Matériels et méthodes: Il s'agit d'une étude rétrospective, étalée sur 4 ans, depuis janvier 2003 jusqu'à décembre 2006, et comportant 20 patients, avec une discrète prédominance masculine, et un âge moyen de 15 ans avec des extrêmes de 3 jours et 35 ans. La symptomatologie clinique était variable, dominée par les manifestations cutanées, vient ensuite les signes neurologiques et orthopédiques. L'IRM a été réalisée chez 19 patients, dont 6 ont bénéficié d'un scanner lombosacré complémentaire. Le scanner de première intention n'était réalisé que dans un seul cas. Les radiographies standard et l'échographie étaient réalisées dans 6 et 5 cas respectivement. Résultats: Dysraphismes fermés: dysraphismes fermés avec masse sous-cutanée lombosacrée : 5 cas, dysraphismes fermés avec masse sous-cutanée cervicale: 0 cas, dysraphismes fermés sans masse souscutanée: 12 cas. Dysraphismes ouverts: 1 cas. Malformations de Chiari : 2 cas. Chiari II: 1 cas et Chiari III: 1 cas. Conclusion: Les malformations vértébromédullaires ou dysraphismes constituent un ensemble d'anomalies congénitales de différenciation ou de fermeture des tissus mésenchymateux et neuroectodermiques de la ligne médiane. Leur diagnostic est orienté par l'examen clinique de la ligne médiane du dos du nouveau-né, et confirmé par l'imagerie. Chez le nourrisson, ou en cas de défect vertébrale postérieur, l'échographie médullaire est le premier examen à réaliser, complétée par une échographie transfontanellaire à la recherche d'autres malformations souvent associées, et par une IRM dans la quasi-totalité des cas. En dehors de ces deux situations, l'IRM est le seul examen d'imagerie pouvant faire le bilan lésionnel complet à l'étage médullaire. Le scanner et les radiographies standard explorent les structures osseuses. Mots clés: Moelle épinière, malformation - Vertèbre, anomalie
NR-WP-39 IMAGERIE DES TUMEURS NERVEUSES PERIPHERIQUES BENIGNES: " DE LA TETE AUX PIEDS .. M Said (1), R Braham Rejeb (2), M Boughamoura (3), A Boughamoura (3), L Bsili (2), M Allegue (2), K El Abed (2), R Atallah (2) (1) Ksar Hellal - Tunisie, (2) Sousse - Tunisie, (3) Monastir Tunisie
Objectifs pédagogiques: Préciser l'apport de l'imagerie (Radiographies, TDM, échographie et IRM) dans le diagnostic des tumeurs nerveuses périphériques bénignes. Discuter les principaux diagnostics différentiels selon la localisation: nerfs crâniens, rachis et membres. Messages à retenir: Les tumeurs nerveuses périphériques bénignes sont relativement rares, largement dominées par les neurofibromes et les schwannomes avec des présentations cliniques variables selon le siège. L'IRM est l'examen de choix pour le diagnostic positif et différentiel pour toutes les localisations centrales, rachidiennes ou au niveau des extrémités. Mots clés: Nerfs périphériques, tumeur
NR-WS-38 APPORT DE L'IRM DANS LES COMPRESSIONS MEDULLAIRES LENTES: A PROPOS DE 53 CAS MR Khalil, MR Hiroual, 1El IdrissL M HaddL S Aït Benali, N Cherif Idrissi El GanounL 0 EssadkL A Ousehal Marrakech - Maroc
Objectifs: Les compressions médullaires non traumatiques d'origine tumorale ou infectieuse constituent un problème diagnostique et de prise en charge thérapeutique. L'objectif de ce travail est de montrer l'intérêt de l'IRM vertébro-médullaire dans le diagnostic positif, topographique et la décision thérapeutique. Matériels et méthodes: Nous avons procédé à une analyse rétrospective de 53 observations colligées sur une période de 24 mois. Nos patients ont tous bénéficié d'une IRM médullaire en séquences sagittales et axiales pondérées en Tl et T2 sans et avec injection de Gadolinium. Résultats: L'âge moyen dans notre série était de 48 ans avec une prédominance féminine (55 %). Des antécédents carcinologiques et de tuberculose étaient présents respectivement chez 21 % et 9 % de nos malades. Le tableau de compression médullaire était complet dans 81 % et quatre de nos malades avaient un syndrome de la queue de cheval. L'IRM, réalisée chez tous nos patients, avait montré une lésion de siège épidural dans 71 % des cas, intradural extramédullaire dans 19 % et intramédullaire chez cinq patients. L'étage dorsal représentait la première localisation et l'atteinte était pluriétagée dans 40 % des cas. Un seul métamère était intéressé dans uniquement 10 % des cas. La pathologie tumorale constituait 75 % des cas avec une prédominance des tumeurs malignes (65 %). La pathologie infectieuse et parasitaire était diagnostiquée chez 13 patients. Conclusion: La compression médullaire est une pathologie fréquente. Son diagnostic est clinique et doit inciter à la réalisation, en urgence, d'une IRM médullaire avant l'installation des troubles neurologiques irréversibles. Les étiologies sont variées et dominées par la pathologie tumorale. Mots clés: Moelle épinière, compression
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