SFD (ALFÉDIAM)
SFD (ALFÉDIAM) POSTERS AFFICHES Épidémiologie P1
Impact du niveau socio-économique et du pays de naissance sur l’état de santé et le recours aux soins des personnes diabétiques de type 2, Entred 2007
S Fosse1, B Detournay2, A Gautier3, E Eschwège4, A Paumier5, A Fagot-Campagna1 1
Département des Maladies Chroniques et Traumatismes, Invs, Saint Maurice ; Statisitiques, Cemka Eval, Bourg la Reine ; 3 Statistique, Inpes, Saint-Denis ; 4 U780, Inserm, Villejuif ; 5 Direction Service Médical National, Rsi, Paris. 2
Introduction : L’impact du niveau socio-économique et du pays de naissance sur l’état de santé et le recours aux soins des personnes diabétiques de type 2 en France métropolitaine a été étudié à partir d’Entred 2007. Matériels et Méthodes : 8 926 adultes ont été tirés au sort dans les bases de l’Assurance maladie et leur consommation médicale a été extraite ; 4 277 personnes (3 894 diabétiques de type 2) ont répondu à un autoquestionnaire ; 2 485 médecins à un questionnaire médical. Résultats : Après ajustement sur sexe, âge, ancienneté du diabète, traitement antidiabétique, les personnes à plus bas revenus étaient moins souvent suivies par un endocrinologue libéral (OR = 0,7) mais plus nombreuses à consulter fréquemment leur médecin généraliste (=12 consultations/an, OR = 2,3) que celles à plus hauts revenus. Elles n’étaient pas plus souvent hospitalisées (OR = 1,0). Elles étaient plus souvent sous ALD (88 %, OR = 1,5). Elles étaient aussi nombreuses à bénéficier d’au moins 3 dosages d’HbA1c (OR = 0,9) mais moins nombreuses à bénéficier d’un dosage de microalbuminurie (OR = 0,7), d’un fond d’œil (OR = 0,4) ou d’un test au monofilament (OR = 0,7). Elles avaient plus fréquemment déclaré une complication macrovasculaire (OR = 1,4) et podologique (OR = 1,6) et souffraient plus souvent d’une insuffisance rénale chronique (OR = 1,7). Les personnes nées au Maghreb déclaraient plus souvent une complication ophtalmologique que celles nées en France (OR = 1,6) mais moins souvent avoir bénéficié d’un fond d’œil (OR = 0,7). Des résultats similaires ont été retrouvés avec d’autres marqueurs du niveau socio-économique. Conclusion : Les personnes diabétiques de bas niveau socio-économique bénéficient moins souvent du dépistage des complications, malgré une ALD et un recours au médecin généraliste plus fréquents, ainsi qu’une prévalence plus élevée de ces complications. Toutefois, les plus précaires n’ont probablement pas participé, d’autres ont pu bénéficier de soins non tracés par l’Assurance maladie (consultations hospitalières, centres d’examen de santé…), et le niveau socioéconomique peut avoir influencé la déclaration des patients mais pas des médecins.
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Étude du diabète comme facteur de risque d’un accident vasculaire cérébral chez le sujet âgé dans l’étude des 3 Cités
E Puget1, C Helmer2, JF Dartigues2, K Ritchie3, C Tsourio4, I Bourdel-Marchasson5 1
Médecine Interne et Gériatrie, Centre Hospitalier Universitaire, Bordeaux ; U593, Inserm, Bordeaux ; U888, Inserm, Montpellier ; 4 U708, Inserm, Paris ; 5 Médecine Interne et Gériatrie, CHU de Bordeaux, Bordeaux. 2 3
Introduction : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et le diabète sont deux problèmes majeurs de santé publique du fait de la mortalité et de la morbidité qui y sont associées. De nombreuses études ont montré une association entre le diabète et la survenue d’un AVC chez le sujet jeune. L’objectif était d’étudier si le diabète était un facteur de risque d’AVC chez le sujet âgé de plus de 65 ans et si un équilibre glycémique strict diminuait le risque d’AVC dans cette population. Matériels et Méthodes : La population étudiée était celle de l’étude des 3 Cités. Il s’agit d’une étude de cohorte longitudinale de sujets de plus de 65 ans, conduite pour étudier la relation entre pathologie vasculaire et démence. Les sujets dont le statut vis-à-vis du diabète était connu ont été inclus dans notre population. L’événement incident étudié était la survenue d’un AVC. Une analyse de survie a été réalisée pour étudier le risque de survenue d’AVC au cours du temps. Résultats : Dans notre population d’étude de 8 721 sujets dont 897 étaient diabétiques, le nombre de cas incidents d’AVC était de 137 au cours du suivi de 4 ans. Le diabète chez le sujet âgé de plus de 65 ans n’apparaissait pas comme un facteur de risque indépendant d’AVC dans la population d’étude. Le risque relatif était de 0,21 IC95 % [0,03-1,51], p = 0,27 après ajustement sur les facteurs de ris-
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que d’AVC. L’élévation de l’hémoglobine glyquée de 1 % chez le diabétique n’est également pas associée à la survenue d’un AVC avec un risque relatif de 1,77 IC95 % [0,59-5,33], p = 0,3. L’age, le sexe masculin, un indice de masse corporel supérieur à 27 et l’existence d’une fibrillation auriculaire étaient des facteurs de risque indépendants d’AVC. Conclusion : Notre étude n’a pas montré d’association entre le diabète et la survenue d’un AVC chez le sujet âgé de plus de 65 ans de l’étude des 3 Cités. Ces résultats préliminaires sont à confirmer après la validation des suivis à 6 et 8 ans.
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Le suivi à 5 ans de la cohorte EPIMIL : les paramètres cliniques précèdent les modifications biologiques du syndrome métabolique
O Dupuy1, P Burnat2, F Ceppa2, L Bordier1, H Mayaudon1, B Bauduceau1, EPIMIL 1
Endocrinologie et Maladies Métaboliques, Hopital d’Instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé ; Biologie, Hopital d’Instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé.
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Introduction : EPIMIL est une étude épidémiologique prospective qui a débuté en Février 2003. Les résultats préliminaires des données de suivi à 5 ans livrent leurs premiers enseignements. Matériels et Méthodes : En 2003, les paramètres cliniques et biologiques du syndrome métabolique (SM) et des facteurs de risque cardiovasculaire ont été relevés dans une population ciblée de 2045 militaires de sexe masculin de la région parisienne. L’analyse de suivi, clinique et biologique est effectuée à 5 ans en distinguant les populations initiales présentant ou non un syndrome métabolique selon les critères NCEP. Résultats : Ces résultats concernent les 1 046 sujets (51 %) qui ont pu être explorés 5 ans après leur inclusion. Une progression moyenne du poids est observé pour l’ensemble de ces sujets (1,7 ± 4,3 kg). Dans le même temps, il est noté une augmentation du tour de taille (2,86 ± 1 cm) et de la PAS (3,4 ± 0,4 mmHg). En revanche aucune modification des données biologiques, telles que la glycémie, les paramètres lipidiques et l’insulinémie n’est observée alors qu’il existe une élévation de la CRPus (1,24 ± 2,04 mg/l versus 1,94 ± 1,07 p < 0,01). Ces progressions sont le fait des patients initialement sans syndrome métabolique. Les 65 patients présentant au départ un syndrome métabolique sont stables en terme pondéral, de tour de taille, de PA ou de constantes biologiques. Conclusion : Il existe globalement dans la population initiale une progression pondérale et une majoration du tour de taille sans qu’il existe encore d’anomalies métaboliques. Toutefois, chez les sujets présentant un SM, l’évolution néfaste du poids et de la pression artérielle a pu être contrôlée par une prise en charge efficace.
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Les complications rénales du diabète : dépistage, prise en charge médicale et tendances 2001-2007, selon les études Entred
AGF Assogba1, C Couchoud2, S Benedicte3, C Roudier1, I Romon1, S Fosse1, A Fagot-Campagna1 1
Département des Maladies Chroniques et Traumatismes, Institut de Veille Sanitaire, Saint Maurice ; Agence de la Biomedecine, Agence de la Biomedecine, Saint Denis ; 3 U780, Inserm, Villejuif. 2
Introduction : Cette analyse vise à estimer la prévalence, le dépistage et la prise en charge médicale des complications rénales du diabète de type 2 en France métropolitaine en 2007, ainsi que leurs déterminants et évolutions de 2001 à 2007. Patients et Méthodes : Pour Entred 2007, un tirage au sort a sélectionné 8 926 personnes diabétiques remboursées d’au moins 3 antidiabétiques au cours des 12 derniers mois. Des questionnaires patient (n = 3 894 diabétiques de type 2) et médecin (n = 2 232) ont été recueillis. Les analyses ont été pondérées sur plan de sondage et non-réponse aux questionnaires. Les déterminants d’une prise en charge appropriée ont été analysés par régression logistique. En les restreignant à des populations comparables, les données 2007 (n = 1 941) ont été comparées à celle d’Entred 2001 (n = 1 553). Résultats : Le débit de filtration glomérulaire était inférieur à 60 ml/min/ 1,73 m2 chez 19 % des diabétiques de type 2 (âge moyen 69 ans), et 16 % avaient une albuminurie anormale. La prévalence de la maladie rénale chronique était estimée au moins à 29 % (femmes 32 % ; hommes 26 %) et les stades 1, 2, 3, 4 et 5 à respectivement 3 %, 6 %, 18 %, 1 % et 0 % (34 % normaux et 38 % manquants). Plus de deux tiers (68 %) des personnes avec maladie rénale chronique bénéficiaient d’un traitement par IEC/ARA II (+ 16 points depuis 2001). Un tiers (34 %) disposait d’un suivi médical adéquat (dosage de microalbuminurie, +5 points ; créatinémie, +4 points ; et 3 dosages d’HbA1c annuels, +11 points). Les facteurs liés à l’existence d’un traitement par IEC/ARA étaient l’âge = 65 ans, le surpoids ou obésité, une pression artérielle élevée, la pratique d’un dosage annuel d’albuminurie ou de créatinémie. Les facteurs liés au suivi médical adéquat étaient la prise en charge à 100 % pour affection de longue durée, au