pique, tomodensitométrique ou mixte. Les lésions étaient abordées par un système coaxial au sein duquel était introduite l'aiguille de radiofréquence (Boston Scientific). Au décours de la procédure d'ablation thermique on injectait par le même système coaxial du ciment orthopédique radio-opaque, la quantité dépendant du site en cause. Résultats : L'ablation thermique associée à une cimentoplastie a permis de contrôler la douleur dans tous les cas, de façon complète (EVA) et précoce (< 48 heures). Concernant les localisations des membres inférieurs l'appui était autorisé dès le 2ème jour. Aucune complication n'a été rapportée à l'exception d'une atteinte thermique du nerf fibulaire, partiellement régressive à ce jour. Conclusion : L'association radiofréquence-cimentoplastie semble permettre un contrôle des douleurs métastatiques osseuses réfractaires en potentialisant l'effet antalgique de chaque technique. Elle constitue une alternative thérapeutique à intégrer et à développer dans la prise en charge des patients métastatiques. Mots clés : Os, tumeur maligne - Radiofréquence
capsule. Les séquences pondérées en T2, présentent un aspect en cible avec un hypersignal périphérique, l'axe vasculo-nerveux étant pour tous les patients en continuité avec la tumeur centré (1 cas) ou excentré (4 cas) par rapport au nerf. L'examen anatomo-pathologique confirme la nature neurogène extra-axiale de ces lésions : schwannomes (4 cas) et neurofibrome (1 cas). Conclusion : Les lésions neurogènes périphériques sont rares, peuvent être associées à une névralgie. Elle doivent être évoquées devant des lésions fusiformes sur un axe vasculo-nerveux. " Mots clés :Nerfs périphériques, tumeur
Poster commenté - Dimanche 16 - 10 h 30 - Théâtre
BIOPSIES PERCUTANEES SOUS CONTROLE TOMODENSITOMETRIQUE DE LESIONS MUSCULOSQUELETTIQUES DANS UNE ETUDE RETROSPECTIVE COMPRENANT 123 PATIENTS
APPORT DES DIFFERENTES TECHNIQUES DE L'IMAGERIE DANS LE DIAGNOSTIC DES SYNOVIALOSARCOMES N TOUIL, A OUCHEN, S SALAM, F EL AMRAOUI, N CHIKHAOUI CASABLANCA - MAROC Objectifs : Préciser l'apport des différentes techniques d'imagerie dans le diagnostic des synovialosarcomes. Matériels et méthodes : Six cas de synovialosarcomes des parties molles des membres colligés depuis 2003. Résultats : Une femme et 5 hommes avec une moyenne d'âge de 41 ans. Quatre étaient localisées au niveau du membre inférieur, et deux au niveau du membre supérieur. Le délai moyen de diagnostic était de 2,2 ans. Une seule circonstance de découverte a été constamment retrouvée : la tuméfaction. Les radiographies standard ont montré des calcifications au sein de la masse, parfois une densification des parties molles. La TDM a c o n f i é la nature tissulaire de la masse et la présence des calcifications. L'IRM a montré un processus tumoral de signal hétérogène en T2. L'artériographie a montré une masse presque avasculaire dans un cas. Une TDM thoracique a montré une métastase pulmonaire dans un cas. Le diagnostic a été confirmé par l'étude histologique et irnrnunohistochimique. Le traitement a reposé sur l'exérèse totale de la lésion dans quatre cas associé à une radiothérapie. Conclusion : Le synovialosarcome est une tumeur mésenchymateuse rare de diagnostic histologique. La corrélation des signes cliniques et radiologiques, notamment I'IRM, permet d'évoquer le diagnostic. Mots clés : Parties molles, tumeur maligne
Objectifs : Détermination de la fiabilité diagnostique et clinique des biopsies percutanées réalisées sous contrôle tomodensitométrique de lésions musculo-squelettiques en comparant le diagnostic histologique de la biopsie avec le suivi clinico-chirurgical. Matériels et méthodes :Les dossiers de 123 patients ayant subi une biopsie sous contrôle tomodensitométrique ont été revus. La majorité des patients a été traitée de façon non chirurgicale. Vingttrois patients ont été opérés. L'analyse porte sur la précision diagnostique en fonction du type de lésion, du résultat histologique, du suivi clinique et des éventuelles complications. Résultats : La précision diagnostique globale était de 82 %. Les insuffisances diagnostiques correspondaient à un prélèvement insuffisant ou à une non-concordance diagnostique. Concernant les patients ayant été opérés, la précision diagnostique était de 96 %. Dans le groupe opéré, la précision diagnostique était de 100 % pour les lésions osseuses, de 93 % pour les tissus mous, de 100 % pour les lésions bénignes et de 93 % pour les lésions malignes. Le cas de nonconcordance diagnostic biopsie-chirurgicale était du tissu fibreux à la biopsie et un liposarcome à la chirurgie. Aucun cas de comorbidité lié à la biopsie n'a été relevé. Conclusion : La biopsie sous contrôle tomodensitométrique est une méthode fiable et peu invasive pour le diagnostic de lésions musculosquelettique. Etude en cours. " Mots clés : Scanographie, biopsie
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IMAGERIE DES TUMEURS BENIGNES NEUROGENES DES NERFS PERIPHERIQUES
ASPECTS RADIOLOGIQUES DE L'ATTEINTE OSTEOARTICULAIRE DE LA MALADIE DE GAUCHER
N AMORETrl (l), A GRIMAUD (l), P'f MARCY (1). ME FONQUERNE(1), P CHEVALLIER (1), P BRUNNER (2), JN BRUNETON (1) (1) NICE- FRANCE, (2) MONACO - MONACO
D PETROVER (1). N BELMATOUG(l), P RlCHETrE (2), A HAKIME (l), V VILGRAIN (1) (1) CLICHY - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE
Objectifs : Décrire l'aspect en imagerie des tumeurs bénignes neurogènes des nerfs périphériques. Matériels et méthodes :L'étude porte sur 5 patients (32-63 ans) adressés pour bilan de tuméfactions des parties molles isolées ou associées à une paresthésie mal systématisée de l'épaule (1 cas), une névralgie cubitale d'apparition progressive (1 cas), une douleur rétromalléolaire de la cheville (1 cas). Ces patients ont bénéficié d'une échographie, d'une IRM et d'une exérèse chirurgicale. Résultats :L'échographie met en évidence pour chaque patient une formation tissulaire oblongue de contours réguliers située sur un axe vasculo-nerveux, L'IRM retrouve une lésion fusiforme, hypo-intense en T l prenant le Gadolinium de façon hétèrogène (3 cas) ou homogène (2 cas), cernée d'un liseré en hyposignal évoquant une pseudo-
Objectifs : Présenter les différents aspects radiologiques, scanographiques et IRM de l'atteinte osseuse dans la maladie de Gaucher. Matériels et méthodes : Nous avons revu de façon rétrospective 80 cas de maladie de Gaucher ayant bénéficié au cours de leur suivi d'une imagerie : radiographies standard, scanner etlou IRM. Les IRM du rachis lombaire et du bassin étaient réalisées dans le cadre de l'évaluation de l'atteinte osseuse de façon systématique, complétée par une IRM centrée sur les atteintes douloureuses lors de manifestations aiguës. Résultats : Les manifestations squelettiques les plus fréquemment retrouvées sont une infiltration médullaire osseuse en IRM, une ostéopénie et une déformation en Erlenmeyer sur les radiographies standard. Les complications les plus fréquentes sont des infarctus osseux, et des ostéonécroses.