OA-WP-51 MASSES HEMATIQUES DES TISSUS MUSCULOGRAISSEUX J Alexiou, N Brassart Bruxelles - Belgique Objectifs pédagogiques: Connaître les diagnostics différentiels des masses à contenu hématique pouvant se développer dans les tissus musculograisseux et à différencier les lésions bénignes des malignes par la présentation de cas de tumeurs hémorragiques, de cas d'hématome enkysté, d'un cas d'hémangiome de présentation atypique et surtout de cas d'hématome chronique en expansion. Savoir différencier une lésion hémorragique d'une métastase de mélanome. Messages à retenir: Toute masse hémorragique n'est pas nécessairement bénigne. Toute masse hémorragique en croissance n'est pas nécessairement maligne. Importance de l'IRM dans le diagnostic différentiel et surtout de l'injection intraveineuse de produit de contraste. Entité rare mais à connaître et caractéristique de l'hématome en expansion chronique. Importance de la clinique. Mots clés : Parties molles, hématome
OA-WS-52 IMAGERIE RADIOLOGIQUE OSTEOARTICULAIRE ET DENTAIRE DE L'HYPOVITAMINOSE C Bordonné, P Rousset, JN Buy, M Benayoun, D Vadrot Paris - France Objectifs: Trouver des signes radiologiques d'hypovitaminose D sur les radiographies des mains, poignets, et genoux, ainsi que sur le panoramique dentaire. Matériels et méthodes: En 2008 et 2009, l'imagerie de 70 patients (agés de 12 à 21 ans) sans signe de rachitisme clinique, a été lue en aveugle par un radiologue confirmé. Cette imagerie comprenait une radiographie de face des mains et poignets, une radiographie de face et de profil des genoux et un panoramique dentaire. Les résultats ont été confrontés aux données du dosage de vitamine D sanguin le jour des radiographies. Résultats : Au niveau des poignets, et des genoux, un signe a une bonne valeur prédictive positive: la présence d'une discrète spicule osseuse au niveau métaphysaire. D'un point de vue dentaire, le meilleur signe d'hypovitaminose D est l'élargissement de la chambre pulpaire et l'hypoplasie de l'émail. Aucun signe de rachitisme vrai n'a été retrouvé. Conclusion: Il est important de connaître ces petits signes qui peuvent faire dépister une hypovitaminose D dans une population tout venant, pas forcément exposée. Mots clés : Ostéoarticulaire, métabolique
OA-WP-53 APPORT DES NOUVELLES TECHNIQUES D'IMAGERIE DANS LE DIAGNOSTIC ET LE SUIVI DES SPONDYLARTHROPATHIES M Chelli-Bouaziz, M MechrL W Hamdi, S Chaabane, M GhannouchL MM Kchir, MF Ladeb Tunis - Tunisie Objectifs pédagogiques : Identifier les signes échographiques, tomodensitométriques et IRM permettant de diagnostiquer précocément une spondylarthropathie à radiographies normales. Connaître la sémiologie des spondylarthropathies avérées selon les différents moyens d'imagerie. Reconnaître les principales complications rachidiennes des spondylarthropathies en imagerie. Messages à retenir: Le diagnostic de spondylarthropathie est le plus souvent aisé devant une symptomatologie clinique et des signes radiographiques évocateurs. Au stade de début, les enthésopathies périphériques sont bien démontrées par l' écho-Doppler, les atteintes rachidiennes et sacro-iliaques
par la TDM et/ou l'IRM. Seul un diagnostic précoce permet de mettre en route un traitement susceptible d'enrayer la progression de la maladie vers l'invalidité. Mots clés: Articulations, rhumatisme
OA-WS-54 PROLIFERATION OSTEOCHONDROMATEUSE PAROSTEALE BIZARRE OU LESION DE NORA A PROPOS DE 4 CAS K Ben Ghars, S Chaabane, M Chelli-Bouaziz, 1Radhouani, L Abid, MF Ladeb, MH Jaafoura Tunis - Tunisie Objectifs: Présenter les différents aspects radiologiques et anatomopathologiques de la lésion de NORA, rare lésion bénigne de surface et discuter ses principaux diagnostics différentiels. Matériels et méthodes : Etude radio-clinique de 4 observations de lésion de NORA, colligées dans notre service et confirmées histologiquement. Les patients ont été explorés par radiographie (n = 4), échographie (n = 2), TDM (n = 1) et IRM (n = 1). Résultats: Il s'agissait de 4 patients (1 homme et 3 femmes) âgés de 24 à 52 ans. Les signes cliniques étaient une tuméfaction palmaire (3 cas) et plantaire (1 cas), douloureuse dans 3 cas. Les radiographies ont montré une ossification juxta-osseuse, bien limitée, attachée à la face externe de la corticale d'une phalange et dont la taille ne dépasse pas 3 cm. L'échographie a mis en évidence une coque hypoéchogène périphérique fine entourant une lésion calcifiée. Les lésions avaient une large base d'implantation osseuse en TDM. L'IRM a montré une lésion juxta-corticale hypo-intense sur toutes les séquences avec une prise de contraste intra-lésionnelle. L'examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic dans tous les cas. Conclusion: La lésion de NORA est bénigne. L'imagerie et l'histologie la distingue des vraies tumeurs osseuses. Mots clés: Os, tumeur
OA-WS-55 SUIVI IRM SOUS TRAITEMENT PAR AUTOGREFFE CHEZ DES PATIENTS ATTEINTS DE MYELOME MULTIPLE A Dumas, H Chiavassa-Gandois, N Sans, JJ Railhac, C Barcelo, F Pey Toulouse - France Objectifs: Préciser l'apport de l'IRM pelvi-rachidienne dans le suivi de patients atteints de myélome multiple traités par autogreffe. Matériels et méthodes: Etude rétrospective de 39 patients présentant un myélome évolutif traités par autogreffe de moelle. Quatre IRM pelvi-rachidiennes ont été réalisées pour chaque patient: au diagnostic, avant autogreffe, 6 mois post-greffe, et 1 an post-greffe (recul moyen: 23 mois après le bilan initial). Critères analysés: type d'atteinte de la moelle osseuse (classification en stades« 0 : normal », « 1 : poivre et sel », «2: infiltration nodulaire », «3: infiltration diffuse»), nombre et taille des nodules pour les stades 2, tassements vertébraux. Résultats: L'étude statistique a montré une amélioration significative du nombre et de la taille des nodules en IRM après autogreffe. Il n'y a pas d'évolution statistiquement significative de la classification établie par IRM. L'évolution des lésions en IRM n'est pas corrélée de façon significative à la réponse clinico-biologique. Le traitement ne semble pas par ailleurs diminuer de façon significative l'apparition de nouveaux tassements vertébraux. Conclusion: L'évolution favorable des lésions en IRM de patients myélomateux est significative après traitement par autogreffe, mais n'est pas corrélée à la réponse au traitement. L'IRM pelvi-rachidienne ne semble donc pas permettre de discriminer les « bons» et « mauvais répondeurs » au traitement. Mots clés: Moelle osseuse, greffe
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