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SFE Lyon 2014 / Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 451–466
A.T. Sidibé (Pr) , D.T. Menta (Dr) ∗ Hopital du Mali, Bamako ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (D.T. Menta) Objectif Étudier le profil lipidique chez les obèses diabétiques et non diabétiques. Méthodes Étude descriptive et prospective de mars à décembre 2010 incluant l’ensemble des patients vu en consultation endocrinologique et ayant un IMC ≥ 30 kg/m2 . Résultats Nous avions recensé 178 personnes obèses sur 1543 consultants soit 11,53 %, parmi lesquels 60 répondaient à nos critères. La moyenne d’âge était de 45,8 ± 14,7 ans et le sex ratio 0,07 ; 66,7 % des patients se limitaient aux trois principaux repas/jour et 61,7 % étaient sédentaires. Des antécédent familaux d’obésité (93,4 %) et de diabète l (58,3 %) étaient retrouvés et un antécédent personnel d’HTA (43,3 %). Il s’agissait d’une obésité androïde chez 91 %. L’IMC chez 55 % était compris entre 30-34,9 kg/m2 . Profil lipidique : hypertriglycéridémie : 33 % des diabétiques et 10 % des non diabétiques (p = 0,00), LDL cholestérol élevé : 37 % des diabétiques et 30 % des non diabétiques, hypocholestérolémie HDL : 40 % des diabétiques et 20 % des non diabétiques, hypercholestérolémie totale : 37 % des diabétiques et 23 % des non diabétiques. Conclusion La fréquence des troubles métaboliques étaient élevées chez les obèses diabétiques par rapport au obèses non diabétiques notamment l’hypertriglycéridémie. Déclaration d’intérêt d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits
Introduction L’hyperkaliémie est une anomalie fréquente aux urgences. Elle est menac¸ante par les troubles du rythme graves qu’elle peut engendrer. Ses manifestations cliniques sont essentiellement cardiaques. Secondairement, une symptomatologie neuromusculaire peut se voir. L’étiologie classique de l’hyperkaliémie paralysante est la paralysie périodique familiale ou maladie de Gamstorp. De fac¸on rare, ont été rapportées des paralysies liées à des hyperkaliémies secondaires. Observation Trois observations de paralysies d’installation aiguë révélant une hyperkaliémie sévère supérieure à 8 mmol/L sont rapportées. Dans deux cas, il existe une insuffisance rénale chronique sous-jacente. Dans un cas, le tableau métabolique s’intègre dans un syndrome de lyse tumorale. L’évolution est favorable après le traitement de l’hyperkaliémie. Discussion La symptomatologie neurologique de l’hyperkaliémie est rare. Une kaliémie élevée peut être responsable d’une symptomatologie neurologique. La présentation habituelle de la paralysie hyperkaliémique est un déficit moteur pur ascendant d’apparition progressive, sur plusieurs jours. Dans la forme typique, il n’est pas rare d’évoquer le diagnostic de syndrome de GuillainBarré. Plus rarement, la symptomatologie est brutale et fait évoquer le diagnostic d’accident vasculaire cérébral, voire de traumatisme médullaire. Conclusion Ces observations ont l’intérêt de rappeler qu’un tableau clinique de paralysie de type périphérique d’installation rapide peut révéler une hyperkaliémie sévère. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.630
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.628 P499
Efficacité du régime hypocalorique dans la prise en charge de l’obésité
P497
L’hyperkaliémie chez l’insuffisant rénal au service d’accueil des urgences (Dr) a,∗ ,
(Dr) b ,
(Dr) b ,
(Dr) a
N. Maaroufi A. Mersni R. Fsili Z. Abid Service des urgences, hôpital Regional De Jendouba Tunisie, Jendouba b Service de médecine générale, Jendouba ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. Maaroufi)
a
L’hyperkaliémie est un trouble métabolique grave et fréquent. L’objectif était d’étudier le profil épidémiologique, clinique et les particularités diagnostiques de ce trouble ionique aux urgences. Patients et méthodes Étude rétrospective incluant les diabétiques – insuffisants rénaux qui ont consulté aux urgences du premier janvier 2011 au 31 décembre 2012 et chez qui on a trouvé une hyperkaliémie (K+ > 5,5 mmol/l). Les signes cliniques et électriques ont été étudiés. Une courbe (ROC) a été établie pour déterminer la valeur de la kaliémie discriminant de fac¸on significative les malades ayant des signes à l’ECG et les malades n’ayant pas des signes électriques. Résultats Cent patients ont été colligés. L’âge moyen est de 67 ans. L’hypertension artérielle et l’insuffisance rénale chronique associées au diabète sont les antécédents les plus retrouvés. Le motif de consultation le plus fréquent est la dyspnée. La valeur moyenne de la clairance de la créatinine a été de 8 ml/min. La moyenne de la kaliémie est de 6,5 mmol/l ± 0,34. Les signes cliniques d’hyperkaliémie n’ont été présents que chez cinq patients et les signes électriques ont été retrouvés chez seulement 12 patients. Conclusion L’ECG est un outil intéressant pour dépister les hyperkaliémies sévères chez les IRC, mais l’absence de signes électriques ne permet pas d’éliminer ce trouble ionique. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.629 P498
Une hyperkaliémie paralysante
N. Maaroufi (Dr) ∗ , A. Mersni (Dr) , S. Skandrani (Dr) , A. Nebli (Dr) Service Des Urgences Hopital Regional De Jendouba, Jendouba ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. Maaroufi)
A. Sahli (Dr) ∗ , A. Chadli (Dr) , S. El Aziz (Dr) , H. Elghomari (Dr) , A. Farouqi (Dr) Service d’endocrinologie et maladies métaboliques Chu Ibn Rochd, Casablanca ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : doct sah
[email protected] (A. Sahli) Introduction La prescription du régime constitue un volet important dans le traitement de l’obésité. Le but du travail est d’évaluer les facteurs influenc¸ant l’efficacité du régime hypocalorique. Patient et méthode Étude prospective durant 6 mois concernant 100 patients obèses. Étude de leurs caractéristiques épidémiologiques, cliniques et les aspects évolutifs de leur obésité en réponse au régime hypocalorique. Résultats L’âge moyen est de 42 ans avec prédominance féminine dans 95 %. L’obésité était de type I dans 68 % de type II dans 25 % de type III dans 7 % avec un IMC moyen de 36 kg/m2 . Les complications métaboliques de l’obésité : diabète dans 25 %, HTA dans 19 %, dyslipidémie dans 10 %. Douze pour cent des patients étaient suivis pour dépression. Des TCA étaient objectivés chez 11 % des patients. La prise en charge de ces patients etait basée sur la prescription de régime hypocalorique et une activité physique variable. Le suivi était régulier chez 90 % des patients. L’évolution était marquée par une perte pondérale chez 88 % des patients (IMC final moyen de 27 kg/m2 ), une stagnation chez 8 % des patients avec un Yoyo chez 4 %. Conclusion La mauvaise réponse au régime hypocalorique était observée chez 12 % des patients de l’étude qui avait une obésité de type III dans 45 % et dont 67 % étaient compliqués métaboliquement avec une dépression chez 42 %. Des TCA ont été notés chez 75 % entre eux avec une mauvaise observance du régime et de l’activité physique chez 80 % associée à un suivi irrégulier chez 83 % de ces patients. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.631 P500
Obésité abdominale et risque cardiovasculaire et métabolique
SFE Lyon 2014 / Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 451–466 N. Fafa (Dr) ∗ , D. Meskine (Pr) , S. Fedala (Dr) , L. Kedad (Dr) , A.E.M. Haddam (Dr) Laboratoire d’endocrinologie et métabolisme (LEM), service d’endocrinologie bologhine Ibn Ziri, Alger ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. Fafa) L’obésite androïde est un déterminant majeur des complications cardiovasculaires et métaboliques, elle s’accompagne souvent d’hypertension artérielle de diabète type 2 et de dyslipidémie. L’objectif de notre travail est de déterminer les prévalences de l’hypertension arterielle du diabète et de la dyslipidémie chez des sujets présentant une obésite abdominale définie par les critéres de l’IDF (tour de taille > 94 cm chez l’homme et 80 cm chez la femme). Matériel et méthodes Étude descriptive, transversale auprés des ménages portant sur un échantillon aléatoire tiré au sort, représentatif de la population algéroise adulte. Résultats Échantillon de 2210 individus, répartis en 1583 femmes (71,6 %) et 627 hommes (28,4 %). L’âge moyen de nos patients est de 40,64 ans, le poids moyen est de 72,5 kg et le tour de taille moyen de 90,36 cm. Une prévalence de l’obésité globale est retrouvée chez 24,9 % des individus (BMI > 30 kg/m2 ), l’obésité androide quand a elle concerne lorsqu’on se référe aux critéres de l’IDF 66,4 % des sujets enquêtés (41 % des hommes et 76,4 % des femmes). Parmi les sujets présentant une obésité androide 46 % des hommes et 36 % des femmes sont hypertendus. Le diabète concerne 45 % des hommes et 39,3 % des femmes, la dyslipidémie est retrouvée chez 47,5 % des hommes et 38,26 % des femmes. En analyse multivariée l’obésité androide paraît trés fortement corrélée à l’hypertension artérielle, au diabète et aux dyslipidémies. Conclusion Une mesure simple du tour de taille permet d’identifier et de prendre en charge précocemment des sujets à risque cardiovasculaire et métabolique.
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P502
Modification de la ghréline plasmatique après hyperglycémie provoquée par voie orale chez des patientes obèses A. Souissi (Dr) a , G. Saad a , M. Gaddas (Dr) a , L. Chaieb (Pr) b , I. Slim (Dr) b , A. Zbidi (Pr) a , M. Zaouali Ajina (Pr) a,∗ a Laboratoire de physiologie et des explorations fonctionnelles, Hôpital Farhat Hached de Sousse, Sousse b Service d’endocrinologie diabetologie, Hôpital Farhat Hached de Sousse, Sousse ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Zaouali Ajina)
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.632
La ghréline, peptide essentiellement produit par l’estomac endocrine, est une hormone qui régule la balance énergétique en favorisant la prise alimentaire et en limitant la dépense d’énergie. Elle a permis le développement de nouvelles approches dans les domaines de l’obésité et du diabète de type 2. Notre objectif est de déterminer les modifications de la ghréline chez les obèses non diabétiques suite à une épreuve d’hyperglycémie par voie orale. Méthode Étude prospective menée sur 37 sujets obèses non diabétiques. Les échantillons ont été pratiqués après charge orale de glucose, à 0, 30, 60, 90 et 120 minutes pour la détermination des taux de glucose, d’insuline, de GH et de la ghréline totale. Résultats l’âge moyen des patients est de 35,3 ± 9,8 ans. L’insulinémie de base était élevée avec une moyenne de 15,59 mU/l et un pic à 86,97 mU/l à 60 min. Les valeurs moyennes de la ghréline (pg/ml) étaient de 873,9 à 0 min et 822,2 à 30 min, 785,6 à 60 min ; 770,1 à 90 min ; et 823,9 à 120 min. Les pics d’insuline et de glucose se voient à 60 minutes et sont corrélés négativement avec la GH et la ghréline. La corrélation significative entre la sécrétion de ghréline et de GH suggère que la sécrétion abaissée de ghréline chez les obèses pourrait être responsable de l’altération de la sécrétion de GH chez ces sujets. Par ailleurs, il semble que la ghréline pourrait agir sur l’insulinosécrétion et sur le niveau de sensibilité à l’insuline indépendamment de la GH.
P501
Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
Obésité : prévalence et profil métabolique chez une population de diabétique type 2
I. Damoune (Dr) ∗ , I. Khaldouni (Dr) , L. Agerd (Dr) , F. Ajdi (Pr) CHU Hassan II, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (I. Damoune) Introduction L’obésité est devenue une vraie pandémie mondiale. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective chez 189 patients diabétiques type 2 hospitalisés au service d’endocrinologie diabétologie du CHU Hassan II Fès du janvier 2013 à décembre 2013. Résultat La moyenne de l’IMC chez nos patients était de 26,68 kg/m2 , la prévalence du surpoids était de 21 %, la prévalence de l’obésité était de 32 % dont 61 % obésité grade I, 29 % obésité grade II et 9 % obésité morbide. L’obésité viscérale a été retrouvée chez 63 % des patients. Chez nos patients diabétiques obèses, l’âge moyen était de 57 ans (29–81), 77,41 % étaient des femmes, 22,58 % étaient des hommes. L’HTA a été retrouvé chez 66 %, le tour de taille élevé chez 80 %, l’hyperuricémie chez 27 %, la dyslipidémie chez 35 % avec un LDL élevé chez 22 %, hypertriglycéridémie chez 16 % et un HDL bas chez 35 %. De ces patients, 64 % étaient sous insuline avec une moyenne de GAJ de 1,69 g/l et une moyenne d’hémoglobine glyquée de 10,86 %. Dans notre étude l’obésité était plus fréquente dans le groupe d’âge entre 50 et 80 ans (p = 0,000), l’obésité était corrélée avec le sexe féminin (p = 0,0001), l’hyperuricémie (p = 0,01), le tour de taille élevée (p = 0,000), l’HTA (p = 0,0001), l’hypertriglycéridémie (p = 0,01), l’HDL bas (p = 0,03) et elle n’était pas corrélée au LDL cholestérol (p = 0,167) Conclusion L’obésité est corrélée au syndrome métabolique avec ses différentes composantes. L’âge et le sexe féminin sont des facteurs de risque de l’obésité. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.633
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.634 P503
Complications de l’obésité chez un groupe d’adolescents
E. Fennira (Dr) ∗ , F. Mahjoub (Dr) , O.K. Sallem (Dr) , C. Chaari (Dr) , Y. Htira (Dr) , H. Abdesslem (Dr) , O. Berriche (Dr) , C. Amrouche (Dr) , H. Jamoussi (Dr) , S. Blouza (Dr) Service A de nutrition, diabétologie et maladies métaboliques, institut national de nutrition, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (E. Fennira) Introduction L’obésité de l’adolescent constitue une maladie à part entière avec des conséquences à court et à long terme. Objectif L’objectif de notre étude est de déterminer les complications de l’obésité chez un groupe d’adolescents. Patients et méthodes Étude rétrospective portant sur 108 adolescents obèses (40 garc¸ons et 68 filles) âgés de 10 à 18 ans suivis à l’unité d’obésité de l’institut national de nutrition de janvier 2011 à janvier 2014. Les patients ont bénéficié d’un interrogatoire, d’un examen clinique et d’un bilan biologique permettant d’ éliminer une obésité secondaire. Résultats L’âge moyen était de 14,07 ± 2,63 ans. L’IMC moyen était de 34,59 ± 10,08 kg/m2 . La majorité des patients (81,3 %) avaient une obésité degré 2. 81,3 % des adolescents étaient en phase dynamique de l’obésité. Les complications étaient dominées par le syndrome métabolique (20,9 %) : 13,8 % étaient hypertendus, le Tour de taille moyen était de103,77 ± 14,15 cm, 42,2 % avaient une hypoHDLémie, 11,3 % avaient une hypertriglycéridémie, 16,3 % avaient un pré diabète et 26,9 % présentaient un acanthosis nigricans. Les troubles pubertaires à type de SOPK chez les filles et adipomastie chez les garc¸ons étaient notés respectivement dans 23,5 % et 22,5 % des cas. Les complications orthopédiques ont touché 14,8 % des adolescents dont un cas