P095 Évaluation des connaissances et du comportement de nos patients diabétiques en période de jeune

P095 Évaluation des connaissances et du comportement de nos patients diabétiques en période de jeune

SFD moyenne du risque R étaient de 2,22. Le jeûne était fortement déconseillé dans 41,10 % des cas. Tous les patients ayant décidé de jeûner (soit 68...

59KB Sizes 0 Downloads 25 Views

SFD

moyenne du risque R étaient de 2,22. Le jeûne était fortement déconseillé dans 41,10 % des cas. Tous les patients ayant décidé de jeûner (soit 68,50 % des malades) avaient bénéficié de conseils diététiques, d’adaptations médicamenteuses et de consignes d’éducation pour la rupture du jeûne si nécessaire. À noter que durant le Ramadan, aucun de ces patients n’avait consulté nos urgences. Conclusion Aujourd’hui, un patient diabétique peut jeûner, toutefois pour sa sécurité, cette décision doit être prise uniquement après accord du diabétologue qui le préparera au jeûne 1 à 2 mois avant le Ramadan. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

P093 Analyse des connaissances des patients diabétiques marocains de type 2 sur leur maladie, et l’impact sur la survenue des complications dégénératives ; étude « EpiDiaM » Maroc

Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

P095 Évaluation des connaissances et du comportement de nos patients diabétiques en période de jeune

Z. Selihi*,1,2, M. Berraho2, K. Elrhazi1, Y. El Achhab1, B. Lyoussi2, C. Nejjari1

S. Fella Benarous*, S. Aouiche, A. Boudiba

1

*Auteur correspondant : [email protected]

Laboratoire d’épidémiologie, Recherche clinique et santé communautaire, Faculté de médecine et de pharmacie, Fès, Maroc, 2 Laboratoire de physiologie, pharmacologie et santé environnementale, Faculté des sciences Dhar El Mehraz, Fès, Maroc.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction Au Maroc, la plupart des patients diabétiques de type 2 sont suivis par leurs médecins généralistes au niveau des centres de santé de base, auprès desquels l’acquisition de connaissances est souvent rendue difficile par le manque de temps qu’ils peuvent leur consacrer. Patients et méthodes Il s’agit des données de l’inclusion de la cohorte (EpiDiaM) avec l’inclusion de 300 diabétiques de type 2 suivis au niveau de centre de référence de prise en charge du diabète à Fès – Maroc. Un questionnaire préalablement testé et complété à l’aide du dossier médical. Six axes ont été explorés : connaissances générales sur le diabète, alimentation, complications, traitements, autosurveillance et le suivi. Résultats L’âge moyen était de 56,49 ± 11,84 ans et 81,0 % des patients étaient de sexe féminin. La durée moyenne du diabète était de 9,55 ± 6,38 ans. 21,6 % des patients présentaient une ou plusieurs complications. Dans 75,1 % des cas les patients ont déjà bénéficié d’une éducation thérapeutique. Le respect du traitement était rapporté chez seulement 38,1 % des patients. 76,4 % étaient en déséquilibre glycémique. Le pourcentage de réponses correctes était satisfaisant concernant la connaissance de la glycémie préliminaire du diabète (69,2 %), la compréhension des traitements (53,5 %), l’importance de l’exercice physique (57,5 %), le risque d’avoir des complications dégénératives liées au diabète (54,2 %), l’importance de l’autosurveillance glycémique (65,9 %), il était par contre moyen concernant l’hémoglobine glyquée (48,0 %), les règles d’hygiène alimentaire (48,0 %), la mesure régulière de la tension artérielle (35,9 %) et la mesure régulière de poids (24,2 %). La compréhension de l’importance du contrôle glycémique augmente avec l’ancienneté du diabète (p = 0,04) et la régularité du suivi (p = 0,00). Conclusion Les résultats de notre étude ont permis de montrer que les connaissances de la maladie chez les diabétiques de type 2, restent encore trop souvent insuffisantes, ce qui peut contribuer au déséquilibre glycémique et aux complications dégénératives du diabète. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

P094 Évaluation des connaissances des patients diabétiques sur le pied diabétique I. Yassine*, F. Aziouaz, K. Lahlou, F. Ajdi CHU Hassan-II, Fès, Maroc.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction Le pied diabétique est un problème majeur de santé publique. L’objectif de cette étude était d’évaluer, à l’aide d’un questionnaire, les connaissances des patients sur le pied diabétique (PD). Matériels et méthodes Étude prospective concernant 92 patients diabétiques étalée sur 2 mois, réalisée au service d’endocrinologie – diabétologie du CHU Hassan-II de Fès. Résultats Nous avons inclus dans notre étude 92 patients diabétiques, dont 57 DT2 et 15 DT1. L’âge moyen des patients est de 53,8 ans, avec une durée moyenne d’évolution de diabète de 10 ans. Les facteurs de risques cardio-vasculaires associés au diabète sont l’HTA, présente dans des 41 % des cas, la dyslipidémie dans 37 %, le tabagisme (6 %) et l’obésité (17 %). Les complications dégénératives sont présentes dans 58 % des cas. Concernant les connaissances des patients sur le PD, 40 % des patients n’ont aucune idée ni sur le mécanisme ni les sur les facteurs favorisants du PD, alors que 50 % pensent que le PD est du essentiellement au problème de chaussage, 52 % disent que l’infection est la principale cause,17 % ont parlé de neu-

A56

ropathie et 13 % ont liés le PD a l’artériopathie. 50 % des patients ne connaissent pas les manifestations cliniques du PD, 43 % ont parlé de plaie, 45 % de nécrose et 27 % ont parlé de mal perforant plantaire. 30 % des patients ne connaissent aucun moyen de prévention du PD, alors que des séances d’éducation ont été réalisées chez 45 % des patients. L’examen clinique note des infections mycosiques du pied chez 60 patients, des plaies infectées chez 6 patients, alors que 10 patients ont des maux perforants plantaires et/ou des membres inferieurs amputés. Conclusion L’éducation du patient diabétique est incontournable dans la prévention des complications du PD.

© 2015. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

1

Service de diabétologie, CHU Mustapha Pacha, Alger, Algérie.

Objectif Évaluer les connaissances et le comportement des patients jeûneurs. Prendre des mesures éducatives Matériels et méthodes Étude prospective, descriptive, portant sur une population de 300 diabétiques ; Les données ont été récoltées sur la base d’un questionnaire portant sur : Les caractéristiques socio démographique du diabète et la relation diabète-Ramadan : connaissances et comportement. Résultats L’âge moyen est de 53 ± 14,3 ans, avec un sexe ratio F/H de 1,1. 12,5 % n’ont jamais pratiqué le jeûne, 43,3 % ont arrêté de faire le ramadan, 44,2 % observent encore le jeûne (62 % des DT2 et 10,2 % des DT1) dont 19,2 % sont à haut risque et 15,2 % à très haut risque. L’évaluation des connaissances nous a permis de constater que les conditions de rupture du jeûne restent insuffisamment connues et ceci dans 60 %. En évaluant le comportement de nos patients nous avons noté que 20,5 % de ces derniers ne respecte pas la contre indication du jeûne et ceci par conviction religieuse. Une préparation au ramadan est notée chez 40 % des jeûneurs. Pour la gestion du diabète, un ajustement thérapeutique n’est observé que chez 19,2 % des jeûneurs et un renforcement de l’autosurveillance glycémique ne concerne que 2 % d’entre eux. Une conduite inadaptée voir dangereuse est notée chez plus de la moitié des jeûneurs devant ces complications aiguës et aucun des patients concernés ne consulte son médecin. Conclusion Le Ramadan est une priorité pour bon nombre de patients diabétiques musulmans. Les difficultés apparaissent sous-estimées, les connaissances restent à améliorer, l’inertie à la fois des patients et des médecins rend l’application pratique des recommandations insuffisante. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

P096 Groupes sanguins (ABO et Rhésus) et risque de diabète de type 2 : résultats de la cohorte E3N G. Fagherazzi*,1, G. Gusto1, B. Balkau1, F. Clavel-Chapelon1, F. Bonnet2 1 2

INSERM U1018, Villejuif, France, INSERM U970, CHU Rennes, France.

*Auteur correspondant : [email protected]

Objectif L’objectif de cette étude est d’évaluer l’association entre le groupe (A, B, AB, O), le rhésus (Positif, Négatif), la combinaison des deux (ABO × Rhésus) et le risque de diabète de type 2 (DT2). Matériels et méthodes Entre 1990 et 2008, 82 104 participantes de la cohorte E3N ont été suivies. Des modèles de Cox ont été utilisés pour calculer les rapports de risque (RR) et leurs intervalles de confiance à 95 % (IC 95 %). Résultats Par rapport aux participantes du groupe sanguin O, celles du groupe A (RR = 1,10, IC 95 % 1,02-1,18) et B (RR = 1,21, IC 95 % 1,07-1,36) avaient une augmentation du risque de DT2. Le groupe AB était à la limite de la significativité statistique (RR = 1,17, 95 % IC 0,99-1,39). En revanche, aucune différence de risque significative n’a été observé entre les rhésus positif et négatif (RR = 0,96, IC 95 % 0,88-1,05). En combinant les deux informations et en prenant les femmes du groupe O- en référence, nous avons observé un sur-risque pour les femmes de groupe A + (RR = 1,17, IC 95 % 1,00-1,35), A- (RR = 1,22, IC 95 % 1,03-1,45), ainsi que pour le groupe AB + (RR = 1,26, IC 95 % 1,02-1,57). L’association la plus prononcée a été observée pour le groupe B + (RR = 1,35, IC 95 % 1,13-1,60). Les autres groupes n’étaient pas associés au risque de DT2. Conclusion Il s’agit de la première étude prospective suggérant que le groupe sanguin est associé au risque de DT2. Par rapport aux autres groupes, les personnes du groupe O présentaient un risque diminué de DT2. Le groupe sanguin est une information facile à recueillir que les futures études sur le DT2 devraient prendre en compte.