P1-170 - Difficulté de la prise en charge du diabète de l’adolescent

P1-170 - Difficulté de la prise en charge du diabète de l’adolescent

Vol. 67, n° 5, 2006 P1-169 ÉVALUATION DU RISQUE DES LÉSIONS DU PIED CHEZ LE DIABÉTIQUE S. Elgandaoui, A. Lazghad, A. Chadli, H. Elghomari, A. Farouqi...

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Vol. 67, n° 5, 2006

P1-169 ÉVALUATION DU RISQUE DES LÉSIONS DU PIED CHEZ LE DIABÉTIQUE S. Elgandaoui, A. Lazghad, A. Chadli, H. Elghomari, A. Farouqi Service d’endocrinologie du chu Ibn Rochd Casablanca, Maroc. La prévalence des lésions chroniques des pieds chez le diabétique se situe entre 1 et 10./. dans les pays anglo-saxons. Le dépistage des facteurs prédisposant est d’une importance capitale afin de mettre en œuvre une stratégie de prévention. Le but de ce travail est d’étudier la prévalence du risque des lésions de pieds dans une population de diabétiques. Cette étude a porté sur une série de 134 patients diabétiques recrutés au service d’endocrinologie du chu de Casablanca et au à la consultation pied diabétique. Les données recueillies ont porté sur les caractéristiques sociodémographiques, les habitudes de vie et le diabète et ses complications. Les critères de risque et la catégorisation du risque des patients selon le consensus international sur le pied diabétique ont également été notés. L’âge moyen est de 50 ans, les 2/3 de nos patients sont de sexe féminin. Le diabète est de type 2 dans 60 % des cas d’une ancienneté moyenne de 6,5 +/– 7,2 ans, l’HBA1C moyenne est de 8 %. Le risque de lésion de pied a été retrouvé chez 80,6 % des patients. Concernant les facteurs de risque, la notion d’éducation insuffisante a été retrouvée chez 64,2 % des patients, le port de chaussures inadaptées chez 44,8 % d’entre eux. L’absence des réflexes ostéotendineux et l’altération de la sensibilité vibratoire notées chez respectivement 34,3 et 28,4 % des malades. Quant à la catégorisation du risque, 53 % des patients appartiennent à la catégorie 0, 14,9 % à la catégorie 1, 19,4 % à la catégorie 2 et 11,7 % à la catégorie 3. Le dépistâge précoce par un examen systématique des pieds doit se généraliser chez tous les professionnels de santé participant à la prise en charge des diabétiques.

P1-170 DIFFICULTÉ DE LA PRISE EN CHARGE DU DIABÈTE DE L’ADOLESCENT S. Elgandaoui, L. Bennis, A. Chadli, H. Elghomari, A. Farouqi Service d’Endocrinologie du CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc. La prise en charge du diabète de l’adolescent se heurte à des contraintes très spécifiques : les goûts, habitudes et rythmes alimentaires sont moins compatibles avec un régime régulier, les efforts physiques sont fréquents et plus difficiles à programmer, ces âges sont peu compatibles avec les contraintes de la surveillance, des injections quotidiennes et avec les mesures nécessaires de prévention des hypoglycémies. Le but de ce travail est d’analyser les difficultés de la prise en charge du diabète de l’adolescent à travers 17 cas observés au service. L’âge de nos patients a varié entre 14 et 20 ans avec une moyenne de 15 ans. Une prédominance masculine a été notée avec 10 hommes et 7 femmes. Le type de diabète : 16 cas de DT1 et 1 cas de DT2. Dans notre série, nous avons noté 7 cétoses inaugurales. L’ancienneté du diabète a varié entre 6 mois et 13 ans avec une moyenne de 6 ans. Le degré d’acceptation du diabète : 4 patients ont accepté ; 6 patients indif-

Congrès de la SFE – Montpellier 2006 férents et 8 sont au stade de refus. Les difficultés économiques ont été constatées dans 16 cas et les difficultés sociales dans 16 cas. Le traitement a consisté en l’instauration de 2 injections de mélange fixe dans 6 cas et 3 injections d’insuline dans 10 cas, règles hygiéno-diététiques dans 1 cas. À l’adolescence, le jeune diabétique entre souvent en rébellion contre toute contrainte thérapeutique, cet état se double de difficultés objectives pour obtenir un bon équilibre métabolique du fait des perturbations hormonales liées à la puberté. C’est souvent une véritable tempête que subissent alors diabétiques et diabétologues. L’important est de garder le contact, de s’armer de patience afin d’obtenir le respect d’un contrat minimum pour tenter de ne pas voir se multiplier les accidents métaboliques aigus et laisser s’accumuler un passif hyperglycémiant qui s’exprimera quelques années plus tard sous forme de complications dégénératives.

P1-171 DIABÈTE SUCRÉ ET BÉTA HCG – À PROPOS DE 25 CAS M. Boulahriss (1), A. Mikou (2), E. H. Tazi (3), F. Gueddari (1), A. Naamane (1), K. Fellat-Zarrouck (1) (1) Centre d’exploration Hormonale et des marqueurs tumoraux, Faculté de médecine, Casablanca, Maroc. (2) Centre d’endocrinologie, Casablanca, Maroc. (3) Clinique Al Hakim, Casablanca, Maroc. Introduction : Le diabète sucré est un véritable problème de santé publique, compte tenu du nombre de sujets actuellement atteints et qui vont l’être dans l’avenir, mais aussi de la morbidité, du grand nombre de décès et de la lourde charge familiale et socio-économique qu’il entraîne. Objectif : Le but de notre travail consiste en l’évaluation du retentissement de la cure d’amaigrissement H.C.G (Hormone Chorionique Gonadotrophine) selon la procédure du Dr Trudy Vogt sur des patients obèses et diabétiques. Patients et Méthodes : — Notre travail a consisté en une étude rétrospective de 25 patients obèses et diabétiques qui ont suivi la cure HCG (Hormone Chorionique Gonadotrophine) au sein du centre Al Hakim sur une période de 7 mois (Décembre 2003 à Juin 2004) et sous la surveillance de l’endocrinologue. — La cure est basée sur les propriétés de l’HCG et consiste en injections quotidiennes de très faibles doses de cette hormone sur une durée de 40 jours accompagnées d’un régime très pauvre en calories. Résultats : — Parmi les 25 patients diabétiques, 18 présentaient un diabète type 2 ; — Une prédominance féminine est constatée (14 versus 11) ; — La moyenne d’âge est de 46 ans ; — Une évolution favorable a été observée avec une moyenne de perte pondérale de 12,5 kg et une normalisation du bilan glucidique ; — Sur le plan métabolique, 4 diabétiques non insulino-dépandant ont vu leur bilan glucidique se normaliser et se stabiliser avec arrêt du traitement médicamenteux ; — 1 patient insulo-résistant ayant un bilan métabolique très perturbé est devenu insulo-sensible à la suite de 3 cures d’HCG avec une perte pondérale de 30 kg.

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