Obésité et syndrome d’apnées du sommeil

Obésité et syndrome d’apnées du sommeil

52 hypothèses étaient la diminution de la durée de sommeil en position dorsale DD, du pourcentage de la durée de sommeil en position dorsale rapportée...

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52 hypothèses étaient la diminution de la durée de sommeil en position dorsale DD, du pourcentage de la durée de sommeil en position dorsale rapportée au temps total de sommeil PDD et de l’index d’apnées et hypopnées (IAH) total. Résultats La moyenne de la DD diminua significativement de 203 minutes ± 81 pour le premier enregistrement E1 à 35 minutes ± 45 pour le deuxième E2 (p < 0,001). La moyenne du PDD fut de 44,4 % ± 16,5 pour E1 et 7,8 % ± 10 pour E2, avec une différence significative (p < 0,001). La moyenne de l’IAH total diminua significativement, en passant de 22,1 ± 8 pour E1 à 11 ± 6,4 pour E2 (p < 0,001). Conclusion D’après les résultats de cette étude, l’utilisation du Pasuldo® permettrait une diminution significative de la durée de sommeil en position dorsale, du pourcentage de la DD rapportée au temps total de sommeil et de l’IAH. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.12.050 P53

Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) - Enquête de prévalence chez des patients présentant un accident vasculaire cérébral (AVC) Samira Sekkal 1,∗ , Souad Benabadji 2 , Abdesselam Taleb 1 1 Laboratoire de recherche Toxicomed, université Aboubekr-Belkaid-Tlemcen, Tlemcen, Algérie 2 Laboratoire de recherche Toxicomed, université Aboubekr-Belkaid-Tlemcen, service de neurologie, Tlemcen, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Sekkal) Objectif Déterminer la prévalence du syndrome d’apnée du sommeil chez des patients hospitalisés au niveau du service de neurologie pour AVC sur une période de 6 mois du 1er janvier 2019 au 31 juin 2019. Méthodes Il s’agit d’une série de cas recrutés au niveau du service de neurologie du CHU de Tlemcen parmi les patients hospitalisés dans ce service pour AVC et présentant des symptômes d’apnées du sommeil. Résultats Deux cent quarante patients AVC hospitalisés au cours de cette période. Treize patients répondaient aux critères de SAS Notre série de cas est composée de 8 hommes et 5 femmes, l’âge moyen est de 63,62 ans. Parmi notre population, 61,53 % présente un surpoids et 23,07 % présentent une obésité sévère. L’hypertension artérielle est retrouvé chez 92, 30 % de nos patients (12/13). Notre étude montre que le SAS est retrouvé chez presque la totalité de notre population (92,3 %) Dans notre étude, l’ensemble des malades déclarent avoir un mauvais sommeil, 23,1 % considèrent qu’il n’est pas réparateur, 61,5 % se sentent fatigués au réveil. Conclusion Des études épidémiologiques sont nécessaires pour affirmer que le SAS est un facteur de risque indépendant d’AVC, et pour évaluer les effets de la PPC sur le pronostic et la prévention des AVC chez les patients ayant un SAS. Déclaration de liens d’intérêts Pathologie du sommeil laboratoire du sommeil. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.12.051

Le Congrès du Sommeil® . Lille, 21—23 novembre 2019. Posters P54

Obésité et syndrome d’apnées du sommeil Hafidha Lattafi ∗ , Nassima Touati , Ammar Tebaibia Hôpital Djilali Bel Khenchir, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : drlattafi@hotmail.com (H. Lattafi) Objectif Évaluer la prévalence de l’obésité et des comorbidités observées dans le SAOS. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les patients avec SAOS, établie entre (octobre 2014/juillet 2019). Les paramètres calculés : la taille, le poids, le tour du cou (TC), le périmètre abdominal (TT). L’index de masse corporelle. La sévérité du SAOS déterminée selon l’index apnées—hypopnées (IAH) calculé en polygraphie ventilatoire. Une mesure ambulatoire des 24 h de la pression artérielle (MAPA) réalisée chez tous les patients. Résultats Au total, 98 patients apnéiques ont été inclus (H : 50, F : 48, âge moyen 53,40 ans). Quatre-vingt-deux patients soit (84 %) avaient IMC ≥ 30 kg/m2 dont 21 (26 %) avec obésité morbide IMC ≥ 40 et 31 (38 %) avec IMC ≥ 35. Seize (20 %) avaient un surpoids IMC < 30 kg/m2 et seuls 10 (12 %) patients avaient un poids normal. Chez les 82 patients obèses, l’obésité était de type androïde avec une moyenne de : TT de 121 cm (88/167), un TC de 42 cm (36/53), un IMC moyen de 37 kg/m2 (30,07—64,25). Une HTA était retrouvée chez tous les patients dont chez 22 % elle était masquée et dépistée à la MAPA. Un syndrome métabolique était présent dans n 58 (71 %), un diabète dans n 32 ( %), n 18 (22 %) des patients avaient un accident cardiovasculaire comme antécédent. Le SAOS était sévère dans n 58 (71 %), léger à modéré pour les n 24 (29 %) restants. Conclusion L’obésité est quasi constante au cours du SAOS, la sévérité du SAOS n’est pas liée obligatoirement a la surcharge pondérale. L’HTA est fréquente et souvent méconnue. Les accidents cardiovasculaires et le syndrome métabolique sont fréquemment retrouvés. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.12.052 P55

La croissance maxillaire et mandibulaire et l’apnée du sommeil chez les enfants présentant un syndrome de Down Fatma Si Ahmed 1,∗ , Abdelkader Boukemouche 2 Hôpital Mustapha-Pacha, Alger, Algérie 2 HCA, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F.S. Ahmed)

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Objectif Déterminer les conséquences sur la croissance crâniofaciale permettant chez les enfants atteints du syndrome de Down à l’orthodontiste de dépister le syndrome d’apnées sommeil (SAS) pédiatrique. Méthodes (1) Le diagnostic du SAOS repose sur l’examen clinique et confirmé par polysomnographie nocturne. (2) La céphalométrie latérale et de face pour l’étude détaillée de la morphologie maxillofaciale squelettique. Résultats Il a été démontré que les mesures radiologiques du massif facial étaient plus petites, avec micro/rétrognathie associées ou non à des déformations nasales, ce qui a pour conséquence une étroitesse des voies aériennes. Les mesures de la langue ont démontré qu’il ne s’agit en fait que d’une macroglossie relative liée à la petite taille du maxillaire et de la mandibule. Cette macroglossie relative et l’hypotonie de la base de langue entraînent une obstruction des voies aériennes par glossoptose et