Résumés
fréquence correcte chez 50 %. Au total, 18,8 % des 122 enfants avaient de bonnes pratiques alimentaires. Les facteurs associés aux pratiques alimentaires étaient l’âge de l’enfant (p = 0,010), la pratique d’une activité professionnelle par la mère (P = 0,013), l’âge de la mère (P = 0,040) et le niveau de connaissance de la mère sur l’alimentation de complément (P = 0,032). Conclusions Les pratiques alimentaires des enfants en Côte d’Ivoire demeurent loin des normes d’alimentation optimale du nourrisson. Les facteurs associés identifiés sont des leviers sur lesquels il faudrait agir afin d’améliorer la situation.
Nutrition, malnutrition, obésité P-507 – Impact de la diversification alimentaire du nourrisson sur sa croissance S. Thraya(1), S. Mazigh(1), S. Yahyaoui(1), H. Ben Hassouna(2), M. Saidani(3), R. Tej Dellagi(2), B. Zouari(4), A. Ben Hamida(4), A. Sammoud(1) (1) Service de pédiatrie infantile C, hôpital d’enfants, faculté de médecine de Tunis, université El-Manar, Tunis, Tunisie. (2) Centre de soins de santé de base, Belle Vue, Tunis, Tunisie, (3) Centre de PMI, Sidi-Hassine, Tunis, Tunisie, (4) Service de médecine préventive, faculté de médecine de Tunis, université El-Manar, Tunis, Tunisie.
Objectifs Étudier les modalités de la diversification alimentaire (DA), les facteurs liés à une diversification inadaptée et analyser l’impact sur la croissance des nourrissons. Sujets/méthodes Étude longitudinale, prospective, comparative, concernant des nourrissons, consultant dans deux Centres de Santé de Base en 2011. Résultats 260 nourrissons inclus. La DA a été réalisée précocement et tardivement chez 57,7 % et 3,8 % des nourrissons. L’eau sucrée était introduite à 0,8 mois +/- 1,2 (0-5 mois). Les fruits secs ont été donnés à 1,9 mois +/- 1,9 (0-6 mois). La farine (gluten) a été déjà introduite chez 106 nourrissons à six mois. Les facteurs de risque étaient l’âge maternel supérieur à 35 ans (p = 0,01 ; ORaj 1,9[1,2-4,2], le sexe féminin des nourrissons (p = 0,018 ; ORaj 2,4[1,1-3,2]),la condition socioprofessionnelle modeste de la mère(p = 0,005 ; ORaj 4,4 [1,6-12,4]) et un allaitement maternel associé à des préparations pour nourrissons ou au lait de vache à l’âge de quatre mois (p = 0,005 ;ORaj 2,2 [1,3-12,4]). Une diversification inadaptée était associée de façon significative à une croissance plus ralentie aux âges de quatre et six mois (p = 0,001). Conclusion Il ressort de notre étude que la pratique de l’alimentation du nourrisson ne répondait pas aux recommandations de l’OMS ni des sociétés suivantes.
362
Archives de Pédiatrie 2015;22(HS2):233-371
Nutrition, malnutrition, obésité P-508 – e-Pinut 2014 : 5e Semaine de Dépistage de la Dénutrition Pédiatrique A. De Luca(1), M. Fischbach(2), D. Guimber(3), N. Peretti(4), H. Piloquet(5), V. Colomb(6), R. Hankard(7) (1) Inserm CIC 1402, CHU Poitiers, Poitiers, France, (2) CHU Strasbourg, Strasbourg, France, (3) CHRU Lille, Lille, France, (4) Hospices civils de Lyon, Lyon, France, (5) CHU Nantes, Nantes, France, (6) Vaincre la mucoviscidose, Paris, France, (7) Inserm U1069, université François-Rabelais, Tours, France.
Objectifs Nous avons réalisé notre 5e enquête annuelle d’évaluation de l’état nutritionnel chez l’enfant hospitalisé. Notre objectif était d’évaluer l’évolution de la fréquence de la malnutrition protéino-énergétique (MPE). Méthodes Tous les enfants admis la même semaine étaient pesés et mesurés. Les enfants dont l’IMC était < 3e percentile pour l’âge et le sexe avaient une démarche diagnostique complète. Les diagnostics CIM-10 et le traitement nutritionnel étaient recueillis. Les données ont été saisies sur l’outil internet e-Pinut (www.epinut.fr). Résultats Cette enquête transversale observationnelle a inclus 72 centres de 7 pays. Parmi 2 204 données, 2 115 étaient analysables (âge médian : 3,8 ans, 55 % de garçons). Un rapport poids pour taille < -2ET était présent dans 11 % des cas : Côte d’Ivoire 40 %, Gabon 28 %, République Démocratique du Congo 22 %, Belgique 11 %, France 10 %, Canada 7 % et Colombie 6 %. Les pathologies entrainant le plus de MPE étaient digestives (14 %), neurologiques (12 %) et chirurgicales (12 %). Un support nutritionnel était présent chez 16,4 % des enfants. Conclusions La fréquence de MPE était comparable aux éditions précédentes. L’augmentation du nombre de centres et de pays participant témoigne d’une mobilisation croissante et durable pour la promotion de l’évaluation nutritionnelle à l’hôpital.
Nutrition, malnutrition, obésité P-509 – Dépistage et Prise en charge des enfants malnutris à Porto-Novo F. N. Y. Alihonou(1), S. Koumakpai Adeothy(1), L. Zohoun(1), G. G. Sagbo(1), F. Kenali(2) (1) Centre national hospitalier et universitaire H. K. Maga, Cotonou, Bénin, (2) Centre hospitalier départemental Ouémé-Plateau, Porto-Novo, Bénin.
Objectifs Évaluer le dépistage et la prise en charge des enfants malnutris sévères au Centre Hospitalier départemental Ouémé-Plateau de PortoNovo. Méthodes Il s’agissait d’une étude transversale, descriptive, analytique portant sur 258 dossiers d’enfants malnutris sévères hospitalisés du 1er mars 2011 et 31 décembre 2013. Le dépistage de la malnutrition, le traitement des complications liées à la malnutrition, un traitement médical systématique et la renutrition étaient basées sur les recommandations du protocole national de prise en charge issues de celles de l’OMS. Résultats La tranche d’âge la plus touchée était de 12-23 mois dans 40 % des cas. La sex ratio était de 2. Le marasme était observé dans 72,9 % des cas. L’indice poids pour taille était utilisé dans 95 % des cas pour le dépistage. La principale complication était l’anémie dans 33 % des cas.