OA33 Apport de l’arthro-IRM dans les lesions ligamentaires du coude

OA33 Apport de l’arthro-IRM dans les lesions ligamentaires du coude

Matériels et méthodes : Etude prospective de 52 patients suspects de lésions tendineuses ayant bénéficié d'une échographie précédent un arthroscanner,...

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Matériels et méthodes : Etude prospective de 52 patients suspects de lésions tendineuses ayant bénéficié d'une échographie précédent un arthroscanner, une arthro-IRM ou un bursoscanner. L'examen est réalisé avec une sonde 8-16MHZ en mode harmonique tissulaire (« pulse substraction »). Résultats : Pour beaucoup, les clivages restent le point faible de l'échographie car réputés non accessibles par cette technique. Dix cas de clivages étaient décrits en échographie contre 18 visibles sur les examens arthrographiques. Les faux négatifs étaient en rapport avec des patients peu échogènes (4 cas), des tendons trop rétractés (2 cas) ou opérés (2 cas). Le mode « pulse substraction » améliorait considérablement le contraste tendonlclivage. Un clivage était évoqué devant la mise en évidence d'une ligne hypoéchogène, intratendineuse prolongeant une perforation partielle ou transfixiante. La mobilisation et les positions intermédiaires du bras au cours de l'examen permettaient parfois une meilleure visualisation, décollant ou collabant les clivages. Conclusion : Contrairement à l'idée reçue, nous démontrons que les clivages sont maintenant visibles en échographie. Néanmoins, ils ne sont visibles que chez des patients « échogènes » en raison de l'utilisation de sondes hautes fréquences. Mots clés : Pied, douleur

laire d'un complexe de gadolinium dilué chez des patients ayant présenté un traumatisme avéré. Résultats : L'injection intra-articulaire d'un complexe de gadolinium dilué permet une bonne distension et une bonne appréciation des structures intra et péri-articulaires. Elle permet en outre une analyse satisfaisante des complexes ligamentaires collatéral médial et collatéral latéral, souvent associés au luxations et aux mouvements de stress lors de lancers. Son intérêt peut être rapproché de celui de I'arthroscanner. Il permet en plus une meilleure analyse du signal tendineux, ligamentaire, nerveux ou des parties molles avoisinantes. Conclusion : L'arthro-IRM apparaît comme un excellent moyen d'investigation de la pathologie ligamentaire du coude, en particulier en cas de rupture partielle. Il associe les avantages conjugués de l'arthroscanner et de 1'IRM simple. Mots clés : Coude, technique d'exploration - Arthro-IRM

ANALYSE RETROSPECTIVE DE LA CORRELATION TOPOGRAPHIQUE A-IRM (O. 23T) / CHIRURGIE DANS 26 CAS DE RUPTURE DE LA COIFFE DES ROTATEURS

Objectifs : Décrire l'aspect normal, les variantes et les aspects pathologiques du ligament scapholunaire (LSL) en arthro-IRM. Evaluer l'efficacité de l'arthro-IRM avec comme « gold standard », I'arthroscopie. Matériels et méthodes : Etude rétrospective multicentrique de 70 cas d'arthro-IRM dont 29 corrélations arthroscopiques. Les séquences réalisées sont de type 3D DESS, 3DFSPGR et FIESTA. Résultats : La sensibilité du couple arthrographie et arthro-IRM pour les lésions du LSL est de 69 %. Sa spécificité est de 94 %. La VPN concernant la perforation est de 90 %, la VPP de 70 %. La pertinence est de 83 %. Les pièges en arthro-IRM sont nombreux, le LSL présente en effet de nombreuses variantes de signal en fonction des séquences réalisées (signal dégénératif ?). Le contraste entre le ligament, le cartilage et le gadolinium intra articulaire est parfois proche rendant l'interprétation difficile. La variabilité d'insertion du ligament sur le cartilage ou l'os peut être source d'erreurs. L'arthro-IRM permet, grâce aux séquences T2, de dépister les kystes du LSL parfois peu ou pas opacifiés. Conclusion : Le couple arthrographie, arthro-IRM est aussi performant que l'arthroscanner pour l'étude des perforations du LSL. Néanmoins la variabilité de la qualité de l'examen, du signal et de l'insertion du LSL rend l'interprétation délicate. Mots clés : Main - Arthro-IRM

A CHOUITER, A KELLER GENEVE - SUISSE Objectifs : Comparer la topographie des ruptures tendineuses de la coiffe des rotateurs (RCR) entre l'artho-IRM (A-IRM) 0,23T et la chirurgie. Matériels et méthodes : Entre 1999 et 2000, nous avons diagnostiqué chez 25 patients (12F, 13H), âgés de 43 à 78 ans, 26 RCR : 6 partielles et 20 complètes. L'arthrographie a été réalisée par voie antérieure et sous contrôle scopique avec injections de 5 ml d'Isovistg suivie de 10 ml de Magnevistg. L'IRM a été réalisée selon le protocole suivant : FSE T2 (plans coronal oblique, sagittal oblique, axial) et IR (plan coronal oblique), épaisseur de coupe : 4/0,5 mm. Nous avons analysé successivement l'aspect de chaque tendon de la coiffe des rotateurs et la trophicité des muscles concernés. Résultats : La confrontation des résultats chirurgicaux à ceux de l'AIRM a permis de retrouver une concordance topographique pour le tendon du muscle sus-épineux dans 19/19 cas de rupture complète et 515 partielle, pour le tendon du muscle sous-épineux dans 016 cas de rupture complète et 112 partielle, pour le tendon du muscle sous-scapulaire dans 111 cas de rupture complète. Dans les cas de discordance qui n'ont en fait concerné que le tendon du muscle sous-épineux, toutes les ruptures non objectivées à I'A-IRM étaient concomitantes à une rupture complète du tendon du muscle sus-épineux. Conclusion : La réalisation d'une A-IRM sur un appareillage à bas champs ouvert a localisé avec précision les lésions tendineuses des différents muscles de la coiffe des rotateurs. L'A-IRM a cependant sous-estimé les lésions du tendon du muscle sous-épineux. Mots clés : Genou, traumatisme - IRM

APPORT DE L'ARTHRO-IRM DANS LES LESIONS LIGAMENTAIRES DU COUDE

Objectifs : Etudier l'apport de l'arthro-IRM dans les pathologies ligamentaires du coude. Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude prospective de 20 IRM du coude réalisées au décours immédiat d'une injection intra-articu-

ASPECTS NORMAUX ET PATHOLOGIQUES DU LIGAMENT SCAPHOLUNAIRE EN ARTHRO-IRM H GUERINI (1). J-L DRAPE(1), F THEVENIN(1), E PESSIS (1), N THEUMANN (2), D GODEFROY (1), S MALAN (1), C DUFFAUT-ANDREUX (1), A CHEVROT (1) - FRANCE,(2) LAUSANNE - SUISSE (1) PARIS

KYSTES SCAPHO-LUNAIRES : PROPOSITION D'UNE CLASSIFICATION A PARTIR DE 19 CAS H GUERINI, J-L DRAPE, S MALAN,E PESSIS, C DUFFAUT-ANDREUX, D GODEFROY, F THEVENIN, A CHEVROT PARIS - FRANCE Objectifs : La relation entre les kystes dorsaux et le ligament scapholunaire (LSL) est débattue. Notre série étudie ces relations à partir d'une imagerie en haute résolution et propose une classification. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 19 patients ayant bénéficié soit d'une IRM (n = 12), d'un arthroscanner (n = 3), ou d'une arthro-IRM (n = 4). Certains patients ont bénéficié d'une échographie (n =. 7). Résultats : Les kystes scapho-lunaires sont facilement mis en évidence par échographie ou IRM (séquences T2). Ils peuvent être occultes en arthroscanner car peu ou tardivement opacifiés. Ces kystes peuvent être uniquement intra-ligamentaires et suspectés devant une portion dorsale du LSL trop épaisse. Une importante inflammation des parties molles est parfois retrouvée après injection IV de gadoli-