21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 8 cas. Sur le plan biologique une insuffisance rénale chez 2 patients. L’exploration fonctionnelle respiratoire montrait un trouble ventilatoire obstructif dans 100 % avec un VEMS moyen de 77 %. Le nombre moyen d’exacerbation était de 1,2 exacerbations par an. La BPCO était classée stade A chez 3 malades, stade B chez 6 malades et stade C chez 2 malades. Les données de la polygraphie ont montré un index apnée hypopnée moyen de 55,11/heure et un écart-type à 10,2, un index de désaturation à 49,73/heure, avec une médiane de saturation minimale en O2 à 72,12 %. L’indication de l’appareillage a été posée chez tous les patients, parmi eux 7 ont bénéficié d’une CPAP avec une adhérence à 85,7 % et 4 ont refusé ce traitement. Conclusion La coexistence du BPCO et du SAOS sévère est relativement fréquente, cette situation doit être toujours recherchée afin d’instaurer un traitement adéquat et adapté. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.706 694
Prévalence du syndrome d’apnées obstructives du sommeil au CHU Ibn Rochd Casablanca K. El Hachimi ∗ , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (K. El Hachimi) Introduction Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est un trouble clinique marqué par des pauses respiratoires fréquentes pendant le sommeil, généralement accompagnées d’un ronflement sonore. Ces pauses privent l’organisme d’oxygène ce qui déclenche des micro-réveils pour permettre la réouverture des voies respiratoires. Méthodes Nous rapportons une étude rétrospective menée au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca, portant sur 315 patients adressés pour suspicion de syndrome d’apnées obstructive du sommeil (SAOS). Résultats Vingt-neuf pour cent des patients sont adressés de la cardiologie, 13 % de l’endocrinologie, cinq pour cent de la médecine interne et deux pour cent de la neurologie. Il s’agit de 220 femmes et 95 hommes. La prévalence du SAOS était de 53 % soit 167 cas. La moyenne d’âge était de 47 ans avec des extrêmes de 13 à 90 ans. Dans les antécédents, on notait une hypertension artérielle dans 60 %, un reflux gastro-œsophagien et une dyslipidémie dans 30 %, un diabète dans 25 % des cas, un tabagisme dans 18 % des cas, une BPCO dans 10 %, une coronaropathie et une consommation d’alcool dans six pour cent des cas, un asthme et une rhinite dans six pour cent des cas chacun, une acromégalie et une insuffisance corticosurrénalienne dans trois cas chacun et une patiente trisomique. La symptomatologie clinique est dominée par les ronflements nocturnes avec pauses respiratoires et hypersomnolence diurne dans tous les cas. La nycturie est retrouvée dans 78 % des cas et l’énurésie dans 58 % des cas. L’examen clinique trouvait une obésité dans 70 % des cas, sévère dans 43 %, morbide dans 41 % des cas et modérée dans 16 % des cas. La moyenne de circonférence du cou est de 33 cm. La moyenne de l’IAH était de 17 (extrêmes : 5—57). Le SAOS était léger dans 20 % des cas, modéré dans 20 % des cas et sévère dans 60 % des cas. Une prise en charge nutritionnelle a été préconisée chez les patients obèses et ceux en surpoids, la PPC a été indiquée chez 75 patients, et la ventilation non invasive chez cinq patients ayant une BPCO avec une hypercapnie. Le traitement chirurgical a été préconisé chez cinq patients et l’OAM chez sept patients. Conclusion Le SAOS peut entraîner des maladies graves cardiovasculaires et cérébrovasculaires, avec des répercussions sur la qualité de vie.
Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
A287 Les auteurs déclarent ne pas avoir
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.707 695
Asthme et syndrome d’apnées obstructives du sommeil K. El Hachimi ∗ , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (K. El Hachimi) Introduction Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) et l’asthme sont deux pathologies chroniques dont la prévalence est en constante augmentation. Méthodes Nous rapportons 17 observations de patients suivis au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca pour association SAOS-asthme. Résultats Il s’agit de 11 femmes et 6 hommes dont la moyenne d’âge et de 51,2 ans (extrêmes : 30—65 ans). Dans les antécédents, on note une HTA dans 5 cas, un diabète dans 3 cas, une rhinite allergique dans 8 cas, une conjonctivite dans 4 cas et un reflux gastro-œsophagien dans 3 cas. L’hypersomnolence diurne, les ronflements bruyants, la nycturie et la fatigabilité sont retrouvés dans tous les cas. L’examen clinique a retrouvé une obésité dans tous les cas : modérée dans 5 cas, sévère dans 8 cas et morbide dans 4 cas. L’examen ORL a retrouvé un rétrognathisme dans 4 cas et une hypertrophie amygdalienne dans 2 cas. L’asthme est classé persistant sévère dans 10 cas et modéré dans 7 cas. La spirométrie a montré un trouble ventilatoire obstructif sévère dans 4 cas, modéré dans 9 cas et léger dans 4 cas. La polygraphie ventilatoire a montré un IAH moyen de 26,4. Le SAOS était sévère dans 8 cas, modéré dans 6 cas et léger dans 3 cas. Le traitement s’est basé sur des mesures hygiénodiététiques et l’association corticoïdes inhalés et bronchodilatateurs à libération prolongée dans tous les cas. La PPC a été indiquée dans 6 cas et l’orthèse d’avancée mandibulaire dans 1 cas. Conclusion L’asthme et SAOS est une association sousdiagnostiquée. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.708 696
Résultats de polygraphie ventilatoire en Côte d’Ivoire : à propos de 52 enregistrements B.A. Kouassi ∗ , M.O. Koffi , A. Kone , A. Sourabie , S. Lolo , C. Gode , M. Ahui Brou , K. Horo , E. Aka-Danguy , A. N’gom , N.B. Koffi UFR science médicale, Abidjan, Côte d’Ivoire ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (B.A. Kouassi) Introduction Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est une maladie fréquente. Sa prévalence est sous-estimée et méconnue en Afrique subsaharienne. Les conséquences cardiovasculaires, métaboliques font du SAS un véritable problème de santé publique. D’où l’intérêt de dépister les malades afin de les prendre en charge. Objectif Déterminer la prévalence du syndrome d’apnée du sommeil dans la population présentant des signes évocateurs. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective descriptive portant sur le diagnostic du syndrome d’apnée du sommeil. La population d’étude était constituée des sujets présentant des signes cliniques (diurnes et nocturnes) suspects de SAS et chez qui une polygraphie a été indiquée.