P111 Un outil informatique pour le dépistage de la dénutrition au service de l’équipe pluridisciplinaire de gériatrie

P111 Un outil informatique pour le dépistage de la dénutrition au service de l’équipe pluridisciplinaire de gériatrie

S106 Nutrition clinique et métabolisme 25 (2011) S52–S153 / Cahiers de nutrition et de diététique 46 2011(2011) S52–S153 puisqu’elles divisent la me...

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Nutrition clinique et métabolisme 25 (2011) S52–S153 / Cahiers de nutrition et de diététique 46 2011(2011) S52–S153

puisqu’elles divisent la mesure du pli par deux. Une réévaluation des équations de Jeliffe apparaît nécessaire au vu de ces données.

P111 Un outil informatique pour le dépistage de la dénutrition au service de l’équipe pluridisciplinaire de gériatrie Joly EM*1, Schelte C2, Woiemberghe N3, Novalet M3, Surquin M3 1Diététique, CHU Brugmann – cliniques universitaires Saint-Luc, 2Gériatrie, 3Diététique, CHU Brugmann, Bruxelles, Belgique Introduction et but de l’étude. – En 2010, selon les recommandations du Plan National Nutrition et Santé Belge (PNNS-B), nous avons instauré le dépistage nutritionnel systématique des patients admis en gériatrie. Pour se faire, nous avons créé un outil informatique. Le but de notre étude est de démontrer la valeur ajoutée de cet outil sur l’amélioration de la prise en charge nutritionnelle des patients et sur la sensibilisation du personnel soignant à la problématique de la dénutrition en gériatrie. Matériel et Méthodes. – Cet outil informatique a été créé sur base de l’indice NRS 2002. Il permet d’encoder plusieurs paramètres tels que : mesures du poids et de la taille du patient, un premier questionnaire complété par les infirmières et un second questionnaire destiné aux diététiciennes. Les résultats biologiques (albumine et préalbumine) prescrits par le médecin viennent compléter automatiquement les données de dépistage. Ce questionnaire en deux parties, permettant de grader le risque de dénutrition a été intégré à la feuille de soins infirmiers et à la feuille de commande de repas du patient, toutes deux déjà informatisées. De cette manière, l’accès aux informations est aisé pour tous les prestataires de soins. D’autre part, une alerte informatique est systématiquement transmise au service diététique lorsque l’IMC du patient est < à 20,5 ou > à 30, ou lorsque la réponse à une des questions du dépistage initial est positive. Résultats. – De juillet à décembre 2010, 78 % des patients admis en gériatrie ont été pesés et mesurés. Parmi eux, 48 % avaient un indice de masse corporelle (IMC) < 23 et 26 % avaient un IMC < à 20,5. Selon le NRS 2002, 56 % des patients étaient à risque de dénutrition et ont donc reçu un support nutritionnel. Avant cette période, l’Institution ne disposait d’aucun chiffre valide sur ces paramètres. Après un an d’utilisation, 84 % des 580 patients admis ont été dépistés entre janvier et juin 2011. Nous avons pu exploiter les indices de masse corporelle de 396 patients. Nous constatons que 39,1 % des patients analysés ont un IMC compris entre 23 et 30. Toutefois, 27,5 % des patients ont un IMC inférieur à 20,5 à l’admission, tandis que 23,5 % ont un IMC compris entre 20,5 et 23. Enfin, 9,8 % des patients présentent une obésité sur base de l’IMC. Conclusion. – La mise en place de l’outil informatique a été précédée par une formation des soignants et un recensement du matériel de pesée et de mesure. Ce travail a permis de doter les unités en matériel manquant. Les données consignées dans cet outil sont accessibles par tout le personnel soignant de l’hôpital, ce qui permet une sensibilisation accrue de celui-ci. Enfin, le récent archivage informatique de cette feuille de dépistage nous permet d’une part de transmettre aisément les données nutritionnelles aux soignants extérieurs à l’institution prenant en charge nos patients et d’autre part de constituer un dossier de suivi nutritionnel de nos patients dénutris.

P112 Dépistage de la dénutrition et de la carence en vitamine D à l’hôpital de Mont-de-Marsan (Landes) Salandini SC*1, Perichon I1 1 CHR, Mont-de-Marsan, France Introduction et but de l’étude. – Introduction : La prévalence de la dénutrition hospitalière est estimée, selon les études, entre 20 et 60 %. Malgré ses conséquences reconnues sur la morbi-mortalité, son dépistage reste encore insuffisant. La carence en vitamine D constitue également un marqueur de fragilité, mais est-elle liée au statut nutritionnel ? Matériel et Méthodes. – Méthode : Les patients inclus étaient hospitalisés depuis plus de 48 heures au CHR de Mont-de-Marsan, un jour donné dans cinq services (deux de chirurgie et trois de médecine) à l’exclusion des patients en soin palliatif, de janvier à mai 2011. Pour chaque patient, une étude du dossier médical suivie d’un dépistage clinico-biologique de la dénutrition ont été pratiqués. Pour tous les patients dénutris, un suivi à 1 mois et demi a été proposé. Une étude descriptive et une étude de corrélation (ANOVA et Chi-2) ont été réalisées, entre les groupes dénutris et non dénutris, puis dénutris et carencé en vitamine D, pour les différentes données recueillies. Résultats. – 86 patients ont été inclus (46 hommes ; âge moyen 69 ± 16 ans ; 44,2 % hospitalisés en chirurgie). Le poids est noté sur 85,4 % des dossiers, l’IMC dans 55,8 % et le poids antérieur dans 30,2 %. L’albumine est prescrite dans 43 % des dossiers, la vitamine D dans un seul dossier. Vingt-quatre diagnostics de dénutrition sont notés dans le dossier médical versus 54 dans l’enquête clinico-biologique selon l’IMC, la perte de poids, l’albumine (55,6 % patients non diagnostiquée). En associant le calcul du NRI dans l’enquête le nombre total de dénutris est de 61. Il n’existe pas de différence significative concernant la durée de séjour entre les dénutris et non dénutris (32 ± 32 j vs 21 ± 23, p = 0,31). Sur 85 dosages de vitamine D, moins de 20 % ont un dosage normal, 36 % ont une insuffisance et 48,2 % sont carencés. La carence en vitamine D n’est pas corrélée à la dénutrition (p = 0,19). Quarante-deux patients ont été suivis sur les 61 (13 décès et 6 perdus de vue) : 38 % ont présenté un amaigrissement (-6 ± 4,63 % du poids), 25,6 % ont un poids stable, 35,9 % ont pris du poids (+7,7 ± 7,5 % du poids). Sur l’ensemble de l’échantillon initial, le dépistage de la dénutrition avec ou sans NRI n’est ni corrélé au sexe, ni à l’âge, ni à la carence en vitamine D (p = NS). Conclusion. – La dénutrition et la carence en vitamine D sont largement sous-diagnostiquées au sein des services hospitaliers. Une formation et une sensibilisation des différents professionnels de santé concernant les recommandations est à poursuivre pour une meilleure prise en charge des patients lors de leur hospitalisation ainsi qu’à leur sortie.

P113 Prévalence de la dénutrition et relation avec l’apparition d’escarres : étude transversale auprès de 1 820 patients adultes au CHU de Rouen Khalfi K*1, Grigioni S1, 2, Touflet M 3, Delaire F 4, Carpentier M-C1, Déchelotte P1, 2 1 Unité de Nutrition clinique, CHU de Rouen,