ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES La pr6sence de mycopiasmes rut recherch~e dons la saliva de 26 malades attaints de syndrome de SjOgren. Un mycoplasme (M. orale type 1) fut mis en ~vidence dans la salive d'un seu[ des malades ~tudi~s. Les m6canismes possibles d'une altSration des cellules mycoplasmales dons ce type de syndrome sont discutSs et des voles de recherche nouvelles sugg~r6es. A. D.
•
Ent~ropathies avec perte de prot~ines, par P,. VIGUIE, M. ANCENAY. - (Paris), 1972, 691, 445-446.
Clinique
Les auteurs rappClent les aspects cliniques et biologiques de I'ent~ropathie avec perte de prot~ines (EPP). II s'agit d'une affection peu fr~quente et de causes multiples. Les auteurs classent ces causes en deux grands groupes : le premier, de beaucoup ie plus important, o6 le syst~me lymphatique est atteint ou comprim~ ; I'autre, o5 ]e syst~me lymphatique est indemne. Dans les deux groupes sont ~num~r~es un certain nombre de maladies susceptibles de provoquer I'EPP. La conclusion est que I'EPP essentiel[e n'existe pas. Les diff~rentes possibilit&s th~ropeutiques, dans certains cos chirurgicales, le plus souvent m~dicales et d6cevantes, sont pass~es en revue. M. D.
OPHTAMOLOGIE •
Les d6fenses immunitaires de la conjonctive et de la corn~e, par S. LIOTET, J.P. ROUCHY. - - Arch. Ophtal. (Paris), 1972, 32, 483-492.
La conjonctive humorales.
et
la
corn~e
sont
protegees par
des
defenses
eellulaires et
1) Cellulaires : L'~pith~lium conjonctivai qui se continue par I'~pith~lium corn~en t o u s l e s deux baign6s par le film lacrymal constamment renouvel& par le balayage des paupi~res et qui contient un antiseptique puissant : le lysozyme. Les cellules phagocytcires (polynucl6aires et histiocytes). Les polynucl~aires d~truisent les germes, les histiocytes 6 r61e macrophagique captent les d~bris cellulaires provenant des germes tu~s et il semble qu'elles ~laborent un acide ribonucl#ique messaget sp&cifique de I'antig&ne et qui serait transmis aux lymphocytes par I'interm~diaire d'un pont cytoplasmique. Les lymphocytes de deux sortes : 6 vie courte et n'ayant aueune information antig~nique ; 6 vie Iongue, cellu[es 6 re&moire car immunologiquement comp~tentes qui interviennent soit pour tuer les germes, soit pour synth&tiser les anticorps. 2) Humorales : Substances asp&cifiques : le compl~ment, la properdine et le lysozyme ; ce dernier poss6de des activit&s antibact~riennes, antivirales, h~mostatiques, anti-inflammatoires, anti-histaminiques, analg~siques et cicatrisantes.
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REVL'E' FRA~AISE D'ALLERGOLOGIE
ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Substances sp6cifiques : IgG et IgA ant 6t~ mis en ~vidence dons les larmes. II a 6t6 mis en ~vidence I'immunoglobuline IgE dons les larmes. Au niveau de Io, conjonctive on a trouv6 la presence des lgG, IgA et IgM. M. E. G.
Contribution b 1'6tude de la vaccination antiherp6tique par voie nasale chez I,e lapin, par G. SCHILLINGER. ~
Ann. Oculist. (Paris), 1972, 2 0 5 , 9 4 1 - 9 5 2 .
La k6ratite herp6tique, maladie en pleine expansion, est soign~e essentiellement par I'IDU (5 iodo-2 d6soxyuridine) qui interfbre dons la synthbse des A D N des virus (et des cellules non infect~es, d'a~ limites de cette th6rapeutique), et par le vaccin ontiherp6tique qui provoque une certaine immunit~ clinique relativement br~ve et probablement due ~ des anticorps neutralisants, du type IgG. De taux des onticorps circulants ne se modifie pas pendant la vaccination et ne semble pas 6tre en rapport avec 1'6tat d'immunit6. Le vaccin a 6t6 surtout utilis6 dans les cos r6cidivants, dons le but essentiel de pr6venir los r6cidives, c'est-~-dire qua les injections n'ont ~t6 protiqu6es g6n6ralement qu'en dehors des pouss6es. Les r~sultats th6rapeutiques de la vaccination en clinique, bien que r~els, ne sont pas constants. Des derniers travaux il r6sulte que l'interaction particule virale - anticorps antiviraux peut aboutir so it ~ une perte de I'infectivit6 (neutralisation), salt ~ la formation d'un complexe infectieux (sensibilisation). On peut supposer que le virus une fois sensibilis6 par los anticorps {< insuffisants >> peut survivre, plus tard, en pr6sence d'un exe6s d'anticorps de m6me type ~ cause de l'impo.ssibilit6 pour ceux-ci d'acc6der aux sites antig6niques occup6s. L'immunisation par voie nasale augmente consid6rablement le taux d'immunoglobuline du type IgA dons les larmes. CENTIFANTO et K A U F M A N sont arriv6s ~ neutraliser in vitro des virus de l'herp~s sensibilis6s en complexe avec les anticorps insuffisants (virus r6sistants) par des anticorps du type IgA, apr&s avoir d6truit les anticorps de type IgG dans les complexes, par I'immun-s6rum sp6cifique anti-lgG. L'auteur rapporte los r6sultats obtenus exp~rimentalement, sur la corn6e de lapin, de I'action pr6ventive et th6rapeutique de la vaccination par voie nasale (vaccin Diamant antiherp6tique) et par un virus herp&tique vivant. La protection contre I'infection virale a 6t~ relativement plus forte avec I'emploi du vaccin antiherp6tique, mains forte par la vaccination avec virus vivant de souche 4-44 (virus et vaccin antiherp6fique ant 6t6 introduits dons chaque narine ~ I'aide d'un <{ capillaire plastique >> attach~ ~ une aiguille de 1 ml). Le traitement par le s~rum anti-lgG du lapin a 6t6 effectu6 par instillation directe sur la corn6e de 0,05 ml de s6rum une fois par ]our, la premibre fois avec le s&rum non dilu6, ce qui a produit une conjonctivite~ et les autres fois aprbs dilution ~ 1/3 avec tampon phosphate. La r~action inflammatoire corn6enne et conjonctivale emp~che de eomparer objectivement cos r6sultats area los autres. La vaccination par voie nasale avec le vaccin antiherp6tique en pleine 6volution de Ic~ k6ratite herp6tique n'a pas modifi6 fe cours de 1'6volution clinique. La formation des autres corps antiherp6tiques dans les larmes est certaine. lls sant dos6s par la: m6thode de d6viation de compl6ment et par &lectrophor~se sur cellogel; on s6pare I'lgA et I ' l g M mes:ur~s par Chromoscan ; le rapport I g A / I g M initial de 1 / 7 a 6t6 ramen6 ~ I / 4 pendant les vaccinations et I'infeetion. Le m6canisme d'apparition des anticorps antiherp6tiques dons les larmes et dons
TO~IE 13, N ° 2, 1973
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ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
le sang reste mal connu. Les suppositions faites par KN'OPF et coll. (1970) sont les suivantes : - le contact avec ia conjonctive inverse le courant dans le canal lacrymai, absorption et transfert lympha~;qaes r~gionaux,
des antig~nes vers les tissus oculaJres via les canaux
- absorption locale des antig~nes puis migration par les macrophages ou par les ceJJules sensibilis~es, --
transfert des antig~nes ou migration des cellules sensibles par voie g~n~raJe. M. E. G.
ANTIG~NES DES CELLULES CANC~REUSES •
T~mor associated antigen in patients with inflammatory bowel disease. (AntigOne associ6 au cancer. So recherche chez des malades atteints de maladies inflammatoires de I'intestin), par A. H. RULE, E. STRAUSS, J. VANDEVOORDE, H. D. JANOWtTZ. - - Hew Engl. J. Med., 1972, 287, 24-25.
La d~couver~e d'un antigone darts le sang de malades atteints de cancer colique apporte l'espoir d'un diagnostic pr~coce de cette affection. Sachant l'apparition fr~quente de cancer du c61on, apr~s plusieurs ann6es d'~volution, chez les malades atteints de colite ulc~reuse et, de facon beaucoup plus rare, chex ceux atteints de maladie de Crohn, I'antig~ne associ~ au cancer colique fur recherch6 chez 56 malades atteints de I'une ou de I'autre de ces affections et apparemment indemnes de cancer du c61on. La presence de I'antig~ne rut trouv~e chez 27 p. cent des malades atteints de colite ulc6reuse et chez 30 p. cent de ceux qui avaient une maladie de Crohn. Comme la maladie de Crohn semble beaucoup mains pr~disposer au cancer colique que la colite ulc~reuse, les auteurs pensent que la presence de I'antig~ne est peut-6tre davantage li~e aux r~actions inflammatoires g~n~rales, oux [~sions d~g~n~ratives des tissus et aux produits de la regeneration cellulaire qu'au cancer lui-m~me. M.D.
t
Separation of skin reactive intestinal cancer antigen from the carcinoembryonic antigen of Gold. (S6paration de I'antig~ne tumoral intestinal de l'antig~ne carcinoembryonnaire de Gold), par A . C . HOLLINSHEAD. - - Science, 1972, 177, 887-889.
Les sujets porteurs de cancers intestinaux vis-a-vis d'antig~ne tir~ d'un extrait soluble intestinales foetales (antigOne de Gold). Ces fractions antig~niques solubles sont !'antigOne carcino-embryonnaire de Gold est donne la r~action cutan~e.
ant une r~action d'hypersensibilit6 cutan~,e de tumeur intestinale ~ partir de cellules analys~es en ~lectrophor~se fractionn~e" en fait distinct de I'antig~ne tumoral qui A. B.
DIVERS @ Prevention of maternal sensibilization to the Rh factor. (Pr6vention de la sensibilisation maternelle au facteur Rh), par le D~partement de la Sant6 Publique du Massachusetts. - - New Engl. J. Med., 1972, 287, 197.
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r~EV~'E FRANCAISE D'ALLERGOLOGIE