, qui induit l’émission de photons sélectivement par les cellules Beta. Résultats : Toutes les souris Luc/DTR avaient initialement des valeurs similaires de bioluminescence. Après injection de DT, le signal a diminué de plus de 90 % chez les mâles qui ont développé une forte hyperglycémie due à la perte de la plupart des cellules Beta et du contenu en insuline. Chez les femelles du même âge, la bioluminescence diminue de 40-60 % due à une perte d’environ la moitié des cellules Beta et de l’insuline (résultant de l’insertion du transgène du DTR sur le chromosome X), qui ne cause pas d’hyperglycémie. Chez ces femelles le signal de bioluminescence augmente progressivement jusqu’à 7 mois après l’injection de la DT. Cette augmentation est corrélée avec une augmentation du contenu en insuline. Conclusion : L’imagerie par bioluminescence permet une mesure non-invasive, graduée et séquentielle de la masse des cellules Beta chez la souris.
Service Endocrinologie, Rennes ; Service Endocrinologie, APHP, hôpital Bichat, Paris ; Inserm CESP U1018, Villejuif ; 4 Service Endocrinologie, Poitiers ; 5 IRSA, La Riche ; 6 CNRS-UMR-8090, Lille. 2
Diabetes Metab 2011, 37, A1-A23
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