P-07 L’imagerie par resonance magnétique dans les tumeurs médullaires

P-07 L’imagerie par resonance magnétique dans les tumeurs médullaires

POSTERS P-06 APPORT DE L’IMAGERIE AU DIAGNOSTIC DU KYSTE HYDATIQUE RACHIDIEN ÉTUDE RETROSPECTIVE DE 16 CAS P-09 89 INVESTIGATION METABOLIQUE PAR ...

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POSTERS

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APPORT DE L’IMAGERIE AU DIAGNOSTIC DU KYSTE HYDATIQUE RACHIDIEN ÉTUDE RETROSPECTIVE DE 16 CAS

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INVESTIGATION METABOLIQUE PAR SPECTROSCOPIE DANS LE BILAN PRE-CHIRURGICAL ET L’EVALUATION POST-OPÉRATOIRE D’UN MEDULLOBLASTOME

MEGDICHE H., BEN HASSINE A., SEBAI R., JERIBI R., BELGHITH L., TOUIBI S. Service de Neuroradiologie Institut National de Neurologie Tunis Tunisie.

GRACA J., JISSENDI TCHOFO P., BALERIAUX D. Clinique de Neuroradiologie, Service de Radiologie, Hôpital Erasme, Route de Lennik 808, B-1070, Bruxelles, Belgique.

Objectifs : Présenter les résultats d’une étude rétrospective de 16 cas de kystes hydatiques rachidiens en rappelant et en illustrant les différents aspects radiologiques rencontrés. Matériels et méthodes : Étude rétrospective de 16 dossiers de patients porteurs d’une hydatidose rachidienne colligés de janvier 1990 à décembre 2004. Tous les patients ont eu une radiographie standard de face et de profil, 11 des patients ont eu un myéloscanner et 6 patients ont eu un examen d’imagerie par résonance magnétique. Résultats : 9 patients (56,3 %) étaient de sexe masculin et 7 (45,6 %) étaient de sexe féminin. L’âge moyen des patients était de 41,3 ans avec des extrêmes allant de 4 à 64 ans. La symptomatologie clinique était faite de signes de compression médullaire dans 14 cas et de lombo-sciatalgie dans 2 cas. La localisation était cervico-dorsale dans 2 cas, dorsale dans 9 cas, dorso-lombaire dans 3 cas et lombo-sacrée dans 2 cas. Une localisation intradurale pure a été trouvé dans un cas. Dans les autres cas, il s’agissait d’une hydatidose vertébro-médullaire étendue à l’espace extradurale. Le bilan à la recherche d’une autre localisation était positif dans 16 % des cas. Conclusion : La maladie hydatique est une infection parasitaire, endémique dans certaines régions du monde. La localisation rachidienne est rare survenant dans moins de 1 % des cas. Elle touche avec prédilection l’étage dorsal et se manifeste le plus souvent par une compression médullaire. L’imagerie est particulièrement l’IRM joue un rôle important dans le diagnostic.

Objectifs : Nous rapportons les altérations métaboliques objectivées par Spectroscopie en Résonance Magnétique (SRM), lors du bilan pré-chirurgical et de l’évaluation post-opératoire précoce et à distance d’un médulloblastome de la fosse postérieure chez un enfant. Nous soulignons l’intérêt potentiel de cette technique dans la précision diagnostique des tumeurs de la fosse postérieure chez l’enfant, et dans le suivi des modifications métaboliques tissulaires cérébrales après résection tumorale. Matériel et méthodes : Cas d’un enfant âgé de 8 ans présentant une symptomatologie et un examen neurologique évocateurs d’une lésion expansive au sein de la fosse postérieure. Des explorations morphologique par IRM et métabolique par SRM sont réalisées dans le cadre du bilan préopératoire. Un contrôle des deux examens est fait en post-opératoire immédiat puis 15 jours après l’intervention. Résultats : Les anomalies métaboliques en SRM sont suggestives d’une tumeur maligne, comportant notamment un abaissement relatif du NAcetyl-Aspartate (2.02 ppm) et une élévation majeure relative de la Choline (3.22 ppm). Elles permettent, en concordance avec l’IRM, de s’orienter plus spécifiquement vers un médulloblastome grâce à la détection de la Taurine (3.35 ppm). La persistance d’un pic de choline élevé à 24 heures et 15 jours après l’intervention conforte l’hypothèse d’une résection incomplète. Conclusion : L’analyse métabolique par SRM peut apporter des éléments supplémentaires, par rapport à l’IRM, pour le diagnostic des tumeurs de la fosse postérieure chez l’enfant ainsi que pour l’évaluation d’un résidu tumoral en post-opératoire.

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L’IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNÉTIQUE DANS LES TUMEURS MÉDULLAIRES

NAGI, HAMMAMI N., KERKENI A., SEBAI R., BELGHITH L., TOUIBI S. Service de Neuroradiologie, Institut National de Neurologie, 1008 La Rabta Tunis Tunisie. Objectifs : Kit radiologique conçu sur un support informatique multimédia interactif dont le but est d’étudier la sémiologie en imagerie par résonance magnétique des différentes tumeurs médullaires et proposer au lecteur un quiz composé de 26 cas cliniques lui permettant de tester ses connaissances. Matériels et méthodes : 26 patients explorés par une imagerie par résonance magnétique complétée, pour certains, par une angiographie médullaire ou par une tomodensitométrie abdominale. Résultats : L’analyse sémiologique a permis de confirmer le siège intramédullaire de la tumeur, de préciser sa localisation, son étendue en hauteur et son extension en largeur et d’approcher sa nature grâce à l’analyse du signal des différentes composantes. Une tumeur médullaire a été retrouvée dans 13 cas, les 13 patients restants présentaient des lésions non tumorales de nature inflammatoire, infectieuse, vasculaire et traumatique. Conclusion : L’imagerie par résonance magnétique est l’examen de référence dans l’exploration de toute lésion médullaire en particulier tumorale. Le bilan doit être complet à la recherche d’anomalies associées encéphaliques et extra-neurologiques.

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IRM LOMBAIRE ÉVALUATION DE LA SEQUENCE 3D FIESTA DANS LES CONFLITS MÉCANIQUES

DELAFOND, DELCOURT C., FEUILLET B., POMBOURCQ F., PIEROT L. Service de radiologie hopital de la maison blanche CHU Reims. Objectifs : l’IRM est devenue incontournable dans l’exploration du rachis lombaire. L’objet de cette étude est d’évaluer la séquence 3D FIESTA dans les conflits mécaniques lombaires. Matériels et méthodes : analyse comparative, en double aveugle, d’un protocole conventionnel et de la séquence 3D FIESTA au cours d’une étude prospective de 30 patients présentant une symptomatologie de rétrécissement canalaire ou de lomboradiculalgie déficitaire ou résistant au traitement médical. Résultats : la concordance inter-observateurs et inter-techniques sont bonnes dans le groupe de patients présentant une lomboradiculalagie systématisée. La concordance inter-observateurs reste bonne chez ceux qui présentent une symptomatologiede rétrécissement canalaire alors que la concordance inter-techniques apparait modérée. Ces résultats laissent présager que les deux techniques apportent des renseignements très proches dans l’étude d’un conflit mécanique par hernie discale alors qu’elles semblent donner des informations différentes dans l’exploration d’un canal lombaire étroit. Si les séquences classiques offrent une meilleure résolution spatiale et caractérisation tissulaire, la séquence volumique permet, à l’aide d’une acquisition unique de 3 minutes une lecture précise, dynamique, anatomique dans les 3 plans de l’ensemble de la région lombaire explorée. Elle permet en outre à l’aide de reconstructions multiplanaires, notamment dans l’axe et perpendiculairement à l’axe de la racine, une étude précise du trajet radiculaire et du confflit. Conclusion : la séquence 3D FIESTA apparait intéressante dans l’exploration des rétrécissements canalaires, en complément du protocole traditionnel, en apportant des informations différentes et semble même pouvoir supléer les séquences conventionnelles dans certaines indications notamment dans le bilan de lomboradiculalgies systématisées d’origine discale du sujet jeune.

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APPORT DE L’IRM FONCTIONNELLE DANS L’ETUDE D’UN CAS ATYPIQUE DE DOMINANCE HEMISPHERIQUE

GELBERT F., MORONI C. (3, 2), BELIN C. (3), TRACHANT S. (4), NIOCHE C. (6), LEVEQUE C. (6), NIOCHE C. (6), CORDOLIANI Y.-S. (6), RODESCH G. (1) (1) Service de Neuroradiologie Diagnostique et Interventionnelle Hôpital Foch, 92151 Suresnes, France. (2) Laboratoire de Recherche sur l’Evaluation du Comportement et de l’Apprentissage (URECA), Université Charles de Gaulle Lille 3, 59653 Villeneuve d’Ascq, France. (3) Service de Neurologie, CHU Avicenne, AP-HP Paris, 93009 Bobigny, France. (4) General Electric Healthcare, 78140 Vélisy, France. (5) Service de Neurologie, HIA Val de Grâce, 75005 Paris, France. (6) Service de Radiologie, HIA Val de Grâce, 75005 Paris, France. Objectifs : Montrer l’apport de l’IRM fonctionnelle dans la comprehension des organisations atypiques du langage en étudiant un cas d’aphasie croisée. Materiel et Methodes : BJ, droitier, 50 ans, présente un AVC hemispherique droit avec aphasie, alexie et agraphie. On réalise une IRM fonctionnelle suivant un paradigme en bloc sur un appareil de 1.5 Tesla en utilisant une séquence en echo planar (TR 3 980 ms, TE 60 ms, FOV 26X26 cm, matrix 64X64, épaisseur de coupes 5 mm, 15 coupes par scan) suivie d’une séquence en 3D T1. Le paradigme d’activation teste trois aspects du langage : 1. comprehension 2. génération de mots sans contrainte (fluence verbale) 3. génération de mots avec contrainte (génération de verbe à partir d’un nom). L’analyse des images d’IRMf a été réalisée sur une station PC en utilisant Matlab et SPM99.Les activations cérébrales de BJ ont été comparées à celles d’un sujet contrôle apparié en âge, sexe et latéralité manuelle. Résultats : Les résultats montrent chez le sujet contrôle une activation cérébrale dans les zones classiques du langage de l’hémisphère gauche. Chez le patient BJ, il existe une dominance hémisphérique droite sur l’ensemble des tâches évoquant une organisation en miroir des zones de langage. Conclusion : L’aphasie croisée peut correspondre à differents types d’organisation cérébrale du langage : organisation en miroir, organisation bilatérale ou atypique au mieux mis en évidence par l’IRMF.

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DIAGNOSTIC D’UNE THROMBOPHLEBITE CEREBRALE : IRM OU SCANNER ?

BONAN I. (1), CHIGOT V. (1), PASLARU L. (1), RANDOUX B. (1), WLACHOVSKA B. (1), ALAMOWITCH S. (2), MARSAULT C. (1), MARRO B. (1) (1) Services de radiologie et neurologie. (2) Hôpital Tenon – 4 rue de la Chine – 75970 Paris cedex 20. Objectifs : Décrire les signes directs et indirects d’une thrombose veineuse cérébrale (TVC) en IRM, angio-IRM veineuse (ARMV), scanner et angioscanner veineux (ASV). Matériels et méthodes : À partir de notre expérience et des données de la littérature, nous évaluons l’intérêt de l’IRM (1,5 T, GE et Siemens) et du scanner (16 barrettes, Siemens) dans le diagnostic des TVC. Résultats : La présentation comprend : a) Une brève description du système veineux normal. b) Une illustration des signes directs (thrombus endoluminal) et indirects (retentissement parenchymateux) des TVC. c) Une comparaison entre les différentes séquences d’ARMV (3D-PC, 2DTOF, séquence rapide avec injection de gadolinium (3D-ARMVG). d) L’apport de l’ASV et du scanner multibarrettes sans injection, en insistant sur le post traitement des images. e) Les principaux pièges diagnostiques des TVC. f) Une comparaison entre l’ASV et l’ARMV.